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Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA) est heureux de proposer une programmation spéciale au Centre culturel canadien à Paris, dans le cadre de deux soirées thématiques autour de la danse et de la langue, les mercredi 13 et jeudi 14 octobre prochains. Sur invitation de Catherine Bédard, Commissaire des expositions et directrice-adjointe de cette antenne culturelle et diplomatique de prestige associée à l’Ambassade du Canada en France, et deux fois jurée du FIFA, le Festival proposera six œuvres canadiennes – issues de sa 39e édition du FIFA – qui célèbrent les diversités corporelles, ainsi que la richesse et la géographie linguistiques.

Ce programme se compose ainsi de trois documentaires consacrés à la danse, soit le long-métrage Habiter le mouvement – Un récit en 10 chapitres de Béatriz Mediavilla, le court-métrage Enracinée d’Annie Leclair et la vidéo de danse Navigation de Marlene Millar. La vivacité et l’amour de la langue sont au coeur du long-métrage Je slame, tu slames de Jean Fugazza, de même que dans les courts-métrages Inuktitut Dialects in the 21st century de Ulivia Uviluk et Louise Warren Fragments d’Anne-Marie Tougas.

« Le FIFA se félicite de s’associer une nouvelle fois au dynamisme du Centre culturel canadien à Paris pour valoriser le meilleur de la production cinématographique récente qui célèbre l’art, la diversité et la richesse de la culture canadienne. Cette collaboration renouvelée traduit l’engagement mutuel de favoriser le rayonnement d’œuvres canadiennes pertinentes et notre volonté commune de promouvoir des créateurs·ices et des réalisateurs·ices d’exception de tous univers culturels et générations confondus, au Canada et en France. », a indiqué Philippe U. del Drago, directeur général et artistique du Festival International du Film sur l’Art.

« Par la place singulière qu’il occupe dans le paysage culturel français mais également européen, le Centre culturel canadien est un lieu de rencontres multiples et diversifiées, engagé dans la promotion de toutes les disciplines artistiques. C’est ce foisonnement même, mais à plus grande échelle encore, que condense le FIFA sur le plan filmique. Cela donne tout son sens à notre alliance avec ce festival international unique au monde qui fait la fierté non seulement de notre pays mais de tous les milieux culturels canadiens. », a ajouté Catherine Bédard, Commissaire des expositions et Directrice adjointe du Centre culturel canadien en charge des arts visuels, du film sur l’art, du film d’art et du cinéma d’animation.

Le film Confiné du réalisateur québécois Jérôme Binette a été annoncé aujourd’hui même parmi les rares élus de la Sélection officielle 2021 du Festival de films d’aventure de Banff. 

Très attendu dans la communauté de coureurs en sentier, ce film de 75 minutes revient sur le défi extrême entrepris par l’ultramarathonien Mathieu Blanchard, à l’été 2020, de traverser en 7 jours seulement l’intégralité du sentier international des Appalaches, le GR-A1, un parcours sauvage et reculé de 650 km et de 30 000m D+ au coeur de la Gaspésie.

Bien connu au Québec pour ses multiples performances sportives, Mathieu Blanchard a été le premier à se lancer un tel défi, qu’il a réussi le 9 août 2020, avec un temps de 7 jours, 12 heures et 2 minutes. Le temps de référence sur le GR-A1 était jusque-là de 19 jours et 5 heures.

Le réalisateur, Jérôme Binette, qui a suivi Mathieu tout au long de son aventure, ne contient pas son enthousiasme d’apprendre une telle nouvelle pour son film : « C’est mon premier film documentaire et déjà d’être reconnu parmi les meilleurs de ma profession est la plus belle marque de reconnaissance que j’ai reçue jusqu’à maintenant. Le festival de films de Banff va élargir les opportunités pour Confiné et le faire rayonner à l’international », explique-t-il.

Mathieu Blanchard, de son côté, se dit très excité d’enfin révéler au grand public les images de cette grande aventure. « Ce projet a suscité beaucoup d’intérêt et de questionnement, ce n’était pas simple pour moi et l’équipe de retranscrire à l’oral tout ce que nous avons vécu, et de mettre des mots sur les émotions ressenties. Je suis heureux que des images puissent compléter nos récits », explique Mathieu.

Un défi motivé par le contexte du COVID

Sans course à l’international pour 2020, Mathieu Blanchard a eu l’idée de ce défi hors norme pour se garder motivé et continuer d’inspirer la communauté. Pour le réalisateur Jérôme Binette, ce projet a été l’occasion de réaliser son premier film d’aventure, ce qui allait aussi se révéler un défi technique et et physique pour arriver à suivre l’athlète dans les endroits parmi les plus reculés et difficiles d’accès du Québec.

Mathieu Blanchard explique qu’il avait entrepris ce projet ambitieux pour montrer que l’on peut s’adapter à une situation difficile et hors de notre contrôle de manière positive. « Ce film parle de l’importance de la cohésion d’équipe, de la valeur du temps, de l’audace, de la patience, de la confrontation avec nos peurs, de la capacité d’adaptation et, enfin, de la beauté de la nature Québécoise. Je pense que ça peut parler et rejoindre vraiment tout le monde et pas seulement les coureurs », croit Mathieu Blanchard en invitant tous les gens intéressés à ne pas manquer l’occasion de voir le film.

Jérôme Binette abonde dans le même sens. « Avec Confiné, je ne voulais pas tomber dans les clichés de l’ultra-trail : souffrance, pieds détruits, etc… Je voulais raconter une histoire où Monsieur Madame Tout le Monde allait s’y retrouver et qui allait se reconnaître dans l’aventure de Mathieu. »

Le film, qui a été entièrement financé par Jérôme Binette, sera à l’affiche au cinéma le Clap à Ste-Foy ainsi qu’au cinéma du musée à Montréal en novembre prochain. D’autres salles s’ajouteront prochainement. 

À propos de Mathieu Blanchard

Né en France et ayant grandi en Guadeloupe où ses parents dirigeaient une école de plongée sous-marine, Mathieu Blanchard a habité plusieurs années au Québec, où il a découvert un intérêt pour la course en sentier et l’ultramarathon. Dès 2016, en total inconnu, il a gagné le 80 km de l’Ultra-Trail Harricana du Canada™, prélude à une longue suite de victoires toujours plus impressionnantes. Depuis, il a remporté presque tout sur la scène québécoise et se classe aujourd’hui dans l’élite mondiale de course en sentier avec des performances exceptionnelles, notamment à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Notons que Mathieu est aussi connu pour sa participation à la très populaire émission française de télé-réalité Koh-Lanta, qui a été diffusée à l’automne 2020. 

À propos de Jérôme Binette

Engagé de nature, le réalisateur Jérôme Binette cherche toujours à donner un sens à ses images. Selon lui, le succès d’un film réside dans sa capacité à s’aligner avec la réalité de son sujet, afin que d’autres puissent s’y reconnaitre et s’y identifier. Cet adage l’a amené à collaborer avec des personnalités, athlètes et artisans de premier plan. Il a collaboré sur des séries documentaires tel que NHL Revealed (CBC), The Ultimate Fighter (FOX Sport), Génie de l’extrême (SRC) et pour des grandes marques Petzl, Tourisme Savoie Mont-Blanc, Atout France, Reitmans Canada, MEC et bien d’autres. Également sportif à ses heures, il a la connaissance et la sensibilité pour intéresser coureur et non-coureur à l’aventure de Mathieu.

Dans le cadre de la programmation 2021 d’Espace pour la vie, le Planétarium Rio Tinto Alcan est très fier de présenter le film Voyageurs stellaires : la vie en orbite. Cette production de Felix & Paul Studios, en collaboration avec TIME Studios, adaptée pour la projection sur dôme 360^o avec le soutien de l’équipe de production du Planétarium Rio Tinto Alcan, révèle le quotidien peu ordinaire des astronautes sur la Station spatiale internationale (SSI).  Lauréate aux Primetime Emmy Awards 2021 dans la catégorie « Outstanding Interactive Program », cette production est la plus ambitieuse jamais filmée dans l’espace.
 
Afin de documenter la vie en orbite, Felix & Paul Studios a fourni une caméra de réalité virtuelle zéro gravité à des astronautes à bord de la SSI, notamment à David Saint-Jacques. Tourné entièrement à bord de la SSI, ce film saura nourrir la curiosité de tous et toutes quant aux défis que représente la vie en apesanteur dans un milieu exigu.
 
Voyageurs stellaires : la vie en orbite, premier épisode de la production, nous fait découvrir les astronautes Anne McClain, David Saint-Jacques, Christina Koch et Nick Hague alors qu’elles et ils doivent affronter la désorientation liée à l’apesanteur et réagir à des situations potentiellement catastrophiques en mettant à profit leurs années d’entraînement. Les spectatrices et spectateurs vivront le caractère extrême de l’expérience unique vécue par les astronautes.
 
Grâce à la projection à 360⁰ sur les dômes, toutes et tous vivront une expérience immersive riche en émotions en famille ou entre ami.e.s. Sans oublier les nouveaux projecteurs de types laser qui augmentent significativement la résolution des images et offrent une luminosité dix fois supérieure pour explorer les beautés de l’espace dans toute leur splendeur.
 
Cette première partie préparera les aventuriers et aventurières à la suite du film, qui paraîtra en 2022 : la sortie dans l’espace.
 
Le film Voyageurs stellaires : la vie en orbite sera à l’affiche dès le 28 septembre au Planétarium Rio Tinto Alcan. Pour connaître l’horaire des films.