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Drogues en entreprise: questions fréquentes.

Les drogues en milieu de travail suscite toujours plusieurs questions au sein des entreprises. On vous a préparé aujourd’hui quelques éléments importants et des réponses aux questions les plus fréquentes. 5 éléments à considérer pour le dépistage de drogues en entreprise

La formation dépistage de drogues et médicaments en entreprise est importante dans un monde du travail de plus en plus exigeant, les enjeux de la santé et de la sécurité au travail sont cruciaux. Au cœur de ces préoccupations, la consommation de drogues en entreprise fait l’objet d’une attention toute particulière.
 1- Pourquoi est-ce important ?
La consommation de drogues au travail peut avoir des conséquences désastreuses. Non seulement cela peut affecter la productivité et la qualité du travail de l’employé consommateur, mais cela peut également créer un environnement de travail dangereux, en augmentant les risques d’accidents.De plus, cela peut également avoir des implications juridiques pour l’entreprise, notamment en cas d’accident lié à la consommation de stupéfiants. C’est pourquoi il est crucial pour les entreprises de mettre en place des stratégies de pour la formation dépistage stupéfiants en entreprise
2- Le rôle des employeurs et des managers
Les employeurs et les managers jouent un rôle crucial dans la prévention et la détection de la consommation de drogues en entreprise. Ils sont souvent les premiers à remarquer les signes de consommation chez un employé, et ont la responsabilité d’intervenir de manière appropriée.Cela peut impliquer de discuter avec l’employé, de le référer à un professionnel de la santé ou à un programme d’aide, et de prendre des mesures disciplinaires si nécessaire.
3- Identifier les signes de consommation de drogues
La première étape de la formation est de familiariser les participants avec les signes de consommation de drogues. Il peut s’agir de changements physiques ou de comportement, tels que des pupilles dilatées, des tremblements, une désorientation, des changements d’humeur, un isolement social, ou une baisse de performance.En apprenant à identifier ces signes, les participants pourront intervenir rapidement et de manière appropriée en cas de suspicion de consommation.
4- Savoir intervenir de manière appropriée
Après avoir assimilé les signes de consommation et les aspects juridiques, la formation se penche sur les interventions appropriées. Cela implique l’apprentissage des techniques de dépistage, la communication avec les employés concernés, la référence à des professionnels de la santé ou des programmes d’aide, et la mise en place de mesures correctives ou disciplinaires, si nécessaire.La formation offrira des scénarios de cas pour aider les participants à comprendre comment aborder un employé soupçonné de consommation de stupéfiants, comment mener une conversation constructive et empathique, tout en respectant les droits de l’employé. De plus, la formation permettra de comprendre comment maintenir un équilibre entre le respect de la confidentialité de l’employé et la protection de la sécurité de l’entreprise.
5- Mettre en place une politique de prévention
La dernière étape de la formation met l’accent sur la mise en place d’une politique de prévention en matière de consommation de drogues. Cette politique peut comprendre des mesures telles que l’éducation des employés sur les dangers de la consommation de drogues, la promotion de modes de vie sains, l’encouragement à la consultation de professionnels en cas de besoin, et la mise en place d’un environnement de travail sûr et respectueux.Une politique de prévention efficace nécessite une communication claire et régulière avec les employés, un soutien aux employés qui luttent contre la dépendance, et la mise en place de mécanismes de signalement confidentiels pour les employés qui suspectent une consommation chez leurs collègues.La formation fournira des conseils pratiques et des exemples de politiques de prévention, et aidera les participants à développer une stratégie adaptée à leur entreprise.
La responsabilité collective
Il est important de noter que la prévention et le dépistage de la consommation de drogues en entreprise est une responsabilité collective. Les employeurs, les managers et les employés doivent tous participer à la création d’un environnement de travail sûr et sain.Cela signifie être attentif aux signes de consommation chez les collègues, soutenir les employés qui luttent contre la dépendance, et respecter les politiques de l’entreprise en matière de consommation de drogues.

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Les sites web mal conçus font grimper les dépenses publicitaires des entreprises de construction jusqu’à 400 %.

Les entreprises de construction qui ont des sites web mal conçus paient jusqu’à 400 % plus cher pour les publicités Google Ads chaque jour. La majorité des compagnies de construction optent pour des sites web préfabriqués ou réalisés par des agences ne disposant que de designers graphiques. Malheureusement, ces options ne sont pas optimales et ne fournissent généralement pas les résultats escomptés. Pour éviter des coûts supplémentaires inutiles, il est essentiel pour les entreprises de construction de disposer d’un site web soigneusement conçu.

L’importance d’un site web bien conçu

L’importance d’un site web bien conçu ne peut être sous-estimée. Bien que les plateformes de création de sites web en ligne proposent de nombreuses options, l’accumulation de fonctionnalités complexes conduit souvent à un code source lourd et peu personnalisé. Afin de répondre aux besoins de diverses industries et utilisateurs, ces sites web doivent être compatibles avec de nombreux autres sites. Malheureusement, cela entraîne un surcoût considérable pour les publicités Google Ads, pouvant atteindre une majoration de près de 400 % pour la plupart des entreprises de construction.

 

Pour éviter ces coûts supplémentaires et optimiser votre présence en ligne, il est recommandé de faire appel à une agence web telle que Delisoft, qui dispose d’une équipe de programmeuse.eur.s et de spécialistes en référencement pour garantir un classement élevé sur Google. Une fois que vous disposez d’un site web à la fois performant aux yeux de Google et attrayant pour vos futur.e.s client.e.s, vous avez déjà une moitié de la combinaison parfaite.

 

Performance SEO

L’autre moitié de la combinaison parfaite réside dans la performance SEO qui est effectuée à l’extérieur de votre site web : les liens entrants, le trafic et plusieurs autres facteurs. En effet, elle complète la conception de votre site web en améliorant votre visibilité en ligne grâce à des facteurs tels que les liens entrants et le trafic. Ces éléments déterminent le « Google Score » de votre site web, qui est basé sur la performance de vos pages, votre positionnement en SEO et la qualité des annonces payantes diffusées sur votre site.

Par exemple, une page d’atterrissage mal programmée pour une annonce Google Ads entraîne une pénalité. Il est donc facile de perdre des points plutôt que d’en gagner. Si votre Google Score est de 1/10, vous paierez jusqu’à 400 % de plus. En revanche, un Google Score de 10/10 vous permettra de bénéficier de réductions allant jusqu’à 50 %.

On fait comment?

La solution réside donc dans l’investissement initial dans un site web de qualité pour économiser du temps et de l’argent à long terme. Imaginons que vous investissiez 2 000 $/mois dans un site web avec un Google Score de 1/10, tandis que votre concurrent, qui n’a dépensé que 250 $/mois, obtient les mêmes résultats, voire de meilleurs résultats, avec un Google Score de 10/10. Il est donc essentiel pour les entreprises de construction de comprendre l’importance d’un site web bien conçu pour éviter des dépenses publicitaires inutiles et obtenir un meilleur classement dans les résultats de recherche Google.

Vous souhaitez économiser sur vos coûts publicitaires tout en améliorant votre présence en ligne ? Laissez Delisoft prendre les rênes ! Nos expert.e.s en création web et référencement sont là pour vous aider à concevoir un site web sur mesure qui répondra à tous les besoins spécifiques de votre entreprise de construction. Ne perdez pas une minute de plus et contactez-nous dès maintenant pour propulser votre entreprise vers le succès en ligne! Vous pouvez également obtenir un diagnostic gratuit de votre site web actuel avec notre expert web Pierre-Luc Delisle.

DEVENIR PÈRE SOLOPARENTAL : L’AVENTURE HORS DU COMMUN DE PIERRE-LUC DELISLE!

Selon le Code Civil du Québec, il n’est pas encore totalement l’égale d’avoir recours aux services d’une mère porteuse, bien qu’il existe désormais « la gestation pour autrui », un accord mutuel selon laquelle une femme accepte de porter volontairement l’enfant d’un couple ou d’une personne.

Mais ne devient pas père soloparental qui veut. Le jeune homme d’affaires Pierre-Luc Delisle à la tête de Delisoft, nous explique que dans la majorité des adoptions, les prérequis sont extrêmement sévères : « Il faut posséder sa propre maison et qu’une chambre soit déjà prête pour le bébé. Il y a une multitude de détails à gérer avant que le tout soit en règle pour l’arrivée de l’enfant. Ce qui risque malheureusement d’en décourager plus d’un. » La pandémie de la COVID-19 n’a certes pas aidé le processus pour ceux et celles qui désiraient adopter en 2020-2021 . À l’époque, plusieurs aéroports étaient fermés, alors que dans tous les services gouvernementaux, les délais d’attente étaient interminables.

Adopter son propre enfant

C’est pour ces raisons que Pierre-Luc a eu recours aux services d’une mère porteuse pour réaliser son rêve et qu’il a dû adopter son propre enfant : « Il a même fallu que la mère accouche en Ontario », poursuit-il. « Car ici au Québec, le nom de la mère doit obligatoirement figurer sur le certificat de naissance, ce qui n’est pas le cas chez nos voisins ontariens.» Et pourquoi ne pas adopter un enfant de la DPJ? « Il faut absolument que tu sois un couple de deux personnes », répond-t-il. : « Ça n’a aucun bon sens! Au mieux, il y a des délais incommensurables. De plus, la majorité des centres d’adoption refusent les conjoints de même sexe et encore moins une personne seule. »

Par expérience, Pierre-Luc vous dirait qu’il est primordial de choisir une mère porteuse de confiance, qui a pleine conscience de l’aventure dans laquelle elle s’embarque. Si elle réalise dès le départ que son geste s’avère une bonne action pour autrui et pour le futur enfant, les relations risquent d’être bien différentes. Pour que sa fille Jadore (oui, c’est son prénom!) qui a déjà 18 mois, obtienne facilement sa carte d’assurance maladie du Québec, elle a dû être considérée comme un enfant « adopté » aux yeux de la RAMQ, puisque tous les détails du processus d’une mère porteuse ne sont pas encore à jour et uniformisés. Dans le cas de la fécondation in vitro, même si le Québec a récemment débloqué des fonds pour développer et offrir cette méthode, nous sommes encore bien en retard dans le domaine. Surtout en vertu de la loi : « Tant au niveau de la gestation, que de la naissance de l’enfant », précise-t-il. « Une fois de plus, tout est une question de délais sans fin. »

La fameuse question

Si les mères porteuses sont de plus en plus présentes dans les médias et qu’elles s’incrustent petit à petit dans nos mœurs, il n’en reste pas moins qu’il s’agit encore d’un véritable débat dans notre société. Bien que le dossier progresse au Québec, la naissance de Jadore devient rapidement un sujet de conversation lorsqu’il croise des gens. La grande majorité lui pose la même question : combien ça coûte? Tu n’avais pas peur qu’elle garde l’enfant? Que penses-tu des fameux stéréotypes? Tout ça le fait bien rire à chaque fois. Il répond toujours qu’il n’y a pas de prix pour réaliser ses rêves. Qu’après avoir mis tout son cœur et toute son âme dans sa réussite professionnelle et la construction de ses entreprises à succès, il lui fallait réaliser le plus gros projet de sa vie.

Pour y parvenir, Pierre-Luc a dû grandement se documenter sur le sujet via de fastidieuses recherches, dans lesquelles il a consacré énormément de temps. Il a également su économiser l’argent qu’il lui fallait et s’est finalement lancé dans cette grande aventure : « Plusieurs me demandent aussi si la petite est heureuse sans la présence de sa maman. Laissez-moi vous dire que Jadore est drôlement bien entouré par une grand-maman, une tante, une marraine et même une parraine qui l’aiment inconditionnellement. Ce n’est pas les présences féminines qui manquent chez nous! Je désirais ce bébé et j’étais prêt à lui consacrer du temps, de l’énergie et de l’amour, dans le but de lui offrir beaucoup de bonheur. »

Le plus beau cadeau du monde

Dans quelques années, le jeune père racontera à sa fille que papa désirait un enfant plus que tout au monde et qu’une gentille dame a prêté « sa maison » pendant neuf longs mois, pour que papa puisse réaliser son rêve et recevoir le plus beau cadeau du monde : la vie. Et c’est là toute la beauté de cette histoire!

Une histoire qui sera aussi disponible pour les adultes dans quelques mois directement sur le site web de Pierre-Luc Delisle.

Reconstruire le lien entre les agriculteurs et leur communauté

Le Réseau des fermiers.ères de famille (RFF) souhaite réagir à la récente annonce de la Ferme les Bontés de la Vallée, membre du  réseau, de prendre une pause cette année dans le but d’assurer la pérennité de son projet avec un nouveau modèle plus près des principes de l’agriculture soutenue par la communauté (ASC), une façon de cultiver et de se nourrir à laquelle notre réseau adhère et qui vise à créer un lien de solidarité entre les agriculteurs.trices et leurs communautés. 

Cette décision est venue d’un constat qui est vécu par plusieurs fermes de notre réseau, le lien entre les fermiers.ères et les citoyens.nes doit être réimaginé pour garantir la viabilité d’une agriculture résiliente, respectueuse des sols et de la biodiversité. Dans une communication envoyée aux abonné.es de la ferme, les propriétaires Mélina et François ont envoyé un cri du cœur dans lequel ils soulignent que la charge de travail et mentale sont devenues trop importantes pour être ignorées. 

« Nous souffrons des interminables heures de travail en haute saison qui varie entre 60 à 80 heures par semaine durant 6 mois et de la pression constante d’avoir à tout assumer. Les étés passent et nous avons l’impression d’être dépossédés d’un temps précieux que nous devrions prendre avec nos enfants encore jeunes », déplore François D’Aoust,  copropriétaire de la ferme les Bontés de la Vallée.

Le couple a exploré plusieurs pistes de solution pour tenter de surmonter les défis auxquels ils font face. Notamment, celle d’engager de nouveaux employés, mais cette solution s’avère impossible dans le contexte financier de la ferme et économique du Québec. L’embauche de nouveaux employés forcerait la ferme à augmenter les prix, ce qui est difficilement conjugable avec l’inflation, la compétition et avec le désir de conserver l’accessibilité de leurs légumes avec les citoyen.nes moins fortunés. 

Par conséquent, la ferme souhaite plutôt prendre une toute autre direction qui consiste à instituer un nouveau contrat entre leur ferme et la communauté qu’elle nourrit. Notamment par la formation d’une coopérative et d’une fiducie pour gérer la ferme, d’assemblées communautaires et de contributions variables pour permettre à toustes de mettre la main à la terre selon leur moyen. Il s’agit en quelque sorte d’une alliance où les partis s’entendent sur une vision et un but communs, et sur la manière de les concrétiser. 

« Nous croyons que nous devons être plus nombreux à connaître et comprendre les exigences du projet nourricier que constitue une ferme, et surtout d’en partager la responsabilité. Nous aimons l’idée partagée par le fermier américain, Trauger Groh, selon laquelle la prospérité des fermes doit être l’affaire de tous, et pas seulement des agriculteurs et des agricultrices. Ce que nous proposons, en somme, c’est de faire communauté. Une idée toute simple, mais complètement marginale et à mille lieues du chacun pour soi de notre organisation sociale que nous avons si bien intériorisée », explique Mélina Plante, copropriétaire de la ferme les Bontés de la Vallée.

Renouveler l’agriculture soutenue par la communauté

Le Réseau des fermiers.ères de famille souhaite exprimer son soutien à Mélina et François quant à la situation difficile à laquelle ils doivent faire face, mais également aux solutions qu’ils ont partagées qui sont en phase avec les valeurs de notre réseau et avec le projet de société que propose notre Manifeste de la résilience

« Nous croyons que pour surmonter les défis de l’avenir et assurer notre résilience face à ceux-ci, il faut que notre société reconnecte avec son alimentation, son agriculture et son territoire. L’avenir de l’agriculture doit devenir l’affaire de tous et toutes. Heureusement, plusieurs actions sont possibles pour les citoyens, les citoyennes et les gouvernements qui souhaitent s’impliquer davantage pour cette cause », a déclaré Léon Bibeau-Mercier, président de la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique.

Notamment, chaque citoyen.ne peut soutenir et exiger la transformation de l’industrie agroalimentaire; en s’engageant auprès d’un.e fermier.ère de famille, en fréquentant les marchés fermiers et les épiceries bio-locales, en variant son alimentation avec les saisons, en exigeant des municipalités qu’elles se dotent de plates-bandes comestibles et de lieux alimentaires publics, en remplaçant son gazon par des plantes aromatiques, médicinales, mellifères ou potagères, en s’impliquant dans le choix des ingrédients servis dans les écoles et dans les centres hospitaliers.

En ce qui concerne les gouvernements, ceux-ci pourraient faciliter l’accès à la terre, offrir un financement sensé des entreprises agricoles, réviser les normes sanitaires et les lois sur les quotas, offrir un appui ferme et sans équivoque à l’agriculture biologique, multiplier les marchés publics, faire la promotion et soutenir la distribution des aliments en circuit court, modifier les programmes éducatifs pour qu’ils soient axés sur la nature et l’alimentation locale, pour n’en nommer que quelques.unes.

L’été de la Revanche du Divertissement !

Dans le monde entier, la pandémie a porté un coup dur à l’industrie du spectacle au cours des deux dernières années. Au milieu des vagues récurrentes de COVID-19, les gens ont cherché davantage de divertissements à la maison, souhaitant éviter les grands événements en personne.

Mais après tant de temps d’isolement, les amateurs de divertissement ont pris leur revanche !

« Jamais nous n’aurions pu imaginer être aussi occupés cet été, surtout pendant les mois les plus sombres de la pandémie, alors que la société n’était même pas sûre de s’en sortir. » a déclaré Jean-Olivier Dalphond, associé chez PixMob. Depuis la réouverture de son bureau de Montréal au début de l’année, PixMob a vu un boom dans les tournées musicales, les événements sportifs, les festivals et autres rassemblements à grande échelle et ils veulent TOUS amener leur expérience au niveau supérieur.

Depuis que les restrictions ont été levées, les gens veulent vivre en grand et profiter au maximum de chaque opportunité. Vous avez probablement entendu parler du Revenge Travel (le phénomène mondial des personnes qui réservent de grands voyages pour se venger de la pandémie et rattraper le temps perdu), nous constatons aujourd’hui la même soif d’expériences plus grandes, plus audacieuses et plus extraordinaires dans le secteur du divertissement. La possibilité d’assister à un spectacle, de faire partie d’une foule et de se sentir uni de manière unique est plus précieuse aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été auparavant. Les artistes qui ont également été isolés veulent être généreux dans leurs prestations et trouver de nouveaux moyens de renouer avec leurs fans.
À l’échelle mondiale, Live Nation a déclaré avoir promu plus de 12 500 concerts pour 33,5 millions de fans pour le deuxième trimestre de 2022, chacun en hausse de plus de 20 % par rapport au deuxième trimestre de 2019, ce qui prouve que la dynamique est réelle.
Cet été, nous avons vu des fans enthousiastes se présenter en masse à des festivals de grande envergure (tels que Osheaga ou FEQ), des spectacles et des rassemblements intimes. PixMob a été le témoin direct de cette Revanche du Divertissement lors des nombreux spectacles qu’ils ont illuminés tout au long de l’été, de Coldplay à Bad Bunny, Imagine Dragons à The Weeknd… et au Chromatica Ball de Lady Gaga. Ce samedi, PixMob sera de retour au Centre Bell de Montréal pour illuminer le concert de Karol G. Une étape unique puisque leur dernier événement au Centre Bell a eu lieu lors de la finale des Play-Offs des Canadiens de Montréal, où ils ont été chargés de faire en sorte que les 3500 fans autorisés à entrer dans le stade en pleine pandémie de 2021 se sentent comme une foule de 35 000 personnes.

En regardant vers l’avenir, tous les signes continuent de montrer une forte demande des fans. Le temps nous dira si cette énergie se maintiendra pendant les mois d’hiver plus froids et généralement plus lents, mais nous espérons que les amateurs de divertissement continueront à prendre leur revanche.

JOURNAL déclaration de l’artiste

Écrire dans son journal est l’un des actes les plus intimes qui soient. Toute ma vie, je me suis tourné vers l’écriture comme moyen de rassembler mes pensées et d’explorer mes émotions.

“Cher journal “

Ces deux petits mots démarrent une conversation, un récit ou un échange honnête avec soi-même et qui n’est destinéàêtreluparpersonned’autre. C’estunespaceoùiln’yaaucunepossibilitédemodifieroudesupprimer quoi que ce soit.

En septembre 2021, j’étais en quête d’authenticité. J’avais soif de vérité. Je ne voulais pas que tout soit trop organisé ni trop calculé. C’est là, au travers de mon écriture, que mes autoportraits ont pris naissance.

J’avais besoin de me redécouvrir.

Quelles sont mes plus belles qualités et quels sont mes pires défauts ? Quelles sont mes bons et mes mauvais côtés ? Étais-je prêt à les accepter, à les assumer et à les partager ? Je savais qu’en explorant ces questions, en étant honnête et parfois brutal avec moi-même, j’allais explorer de nouveaux horizons.

Un autoportrait n’est-il pas une perturbation de la perception de soi?

J’ai toujours peint ma vérité avec mes sentiments les plus profonds, mais souvent par le biais de portraits des autres. Parfois même au travers de sujets très délicats.
Je pouvais ainsi me cacher derrière mon œuvre.

Avec cette série, il n’y a pas de masque. Il n’y a pas de voile. Il n’y a que moi.

Ces tableaux sont authentiques et sont une grande partie de qui je suis. C’est pourquoi chaque tableau est simplement intitulé « Journal Entry ». Je veux que le spectateur ait sa propre interprétation de l’œuvre sans l’influence d’un titre que j’aurais choisi.

Dans ces nouvelles œuvres, j’en ai profité pour explorer différents styles techniques. Chaque œuvre est réalisée de manière unique conformément à la technique de la spatule ou du pinceau fin, que ce soit dans le figuratif ou dans l’abstrait.

Chaque portrait est une représentation visuelle d’un extrait de mon journal. Derrière chaque toile se cache le texte qui a inspiré sa création. Je crois que les meilleures œuvres d’art sont un reflet de notre vulnérabilité. Tout comme la musique et la danse, les œuvres qui résonnent réellement sont celles qui proviennent d’un lieu authentique.

Je veux que les gens s’infiltrent dans ma vie de cette façon: on ne tourne pas autour du pot.

Je souhaite que le spectateur s’identifie aux œuvres et se pose des questions. Mais en plus, je veux que les œuvres soient simplement une représentation de ma vie telle qu’elle est. Parfois, ce n’est pas la vie en rose. Les expériences sont souvent incroyables et, comme la vie, l’amour est compliqué…Mais je finis toujours par sourire…

-YUNUS CHKIRATE, AOÛT, 2022

KIROUAC & KODAKLUDO | GAME OVER

Salut cher public,

Les spectacles Les Gradins : Open World seront nos deux derniers shows ensemble.

Pour Ludo, «c’est le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle vision, d’un nouveau son. Créer une nouvelle identité me trottait dans la tête. J’avais envie de me donner à fond et d’explorer une nouvelle approche musicale. J’ai hâte à ce qui s’en vient, mais je suis aussi très nostalgique que Kirouac et Kodakludo tire à sa fin. Je suis infiniment reconnaissant de l’expérience et le plaisir que m’aura apporté cette aventure. Merci Paul de m’avoir embarqué dans ton monde et tes folies.  »

Pour Paul, « c’est le début d’une pause indéterminable ou d’une retraite indéterminée. J’arrive toujours pas à mettre les mots sur ce dont j’ai besoin : je sais pourquoi, mais je sais pas comment. Je m’étendrai pas sur les raisons du pourquoi, j’en ai déjà parlé en entrevue avec le temps et la nuance que ça me permettait, pis si on se croise dans la rue, ça me fera plaisir de vous en parler. En tout cas, je vais prendre un bon moment pour me retirer de la musique, pour essayer autre chose et guérir, et peut-être que c’est pour toujours, peut-être que ce l’est pas, mais je sais que c’est le début de quelque chose et la fin de Kirouac, de Kirouac & Kodakludo, des Gradins. »

« Les Gradins » parle de l’aspect éternel et ininterrompu du cycle créatif. À nos yeux, c’est la concrétisation parfaite du début et de la fin d’une carrière, synthétisés à travers une œuvre. Mais de manière plus importante, « Les Gradins : Open World », c’est le moment idéal pour tirer notre révérence. On sera parti au sommet de notre Montagne personnelle. Ce spectacle, c’est le projet sur lequel on a mis le plus d’énergie, de créativité : c’est tout ce qu’on est, tout ce qu’on a fait, montés ensemble sur les plus grandes scènes qu’on aura jamais headline. Ça va être un moment émotif, vivant, fantasmagorique, jamais vu, et on espère vraiment toustes vous y voir.

On se quitte avec un amour et un respect continus l’un pour l’autre. On s’est trouvés à un moment où on avait chacun besoin d’un sidekick et c’est une rencontre créative et amicale qui aura complètement chamboulé nos vies. On a avancé « quatre mains sur le volant du bolide » pendant l’une des périodes les plus enrichissantes et gratifiantes, en trouvant à chaque moment de doute un refuge dans le yang à notre ying. On ne pourrait pas non plus tirer notre révérence sans reconnaître le travail crucial de la femme sans qui ce projet n’aurait jamais vu le jour : Barbara, notre gérante, amie, confidente, productrice, metteur en scène. Grâce à toi Barb, on est allés mille fois plus loin qu’on aurait rêvé d’aller, on a vu et fait tout ce qu’on voulait faire, et cette scène finale, on l’interprète et on la réalise toustes ensemble, avec la même joie avec laquelle on a commencé. On te remercie du plus profond de nos cœurs et on remercie tout ce qui règne plus haut de t’avoir mis sur notre chemin.

Mais surtout, on est tellement reconnaissants envers vous, notre public, ceuze qui nous arrêtent dans la rue, qui viennent aux spectacles, qui partagez avec nous les victoires et les vers d’oreille. À travers la musique, on a pu connecter avec des inconnu•es aux quatre coins du Québec, on a réalisé nos rêves, on a créé des souvenirs, pour nous et pour vous. Vous êtes « tout ce qui a de vrai ».

On a tellement hâte de partager la scène une dernière fois ensemble. On a hâte de vivre ça avec vous.

Le jeu finit. Le cycle recommence.

Longue vie,

K&K


La représentation montréalaise, Les Gradins : Open World, aura lieu au Club Soda le 26 août 2022. Billets ICI 

La représentation de Québec, Les Gradins : Open World, aura lieu à l’Impérial Bell le 7 septembre 2022.
Billets ICI 

ESPACE GO : Sept spectacles d’autrices québécoises aux écritures fortes pour la nouvelle saison 2022-2023 dévoilée aujourd’hui

La saison 2022-2023 du Théâtre ESPACE GO compte sept spectacles d’autrices québécoises aux écritures fortes, dont les imaginaires foisonnants nous transportent dans des récits de l’inattendu. 
Dans L’ART DE VIVRE de Liliane Gougeon Moisan, June aspire à sortir de son cadre de vie propre et formatée de jeune professionnelle et fait littéralement éclater les murs qui la séparent de ses voisins pour entrer en contact avec eux. Dans OKINUMÉmilie Monnet cherche à comprendre le sens d’un rêve dans lequel un castor géant lui apparaît comme un guide apportant sa médecine pour soigner la maladie qui entrave sa gorge. Dans LA FUREUR DE CE QUE JE PENSE, sept femmes déploient leurs chants pour raconter l’effroi de vivre de Nelly Arcan, c’est-à-dire d’habiter un corps de femme. Dans NEECHEEMUSÉmilie Monnet et des artistes qu’elle affectionne cherchent à briser les frontières en partageant des conceptions de l’Amour et de l’érotisme issues de peuples autochtones et de communautés afrodescendantes. Dans LE TRAITEMENT DE LA NUIT d’Evelyne de la Chenelière, les mots prennent vie et se jouent de nous pour créer un monde étrange dans lequel une jeune fille projette d’assassiner ses parents avec le jardinier. Dans LES DIX COMMANDEMENTS DE DOROTHY DIX de Stéphanie Jasmin, une femme revient sur ses 100 ans d’existence de femme au foyer et de mère d’une famille trop nombreuse et réalise qu’elle a fait de son mieux en suivant les Dix commandements pour être heureuse de la journaliste Dorothy Dix. Dans L’ÉCOUTE D’UNE ÉMOTION de Marie-Laurence Rancourt, une femme sort du cadre de son émission de radio et trouve les mots qui permettront à l’auditoire de prendre la mesure du désir qui l’a submergée depuis sa rencontre avec un homme que tout sépare d’elle.
La saison 2022-2023 du Théâtre ESPACE GO permettra également au public de retrouver au cœur de la programmation les quatre artistes en résidence à ce jour : Sophie Cadieux, Evelyne de la Chenelière, Solène Paré et Émilie Monnet.
1er au 18 septembre 2022L’ART DE VIVRE
June, Bianca, Ingrid et Jordan sont voisins, mais ils ne se connaissent pas. Dans le confort de leurs condos tout frais construits, ces jeunes professionnels appliquent avec conviction les poncifs d’une époque qui les a modelés : réno, déco, alimentation bio, exercice physique et saines habitudes de vie. Mais bientôt s’ouvriront les cloisons. Une série d’incidents poussera le quatuor vers un étrange et troublant retour à la Nature.
L’ART DE VIVRE  se niche quelque part entre les pages d’un catalogue Ikea et celles d’un guide de la bonne ménagère, version 2022. Dans ce premier texte, récipiendaire du prix Gratien-Gélinas en 2019, l’autrice québécoise Liliane Gougeon Moisan ausculte notre  monde avec cruauté, sensibilité et humour. À l’insouciance du présent, elle oppose la beauté trouble de l’avenir. Pour prendre parole avec elle et donner vie à ce somptueux décor intérieur, le Théâtre PÀP a invité la metteuse en scène Solène Paré, dont le public d’ESPACE GO a pu voir les pièces LES LOUVES et LA BRÈCHE. Pour interpréter cette nouvelle création qui s’annonce pour le moins colorée et déjantée, elle a réuni Simon Beaulé-BulmanLarissa CorriveauRaphaëlle Lalande et Tatiana Zinga Botao.
Une création du Théâtre PÀP, avec la collaboration d’ESPACE GO
4 au 22 octobre 2022
OKINUM
Émilie a un barrage dans la gorge, un amoncellement d’ossements d’arbres (okinum, en anishnaabemowin). Un castor géant lui apparaît en songe, comme un guide offrant sa médecine. En cherchant à comprendre le sens de ce rêve récurrent, elle fait émerger les voix et les savoirs enfouis à même son corps pour mieux comprendre d’où elle vient et ce dont elle a besoin.  En puisant à même sa propre expérience, l’artiste pluridisciplinaire Émilie Monnet livre une réflexion intime sur la notion de barrages intérieurs, métaphore poétique de la maladie qui entrave nos corps. Alliant l’art de la performance, de l’environnement sonore en direct et de la narration visuelle, elle propose une expérience immersive en trois langues (français, anishnabemowin, anglais) dans laquelle le théâtre, le son et la vidéo sont réunis au moyen d’une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante. Elle tisse une série de tableaux oniriques, où l’espace-temps n’est pas conçu de façon linéaire, véritable témoignage d’une filiation qui inspire. Pour cette version définitive de son spectacle, Émilie sera accompagnée sur scène de Jackie Gallant qui cosigne la mise en scène avec elle et Sarah Williams. Une création d’Onishka, avec la collaboration d’ESPACE GO
8 novembre au 3 décembre 2022LA FUREUR DE CE QUE JE PENSE
Nelly Arcan était une femme exposée, offerte au regard des autres sans retenue, fragilisée à la fois par l’œil scrutateur des voyeurs  et par sa propre absence de pudeur littéraire. En l’espace de huit ans, cette jeune femme a déployé son chant, créé une œuvre et s’est retirée. Juste le temps de poser les bonnes questions. Celles qui dérangent. Celles qui disent la fureur en dedans. Sept femmes, sept « Schtroumpfettes » comme Nelly se plaisait à les appeler, racontent l’effroi de vivre de l’auteure, c’est-à-dire d’habiter un corps de femme. Exposé et convoité. Elles témoignent de ce désir commun d’être LA Schtroumpfette. Unique. Désirée. La pièce LA FUREUR DE CE QUE JE PENSE a été créée il y a 10 ans dans le cadre de la résidence d’artiste de Sophie Cadieux. La comédienne avait alors souhaité explorer le territoire intime de l’œuvre de Nelly Arcan et faire entendre sa pensée autrement que par le spectre de la sexualité spectacle. Pour donner corps aux mots, elle et la directrice artistique Ginette Noiseux ont fait appel à la metteure en scène Marie Brassard, qui dirigeait d’autres interprètes pour la première fois : Christine BeaulieuSophie Cadieux,  Larissa CorriveauEvelyne de la ChenelièreJohanne HaberlinJulie Le Breton et Anne Thériault. Ce spectacle signature d’ESPACE GO a marqué l’histoire de notre théâtre. Il a  par la suite été présenté en Europe et au Japon et nous rêvions depuis longtemps de pouvoir le faire découvrir – ou revoir à nouveau – au public québécois. Une coproduction d’ESPACE GO et Infrarouge
19 au 21 janvier 2023NEECHEEMUS
Nichimus veut dire « mon amour » en anishnaabemowin. Pour sa deuxième année en tant qu’artiste en résidence au Théâtre ESPACE GO, l’autrice et metteure en scène Émilie Monnet propose au public un événement festif réunissant des paroles intergénérationnelles de femmes inspirantes et inspirées autour du thème de l’Amour et de l’érotisme. À l’occasion de trois soirées ludiques et engagées, les artistes partageront leur conception de l’amour et de la sexualité à travers un geste artistique ou une prise de parole spontanée. Toutes ces propositions seront liées par la musique de Frannie Holder. Une coproduction d’ESPACE GO et Onishka 
7 mars au 2 avril 2023
LE TRAITEMENT DE LA NUIT
Léna est venue au monde un jour plein de lumière. Elle ne l’a pas aimé. À la nuit tombante, ses parents, Bernard et Viviane, prennent leur repas en admirant la splendeur de leur propriété qui, grâce aux bons soins de Jérémie, leur nouveau jardinier, les fait se projeter dans un paysage infini. Léna surgit, de retour d’une nouvelle fugue, mais le couple fait comme si de rien n’était. Lorsque la nuit tombe, cette scène se répète et se module au gré de l’obscurité qui révèle des mouvements inattendus au sein du quatuor. Plusieurs récits contradictoires s’inventent au fur et à mesure que la parole se déploie, de plus en plus menaçante. Léna et Jérémie projettent d’assassiner père et mère. Meurtres réels ou fantasmés? La parole a-t-elle le pouvoir de façonner le réel? LE TRAITEMENT DE LA NUIT est une tragédie qui se réalise par le langage. C’est en parlant que les personnages fabriquent un monde. Ici, la parole n’est plus au service de la communication, mais s’engage plutôt dans une entreprise de remodelage du passé, du présent et de l’avenir. Dans cette nouvelle création, Evelyne de la Chenelière nous transporte vers des espaces où règnent le doute et l’incertitude : d’une situation réaliste, elle introduit graduellement des fissures temporelles et de l’étrangeté, révélant ainsi, souvent avec un humour incisif, les sombres contours d’une violence en quête de rédemption. Elle pose ainsi la question de notre rapport sensible au monde et à la force de ses éléments. Comment l’alternance du jour et de la nuit agit-elle sur notre être et notre volonté? Pour répondre à ces questions, elle fait appel au metteur en scène Denis Marleau à qui elle avait déjà collaboré lors de la création de LUMIÈRES, LUMIÈRES, LUMIÈRES. LE TRAITEMENT DE LA NUIT met en scène Anne-Marie CadieuxLyndz DantisteMarie-Pier Labrecque et Laurent Lucas. Une coproduction d’UBU compagnie de création et ESPACE GO
12 au 23 avril 2023
LES DIX COMMANDEMENTS DE DOROTHY DIX
Une femme dont la vie a traversé le XXe siècle plonge avec une lucidité désarmante dans ses souvenirs. Une femme sans destin exceptionnel, qui a fait de son mieux pour bien vivre et être heureuse. Pour bien mener sa vie de femme, d’épouse et de mère d’une famille trop nombreuse, elle a suivi les Dix commandements pour être heureuse (Dictates for a Happy Life) de la journaliste américaine Dorothy Dix, dont elle dévorait les articles. En autant de chapitres, chacun de ces dix commandements pour être heureuse est une réminiscence pour cette femme en apparence sans histoire, à dérouler le film de sa vie, dévoilant une révolte sourde, une pensée sensible, une lucidité surprenante et une soif d’absolu.S’inspirant librement de sa grand-mère, la dramaturge et scénographe québécoise Stéphanie Jasmin explore la pensée intime féminine en donnant voix à une femme qui ressemble à tant d’autres mais qui est pourtant unique, une voix parfois sombre et profonde, une voix qui s’affranchit du passage du temps et des convenances pour jaillir, libre et sans compromis. Cette pièce solo mise en scène par Denis Marleau la saison dernière avait donné à Julie Le Bretonl’occasion d’une première incursion dans l’univers d’UBU. Le spectacle a reçu un accueil plus que chaleureux à sa création la saison dernière, et ce, tant du côté du public que chez les médias. Une coproduction d’UBU compagnie de créationESPACE GO et La Colline – Théâtre national, Paris
9 au 20 mai 2023L’ÉCOUTE D’UNE ÉMOTION
« C’est L’écoute d’une émotion et nous sommes ensemble jusqu’à 22 h. » C’est ainsi qu’une femme débute l’émission de radio qu’elle anime. Mais ce soir-là, elle s’aventure plutôt dans le récit d’une passion vécue avec un homme que tout semblait opposer à elle. À travers le micro qui la relie à son auditoire, elle confie que, dès l’instant où elle a vu cet homme, un désir comme elle n’en avait jamais ressenti l’a submergée. Mais comment le raconter? Quels mots choisir pour décrire l’indicible? L’ÉCOUTE D’UNE ÉMOTION est un monologue théâtral traversé par le surgissement fracassant du désir, de l’intensification du sentiment d’exister qu’il procure (il est irrésistible), mais aussi de l’abîme potentiellement destructeur qu’il ouvre en nous. Pour l’autrice québécoise Marie-Laurence Rancourt, le désir déborde la seule question du rapport amoureux. Sa pièce traite du désir, peu importe vers quoi il est tourné, le désir qui est dans le débordement, la dérive loin de soi-même qui est jouissance, sachant que succomber à son désir fait toujours courir le risque d’une perte, mais aussi, d’une certaine forme de libération. La forme du spectacle est inspirée de ses expériences en création sonore et radiophonique et emprunte à ce médium quelques-uns de ses « codes » et une certaine sensibilité — aux voix, au langage, aux silences — pour ensuite créer un objet théâtral à part entière. C’est la comédienne Larissa Corriveau qui prêtera sa voix et son corps à ce personnage de femme atypique. Une création de Magnéto, en coproduction avec le Théâtre français du CNA et avec la collaboration d’ESPACE GO
ALLER À LA RENCONTRE DU PUBLIC Aller à l’ESPACE GO, c’est aller à la rencontre des artistes, des équipes, des passionné·es de théâtre, des curieuses et des curieux… C’est voir un spectacle, assister à une causerie, c’est faire la fête les Vendredis GO! Tout au long de la saison, l’équipe d’ESPACE GO crée toutes sortes de rencontres entre les artistes, les penseures et les publics. Elle imagine, invente et développe des projets et des actions en lien avec la programmation, les démarches uniques des artistes et son engagement féministe inclusif. Ces activités sont gratuites et ouvertes à toutes et à tous.  En plus du calendrier de ces rendez-vous, on retrouve aussi sur notre site Web une documentation riche et fouillée sur les thèmes abordés dans les spectacles, permettant à chaque personne de mieux apprécier sa visite dans notre théâtre. Tout est mis en œuvre pour faire du Théâtre ESPACE GO une promesse de rencontre et de découverte, un lieu où il est possible de vibrer avec les autres. 
ÉMILIE MONNET : ARTISTE EN RÉSIDENCE Pour sa deuxième saison en résidence au Théâtre ESPACE GO, l’artiste pluridisciplinaire Émilie Monnet proposera au public la version définitive de sa pièce OKINUM, à l’automne 2022. Par la suite, elle plongera avec d’autres voix féminines dans la création d’une célébration de l’Amour et de l’érotisme avec NICHIMUS. Les résidences d’artistes ont été créées en 2011 par la directrice Ginette Noiseux pour faire bouger et vibrer le projet artistique d’ESPACE GO. Au-delà des créations que l’artiste en résidence entreprend et inspire, ce sont ses questionnements, sa pratique et sa passion qui colorent librement l’ensemble de la saison, et ce, par la création de spectacles, d’objets dans l’espace, de performances et d’invitations à d’autres artistes. Après un premier cycle avec la comédienne et metteure en scène Sophie Cadieux (2011 à 2014), un second avec l’auteure et comédienne Evelyne de la Chenelière (2014 à 2018), puis un troisième avec la metteure en scène Solène Paré (2018 à 2021), la quatrième résidence d’artiste appartient à l’autrice et metteure en scène d’origine anichinabéenne Émilie Monnet. Profitant d’un budget et appuyée par les membres de l’équipe, l’artiste en résidence développera ses projets pour les trois saisons de sa résidence.
LA SENTINELLE 2023 Au terme du Chantier féministe sur la place des femmes en théâtre de 2019, ESPACE GO s’est engagé à organiser des sentinelles, dans le but de faire un suivi des recommandations énoncées à la suite de l’événement et d’aborder de façon plus spécifique certaines questions ou enjeux touchant les femmes. La saison dernière, nous proposions La sentinelle #1 : Pour la transformation, avec pour but d’identifier des moyens pour faire évoluer le milieu théâtral et culturel québécois face à des situations de violences psychologiques et sexuelles présentes dans nos espaces de création. Le mois de février 2023 sera donc l’occasion d’une nouvelle sentinelle. Nous y aborderons la question du leadership au féminin à l’heure du renouvellement des directions artistiques des théâtres; nous jetterons un regard attentif à la représentation des femmes racisées dans le milieu théâtral québécois et nous ferons une mise à jour des données statistiques de 2019 sur la place des femmes dans le milieu théâtral québécois.
PRIX JOVETTE- MARCHESSAULT Depuis 2019, le prix Jovette-Marchessault fait rayonner le travail exceptionnel des créatrices en théâtre de Montréal. Ce prix annuel est offert en rotation sur trois ans selon la fonction artistique : metteuses en scène, conceptrices et autrices. Après avoir complété un premier cycle qui a récompensé Catherine Vidal, Nancy Tobin et Marie Leofeli Romero Barlizo, le Conseil des arts de Montréal (CAM) annonçait le 18 mai dernier son intention de soutenir pour un nouveau cycle. Ce prix, qui vise la reconnaissance et le rayonnement de la contribution de femmes artistes du milieu théâtral montréalais, s’accompagne d’une bourse de 20 000 $, remise par le CAM à la lauréate. Les finalistes reçoivent un billet d’avion pour l’Europe, une gracieuseté d’Air Transat. Ce prix du Conseil des arts de Montréal porte le nom de Jovette Marchessault en hommage à une grande « accordeuse d’âme », dont l’œuvre est parcourue par la volonté de rendre visible la culture des femmes, de reformuler l’Histoire, de fonder une mémoire qui permette aux femmes d’être des modèles pour tous et toutes. Il a été créé à la suite du Chantier féministe 2019 en recommandation des membres des Femmes pour l’Équité en Théâtre.

PLUS DE 180 000 SIGNATURES SUITE À LA MISE EN LIGNE DE LOTO-MÉNO, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE DE VÉRO

Depuis la première mise en ligne le 21 juin dernier du premier épisode de la série documentaire Loto-Méno, initiée par Véronique Cloutier et disponible exclusivement aux abonnés d’ICI Tou.tv Extra , la plate-forme change.org a enregistré plus de 180 000 signatures en faveur de la pétition lancée par la Dre Sylvie Demers. Il s’agit d’une requête importante dirigée vers le gouvernement du Québec de rendre accessible universellement aux citoyennes une hormonothérapie bio-identique.
« Ces deux dernières décennies, et encore davantage ces dernières années, la Science a fait un bond de géant concernant l’hormonothérapie et les rôles fondamentaux des hormones féminines en santé humaine. Elle montre clairement que l’estradiol-17β transdermique et la progestérone, mises en marché par les compagnies pharmaceutiques (p.ex. : Estradot, Estrogel et Prometrium), sont des hormones bio-identiques, c’est-à-dire identiques dans leur formulation aux vraies hormones féminines. Ces hormones, qui existent sur le marché depuis aussi longtemps que les autres types d’hormonothérapie, n’augmenteraient pas les risques associés à l’hormonothérapie (ce serait plutôt le contraire, surtout lorsque bien dosées) et exercent également plusieurs effets préventifs. Malheureusement, ces importantes avancées scientifiques ne se reflètent pas dans la pratique quotidienne des médecins au grand détriment de la santé et du bien-être des femmes. Nous demandons que ce grave préjudice trouve résolution. », explique la Dre Sylvie Demers en lien avec l’accessibilité aux hormones bio-identiques. « Le ministre de la santé du Québec doit se comporter en leader et reconnaitre la souffrance des femmes québécoises concrètement et son impact sur le sytème de santé. Et les femmes ont la responsabilité de se mobiliser et de laisser connaître leurs difficultés au-delà des cloisons des bureaux de leur médecin. Leur apport est essentiel. », ajoute-t-elle. 
LA SÉRIE DOCUMENTAIRE SALUÉE PAR LA CRITIQUE:
« Ne manquez pas ça … c’est extraordinairement bien fait. »-Nathalie Normandeau, 98.5 fm « Loto-méno : au Québec, Véronique Cloutier brise le tabou de la ménopause. »Catherine François, TV5 Monde « Cette minisérie est excellentemême si elle m’a mise en colère en dévoilant des injustices flagrantes. »-Chantal Guy, La Presse « … documentaire essentiel et incontournable… »-Sophie Durocher, Le Journal de Montréal « …je vais vous suggérer d’aller voir ce fameux documentaire…j’ai dévoré ça! »-Thérèse Parisien, 98,5fm « L’animatrice Véronique Cloutier défonce une autre barrière avec son documentaire Loto-Méno. »-Carolyne Labrie, Énergie  « …une réflexion d’une franchise salutaire sur la ménopause et la périménopause, sujets tabous souvent contestés jusque dans les cabinets médicaux. »-Louise-Maude Rioux Soucy, Le Devoir « C’est excellent, même pour les gars qui pensent qu’il ne s’agit que d’un « truc de bonnes femmes frustrées », Hugo Dumas, La Presse
 UN ÉPISODE ÉPILOGUE EN PRÉPARATION Ces jours-ci l’équipe de Loto-Méno travaille à la préparation d’un épisode de type “Épilogue” qui documente une partie des retombées de la série depuis le mois de juin 2021. L’épisode sera mis en ligne en mai.
 LES HORMONES SEXUELLES FÉMININES DANS LES MÉDIAS
L’émission Enquête de Radio-Canada a diffusé le 31 mars dernier un reportage de la journaliste Madeleine Roy consacré aux hormones bio-identiques et son statut de prescription au Québec qui témoigne d’un accès à deux vitesses.En complément de ce reportage la journaliste aguerrie publiait un article complet sur la question, Pour en finir avec la peur des hormones.L’animatrice populaire britannique Davina McCall déferle les manchettes en 2021 et génère une mobilisation importante dans la population en Angleterre afin de démocratiser la connaissance et augmenter les soins pour les femmes en lien avec les hormones bio-identiques suite à la diffusion de son documentaire diffusé sur la chaine Channel4 ( Davina McCall: Sex, Myths and the Menopause) qui traite de son histoire personnelle.
 FAITS SAILLANTS – HORMONES BIO-IDENTIQUES AU QUÉBEC
Malgré l’absence de couverture universelle par la RAMQ plus de 1 937 000 prescriptions d’hormones bio-identiques ont été retenues en prescription au Québec en 2020 pour 1 230 000 prescriptions d’hormones dites classiques. 1La province de l’Alberta via son assurance provinciale inclut déjà les hormones bio-identiques dans sa liste de médicaments admissibles.2Selon Statistiques Canada, le taux d’emploi entre les hommes et les femmes au Québec se différencie de 8.5 % en 2020 pour le groupe d’âge entre 45-64 à la défaveur des femmes. Un pourcentage presque 3 fois plus grand que les autres groupes d’âges.3
DISPONIBLES POUR ENTREVUE Dre Sylvie Demers

Biologiste,Docteure, Ph.D. en médecine expérimentale (génétique moléculaire humaine),Médecin de famille experte en hormonothérapie, et pionnière au Québec de cette pratique de médecine préventiveAutrice du livre  Hormones au fémininRepensez votre santé publié aux Éditions de l’homme
Dre Lyne Désautels
Médecin de famille, experte en hormonothérapie
 À PROPOS Loto-Méno

C’est à travers 3 épisodes de 43 minutes que Véro compare la périménopause à la loterie: on peut ressentir 3, 10 ou 30 symptômes. Dans son cas, elle a gagné le gros lot. Les premiers signes sont arrivés tôt dans sa vie. Avant de trouver du réconfort, elle a erré pendant des années. Loto-Méno, c’est son histoire, sa quête, racontée avec candeur et franchise. C’est aussi à travers des discussions avec des médecins experts et avec des proches, que l’animatrice s’interroge sur le manque d’informations offertes aux femmes concernant la ménopause et la périménopause. Constatant par le même fait, l’absence de réelle formation dans le contexte de la pratique de la médecine moderne occidentale et la difficulté concrète pour les femmes d’y avoir accès dans le système de santé publique universel québécois. 

 Dre Sylvie Demers

Dre Sylvie Demers milite pour que l’hormonothérapie féminine bio-identique soit reconnue et prescrite avec art et science à toutes les femmes qui en font le choix. Clinicienne, chercheure, conférencière, auteure du best-seller Hormones au féminin : Repensez votre santé et fondatrice du Centre ménopause-andropause Outaouais, Dre Sylvie Demers s’est donné comme principale mission de faire reconnaître les multiples bienfaits des hormones féminines pour la santé. 

LE CENTRE SABLON CÉLÈBRE 70 ANS D’EXISTENCE et lance un appel À TOUS !

sablon célèbre aujourd’hui ses 70 années d’existence ! En effet, c’est en décembre 1951 que voyait le jour le centre, alors connu sous le nom de Centre Immaculée-Conception, premier établissement de loisirs du genre au Québec! Dans ce contexte, l’institution lance un appel au public visant à engager une véritable conversation avec les citoyens et les citoyennes.

Alors que le centre célèbre 70 années d’existence et que le P’tit Bonheur soufflera  sa 60ème bougie au cours de l’année 2022, le projet invite les gens à partager des récits inspirés d’expériences personnelles passées au  centre ou à la base de plein air nichée en plein coeur des Laurentides. L’appel à tous invite tous ceux et celles qui souhaitent faire part de leurs souvenirs, en quelques lignes ou via le partage de photos personnelles, à les transmettre par courriel à l’adresse suivante: info@fondationsablon.com . 

Depuis l’ouverture du centre, le père de la Sablonnière a cru  profondément à la jeunesse et à son pouvoir de transformer positivement la société.  Pour lui, le sport était le meilleur moyen de permettre aux jeunes urbains de se valoriser et de s’épanouir. Sa vision était simple, et pourtant novatrice pour l’époque : se pencher sur les besoins des jeunes et contribuer à leur développement par la découverte des bienfaits du sport, de l’activité physique et du plein air, et ce, peu importe leurs revenus. Le slogan de l’époque le confirme sans détour : “Pour une jeunesse saine, des loisirs sains.” Il a insufflé la volonté et la détermination de se dépasser à des centaines de jeunes des milieux défavorisés tout en conservant l’idée d’un centre ouvert faisant preuve de mixité au niveau de sa clientèle.

Au fil des ans, grâce au travail acharné du père Marcel de la Sablonnière et au soutien de la communauté d’affaires, les activités du centre s’élargissent et on y retrouve notamment le badminton, la lutte, le hockey sur glace,  la gymnastique,  la natation,  la boxe, la plongée sous-marine, le judo,  la danse et une foule d’autres activités.   On y propose également plusieurs activités avant-gardistes, dont les excursions de ski de fond du dimanche où les jeunes, avides de plein air, s’entassent dans des autobus en direction des Laurentides. 

Parallèlement, des activités socioculturelles et récréatives sont organisées.  Le centre organise aussi des projections de films, des récitals, des danses, des carnavals d’hiver, des concours amateurs., etc. Les usagers ont aussi accès à une piscine, à une salle de quilles et sont invités à participer, notamment, aux activités d’une section de judo, d’un corps de clairons, et d’une équipe de soccer. Dès sa création, par la diversité de ses activités sportives et socioculturelles, le Centre des loisirs Immaculée-Conception contribue activement à la promotion des sports et des loisirs au Québec.

Le père Marcel de la Sablonnière devient une véritable figure de proue dans le milieu du sport et du plein air au Québec et l’œuvre qu’il érige est marquée par des rencontres et des amitiés inoubliables : Maurice Richard, Jean Drapeau, Bernard « Boum Boum » Geoffrion, Pierre Péladeau, Serge Savard, Ginette Reno, Jean Rafa, Félix Leclerc, Gary « The Kid » Carter…  Depuis sa création, le Centre sablon a rendu accessible pour des centaines de milliers de jeunes montréalais, des tonnes d’activités. Une raison de plus pour célébrer !

UNE CAMPAGNE MAJEURE DE FINANCEMENT 2021-2025

Les 70 années d’existence du Centre sablon ne manquent pas de révéler encore aujourd’hui ses liens forts, tissés serrés, avec les  citoyens et les citoyennes et les besoins toujours criants de la communauté d’avoir accès à ses alternatives. Plus que jamais, il est indispensable d’offrir aux jeunes des occasions de bouger, de socialiser et de se dépasser.  Depuis ses débuts,  sablon joue un rôle essentiel  outille les jeunes pour libérer et exploiter leur plein potentiel pour qu’ainsi ils contribuent à transformer la société de façon positive. 

La Fondation sablon lançait le 28 octobre dernier une campagne majeure dont l’objectif vise à aider encore plus d’enfants à se réaliser grâce au sport et au plein air et ce, dans le but d’améliorer leur santé physique, mentale et sociale.

LA FONDATION SABLON : UN CATALYSEUR DE POTENTIEL

Depuis plus de 60 ans, grâce à la Fondation sablon, ce sont plus d’un million de jeunes qui ont pu s’épanouir par le biais d’activités sportives au Centre sablon, à Montréal, et au P’tit Bonheur, dans les Laurentides. Depuis 1999, la Fondation sablon apporte un soutien financier à sablon afin de lui permettre de réaliser sa mission d’aider les jeunes de tous les milieux à développer leur plein potentiel par le sport et le plein air. En 2019-2020, plus de 6 300 jeunes ont bénéficié de l’appui financier de la Fondation, que ce soit pour participer aux activités du Centre sablon, à celles du P’tit Bonheur ou par le biais des programmes dans la communauté.

Pour obtenir plus d’informations sur les 70 années d’histoire du Centre sablon : https://centresablon.com/a-propos/historique/

Pour en apprendre davantage sur le Père Marcel de la Sablonnière , cliquez ici !

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