Skip to main content

La Fondation TELUS encourage l’enseignement technologique et scientifique auprès des jeunes

La Fondation TELUS pour un futur meilleur et son Comité d’investissement communautaire soutiennent activement la Fondation de recherche appliquée en technologie physique de La Pocatière (autrement appelée Accro de la techno). Plus précisément, le don a permis d’offrir de nouveaux ateliers éducatifs sur la lumière, l’électronique et la pensée informatique favorisant un apprentissage des sciences par des activités technologiques et scientifiques concrètes pour les jeunes des MRC de Montmagny, L’Islet, Kamouraska et Rivière-du-Loup. 

À ce jour, l’engagement total de la Fondation TELUS pour un futur meilleur et de son Comité d’investissement communautaire s’élève à 18 500 $ et a permis de rejoindre 1 660 jeunes et de susciter leur intérêt pour les sciences, les technologies et les carrières qui y sont associées.

Érudit célèbre 25 ans de savoirs libres !

Né au Québec, le Consortium Érudit souligne son 25e anniversaire cet automne. Il s’agit d’une belle occasion de mesurer le chemin parcouru, d’apprécier la valeur de cet outil unique, et de réaffirmer son engagement pour le libre accès aux savoirs.

De projet pilote universitaire à son lancement, Érudit est devenu aujourd’hui la plus importante plateforme de découverte d’articles savants en sciences humaines et sociales au Canada : plus de 10 000 articles sont mis en ligne chaque année sur son site erudit.org, en provenance de plus de 300 revues indépendantes. Un trésor pour la recherche, et un véritable contrepoids aux grandes plateformes scientifiques commerciales.

Précurseur de la diffusion numérique des savoirs

La première version de la plateforme erudit.org voit le jour dès 1998, au moment de la démocratisation d’Internet. Plusieurs revues imprimées réfléchissent à leur présence dans un univers numérique dont on ne saurait prédire l’ampleur à venir; c’est à ce moment que naît Érudit, en rendant cinq premières revues savantes disponibles gratuitement aux internautes de partout à travers le monde. Devant la réussite de l’initiative, la plateforme est administrée à partir de 2004 par un consortium interuniversitaire unissant l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Le Consortium n’a depuis cessé d’étoffer son offre pour représenter la diversité de la recherche québécoise, puis canadienne et internationale. Aujourd’hui, la plateforme peut se vanter d’un rayonnement au niveau mondial, d’un taux de consultation en constante croissance et d’une reconnaissance auprès d’institutions majeures. Ce succès est le résultat de l’implication et du travail acharné de ses fondateurs et fondatrices, de ses partenaires – notamment les revues savantes -, et de ses équipes depuis le début. 

Pour une meilleure découvrabilité de la recherche

Les retombées de la diffusion libre de ces recherches sont d’une importance capitale pour le milieu universitaire et scientifique, mais également pour le grand public. Avec la compétition grandissante entre les nombreux contenus disponibles, la prolifération des fausses nouvelles et la fragilisation de nombreux médias, la possibilité de repérer facilement les articles pertinents est devenue primordiale pour l’éducation et la vie démocratique. 

KANAVAL le premier long-métrage de fiction d’Henri Pardo, remporte  2 prix au TIFF

KANAVAL, le premier long-métrage de fiction du réalisateur Henri Pardo  présenté au Toronto International Film Festival (TIFF) dans la section Centerpiece, anciennement connue sous  le nom de Contemporary World Cinema, remporte ce matin le prix du meilleur film canadien BIPOC (amplified voices) au TIFF  ! Le long métrage d’Henri Pardo reçoit également une mention honorable pour le meilleur long métrage canadien. Les annonces ont été faites aujourd’hui lors du petit-déjeuner de remise des prix du TIFF 2023. 

Mettant en vedette l’étoile montante Rayan DieudonnéPenande EstimeMartin DubreuilClaire JacquesJean Jean et Hana Sofia Lopes, KANAVAL est une histoire inspirée de celle du réalisateur Henri Pardo, dont la famille a immigré d’Haïti au Canada dans les années 70.

Je salue tous les cinéastes BIPOC du TIFF 2023, leur présence et leur détermination m’encouragent à crier qui je suis et d’où je viens “, a déclaré Henri Pardo.

Connu, entre autres, pour la réalisation et la scénarisation du documentaire Dear Jackie consacré à Jackie Robinson et de la série documentaire Afro-Canada, Henri Pardo présente sa première fiction dans un format long-métrage avec KANAVAL. Ce drame, brillamment porté par le jeune Rayan Dieudonné dans le rôle de Rico, explore les thèmes de l’immigration, de la famille, de la diversité, de la richesse culturelle de la diaspora haïtienne installé au Québec depuis des décennies et ayant largement contribué à la société québécoise.


« Cette histoire, c’est la mienne, celle de ma mère et de ma famille, celle de notre déracinement d’Haïti. Peu importe d’où nous venons, chaque nouvel arrivant porte en lui une existence riche et parfois merveilleuse qui gagnerait à être mieux connue des pays d’accueil », raconte Henri Pardo. 

Au-delà de l’histoire d’un jeune Haïtien immigré au Québec, cette histoire résonne avec l’histoire de l’humanité. Ce film est un hommage à tous les déplacés de la terre ” ,raconte Eric Idriss-Kanago, producteur.

Avec tous les mouvements migratoires dans le monde, il n’y a pas d’histoire plus actuelle que celle que nous raconte Henri Pardo même si Kanaval est inspirée de son vécu quelques décennies plus tôt “, estime Daniela Mujica, productrice.

KANAVAL est scénarisé, réalisé et produit par des talents afro-descendants et est fier de contribuer à la pluralité des récits authentiques du Québec.

KANAVAL a été écrit et réalisé par Henri Pardo et produit par Eric Idriss-Kanago et Daniela Mujica d’Yzanakio et Adolf El Assal et Neigeme Glasgow-Maeda de Wady Films.

Le film devrait être présenté en salles dès le printemps 2024.

Cartographions notre baie !

Vous êtes invité.e.s chaleureusement à participer à la création d’une cartographie collective. En effet, des chercheur.e.s des universités du Québec à Rimouski (UQAR), à Chicoutimi (UQAC, à Trois-Rivières (UQTR) et à Montréal (UQAM) invitent la population de Sept-Îles et de Uashat mak Mani-Utenam à réaliser une cartographie collective de la baie de Sept-Îles et de son littoral. C’est à partir d’un court questionnaire accessible en ligne que chacun et chacune pourra indiquer les activités qu’il pratique dans la baie et sur son littoral, les lieux qu’il apprécie ou pas, ainsi que les raisons de ces appréciations. Le questionnaire est accessible sur Internet jusqu’au 1 décembre 2023.

Qu’est-ce que la cartographie collective ?

Une cartographie collective permet de localiser sur une carte des informations qui révèlent l’importance et la valeur d’un lieu pour la population. « Un lieu peut devenir important, car on y pratique des activités récréatives, car il nous apporte des moments relaxants, car il représente l’histoire d’une communauté ou car il est un symbole économique. C’est cela que nous cherchons à comprendre, les raisons de l’appréciation d’un lieu sont multiples et vous êtes les plus à même d’en témoigner » souligne Julie Ruiz, professeure de géographie à l’UQTR.

Un projet pour aider aux décisions

La démarche fait partie d’un projet de recherche souhaitant brosser un portrait social de la baie. Pour Laurie Guimond, professeure de géographie à l’UQAM et chercheure du projet, « il est souvent difficile pour les acteurs et actrices clés de connaître l’importance d’un lieu pour la population ». Ce portrait social pourra aider les décideur.euse.s et gestionnaires à prendre en compte les activités pratiquées et les regards que la population pose sur la baie dans les projets de développement économique, tout comme dans ceux destinés à la protection de l’environnement.

Des citoyen.ne.s aux élu.e.s, tout le monde est invité à répondre au questionnaire. Les réponses sont anonymes. Plus le nombre de personnes qui aura participé au questionnaire sera grand, et plus le portrait social pourra être utile. Les résultats seront disponibles en 2024 et accessibles à toutes et à tous via le site Internet du CRDT.

Lien vers le questionnaire : https://cartographionslabaie.com/

UN MONTANT NET DE 355 700$ AMASSÉ HIER  |  Un beau succès pour la 2e édition de l’Omnium Théo & Louis !

Le 12 septembre dernier, plus de 200 invités issus du réseau professionnel et personnel de José Théodore et Louis Morissette se sont rassemblés au prestigieux Club de golf Le Mirage à Terrebonne dans le cadre de la 2e édition de l’Omnium Théo & Louis. Les deux philanthropes se sont unis pour une deuxième année consécutive afin de recréer leur événement caritatif à succès au profit de la Fondation Véro & Louis ainsi qu’au profit des soins, de la recherche et de l’enseignement en maladies neuromusculaires du CHU Sainte-Justine et du Centre de réadaptation Marie Enfant (CRME).
Une quinzaine de célébrités ont soutenu cet événement en participant à la journée. Parmi eux : Marie-Ève Dicaire, Patrice Bélanger, Yohann Benson, Michel Bergeron, Patrice Brisebois, Guy Charbonneau, Alain Chantelois, Louis-Jean Cormier, Vincent Damphousse, Lucien Deblois, Laurent Duvernay-Tardif, Normand Laprise, Stéphane Richer, Mario Tremblay et Jean-Philippe Wauthier.
Hommes de cœur, les deux organisateurs ont choisi d’aider des causes importantes à leurs yeux.  Louis Morissette est le fondateur, avec sa conjointe Véronique Cloutier, de la Fondation Véro & Louis dont la mission est de créer des milieux de vie longue durée, avec accompagnement éducatif, adaptés pour les adultes autistes de 21 ans et plus présentant ou non une déficience intellectuelle. Quant à José Théodore et sa conjointe Stéphanie Cloutier, ils ont un lien particulier avec le CHU Sainte-Justine puisqu’ils ont eu recours à l’aide de la Docteure Cam-Tu Emilie Nguyen, neurologue pédiatrique pour agrandir leur famille. Avec cette collecte de fonds, ils souhaitent permettre à d’autres familles d’avoir un enfant en santé.
Grâce à la générosité des participants, des donateurs et des commanditaires, un montant net de 355 700$  a été amassé pour cette 2e édition de l’Omnium Théo & Louis.
« Nous tenons à dire un énorme merci à tous ceux qui ont généreusement participé à l’Omnium Théo & Louis 2023. Nous sommes infiniment reconnaissants et très touchés de l’implication de nos donateurs. C’est une belle réussite qui a été rendue possible grâce à eux », déclarent José Théodore et Louis Morissette.

500 000 $ EN DONS POUR SOUTENIR DES PROJETS ÉDUCATIFS

Toujours aussi socialement impliqué, iA Groupe financier lance la 7e édition de son concours philanthropique pancanadien auprès des organismes de charité œuvrant en santé, en environnement, en éducation et dans le milieu social communautaire, qui présenteront un projet éducatif et porteur. Du 12 septembre au 16 octobre prochain, les organismes qui auront soumis les propositions les plus inspirantes en répondant à la question « Que feriez-vous avec un don de 100 000 $? » se partageront un total de 500 000 $ pour développer des projets ou poursuivre leur mission.

« L’éducation est un puissant levier pour réduire la pauvreté, pour améliorer la santé et pour favoriser l’égalité et le bien-être dans notre société. Cette année, nous encourageons les organismes qui proposent un projet éducatif et porteur afin qu’ils puissent faire une différence dans la vie des gens. L’éducation, c’est l’avenir et nous sommes heureux de contribuer à le bâtir par le biais de ce concours », explique Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier.

Au terme de la période d’inscriptions, le 16 octobre prochain, un total de douze organismes seront retenus par le jury puis présentés au grand public dès le 7 novembre. La population sera alors appelée à se prononcer sur les projets qu’elle juge les plus inspirants. Rappelons que les organismes sont regroupés en quatre grandes zones géographiques (Ouest, Ontario, Québec et Nord/Atlantique), afin d’assurer une répartition encore plus équitable des dons à travers le pays. Les quatre organismes ayant reçu le plus de votes dans leur région respective remporteront chacun un don de 100 000 $. Les huit autres finalistes recevront quant à eux 10 000 $ chacun. Le dévoilement des gagnants aura lieu entre le 11 et le 14 décembre prochain.


LES DATES À RETENIR

  • Du 12 septembre au 16 octobre : inscription des organismes
  • Du 16 octobre au 6 novembre : sélection par le jury des douze projets qui seront présentés au grand public
  • Le 7 novembre : annonce des 12 finalistes et début des votes
  • Du 7 novembre au 1er décembre : période de vote du public
  • Du 11 au 14 décembre : annonce des gagnants

Rappelons que la première édition du concours a vu le jour à l’occasion des célébrations du 125e anniversaire de iA Groupe financier en 2017. Depuis, l’entreprise en a fait un concours annuel récurrent où une nouvelle thématique est ciblée chaque année afin d’aider un maximum d’organismes.

Tous les détails du concours et la liste complète des critères d’admissibilité sont disponibles à l’adresse concours-dons.ia.ca.
 
NOTRE AMBITION EN DÉVELOPPEMENT DURABLE
Notre ambition en développement durable est d’être une entreprise qui contribue à une croissance durable et au bien-être de ses clients, de ses employés, de ses partenaires, de ses investisseurs et des communautés.
Le développement durable est une priorité qui guide nos réalisations au quotidien en matière environnementale, sociale et de gouvernance, ce dont nous témoignons avec l’utilisation du pictogramme iA Durable.

3 145 candidates et candidats à l’exercice de la profession infirmière inscrits à l’examen de septembre 2023

Une cohorte de 3 145 candidates et candidats à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) est attendue à Québec et à Montréal, le 18 septembre prochain, pour effectuer l’examen d’admission à la profession. Parmi eux se trouvent 552 infirmières et infirmiers diplômés hors Canada (IDHC). Soulignons que l’examen professionnel vise à déterminer l’aptitude à exercer la profession infirmière au Québec et qu’il évalue l’intégration des connaissances et des habiletés dans diverses situations cliniques. L’OIIQ estime avoir déployé des mesures utiles et pertinentes d’accompagnement et de préparation à cet examen. 

Entre autres mesures d’accompagnement annoncées par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) en juin dernier, cette cohorte a pu avoir accès gratuitement aux outils de préparation à l’examen, en plus de bénéficier de différentes activités de préparation à l’examen et de consolidation des connaissances, et ce, grâce à la collaboration des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé et des Services sociaux, des directions de soins infirmiers des établissements de santé et de la Direction nationale des soins et services infirmiers. De plus, un programme d’accompagnement, conçu spécialement à l’intention des IDHC, a aussi été proposé par le Cégep du Vieux Montréal en collaboration avec des infirmières et infirmiers ayant suivi un parcours similaire.

Pour le président de l’OIIQ, Luc Mathieu, « ces mesures témoignent du fait que l’OIIQ a à cœur de remédier le plus rapidement et efficacement possible aux enjeux soulevés par le Commissaire à l’admission aux professions en lien avec le taux de réussite à l’examen professionnel infirmier; elles s’inscrivent dans un plan d’action structuré visant à soutenir et à accompagner les candidates et candidats, tout en veillant à assurer une pratique infirmière de qualité ».

Rappelons par ailleurs que, dans l’attente d’une réponse de l’Office des professions du Québec en ce qui a trait à la demande de changement réglementaire pour l’introduction du NCLEX-RN, un examen nord-américain utilisé ailleurs au Canada et aux États-Unis comme outil d’évaluation en vue de l’admission à la profession infirmière, l’examen de septembre demeure inchangé, tant sur la forme que sur le fond.

Vers un programme québécois de soutien aux candidates et candidats à l’examen

Le président de l’OIIQ a tenu à remercier les intervenants des milieux de soins et d’enseignement pour leur contribution à ces mesures. « Je ne peux que me réjouir de ces collaborations et saluer l’engagement des organisations et des personnes qui nous ont aidés à déployer et à porter plus loin notre plan d’action en soutien à la réussite des candidates et candidats. Leur intérêt, a-t-il affirmé en guise de conclusion, montre que l’instauration d’un programme québécois de soutien visant à mieux les préparer aux exigences de la profession est possible et envisageable. »

Près d’une trentaine de personnalités s’unissent pour “Camelot d’un jour”

Cette année, près de 30 personnalités publiques ont accepté le défi d’être « camelots d’un jour » afin de sensibiliser la population à la mission du Groupe communautaire L’Itinéraire. L’organisme a le bonheur de pouvoir compter sur des personnalités comme Johane DespinsGuy JodoinFrançois-Étienne ParéÉlyse MarquisMariloup WolfeBarbadaBruno MarcilIsabelle BlaisKorine Côté et la mairesse de Montréal, Valérie Plante, pour ne nommer que celles-ci, qui ont toutes accepté de descendre dans la rue le 19 septembre prochain, ou de contribuer au tournage d’une vidéo afin d’inviter la population à se procurer un exemplaire du magazine.
Depuis 1992, l’organisme L’Itinéraire se donne pour mission d’accompagner les personnes âgées de 18 ans et plus en situation de vulnérabilité sociale et économique, à risque d’itinérance, aux prises avec des problèmes de dépendance ou de santé mentale, pour leur permettre de devenir des citoyens à part entière. Les personnalités qui ont accepté de vendre le magazine le temps de quelques heures seront jumelées à l’un des 124 camelots présents sur l’ensemble du territoire montréalais, et même jusqu’à Laval. Pour le groupe communautaire, cette action est une chance unique de faire connaître sa mission et de faire rayonner ses camelots, dont le cheminement personnel et social mérite d’être souligné.

Le magazine L’Itinéraire, un moteur essentiel

Le magazine L’Itinéraire est le moteur du Groupe communautaire L’Itinéraire. Cette publication bimensuelle, bien ancrée à Montréal depuis 1994, sert à la fois d’outil de réinsertion pour les entrepreneurs sociaux que sont les camelots et de plateforme alternative d’information pour les lecteurs. Le magazine expose les grands enjeux en lien avec la réalité de la société. Destiné au grand public, L’Itinéraire aborde d’un point de vue unique l’actualité et la culture tout en veillant à offrir à ses lecteurs une publication pertinente et intéressante, voire essentielle.

Un premier Espace Autiste & majeur – Québecor s’installe au Centre À pas de géant

Aujourd’hui, la Fondation Autiste et majeur a inauguré le premier Espace Autiste & majeur – Québecor dans les nouvelles installations du Centre À pas de géant. Dans ce lieu, des adultes autistes de la région de Montréal pourront accroître leur autonomie, développer des aptitudes sociales et des compétences socioprofessionnelles. 

Dès l’ouverture, le nouveau Centre accueillera trente-six participants au programme offert par À pas de géant dans le quartier Angus. Et d’ici les trois prochaines années, l’objectif est d’accueillir une centaine d’adultes autistes dans les différents programmes qui seront offerts dans l’Espace Autiste & majeur – Québecor. 

Sophie Prégent et Charles Lafortunerespectivement présidente et vice-président de la Fondation Autiste & majeur, voient cette annonce comme un énorme pas dans la bonne direction pour la cause soutenue par leur fondation : « Ce projet est synonyme d’espoir pour les adultes autistes, qui font actuellement face à des obstacles de taille dus au manque de services adaptés à leur réalité. En fréquentant le nouvel Espace Autiste & majeur – Québecor, ils pourront participer à des activités stimulantes, innovantes et exploiter leur plein potentiel. D’autres initiatives comme celle-ci naîtront également au cours des prochains mois et des prochaines années, pour le mieux-être de toute une collectivité.»

Le lancement du nouvel Espace Autiste & majeur – Québecor est rendu possible grâce à la récente association de la Fondation Autiste & majeur avec Québecor. Leur don exceptionnel d’un million de dollars à la fondation vient appuyer le développement de programmes structurants destinés aux personnes autistes de 21 ans et plus. « Chez Québecor, nous nous impliquons dans des initiatives philanthropiques qui ont un impact dans la communauté. C’est dans ce contexte que nous avons choisi d’appuyer ce projet qui permettra aux adultes autistes de prendre la place qui leur revient dans notre société. Ces personnes devenues adultes, accompagnées d’intervenants spécialisées, prendront part à des activités de développement, de formation, comme tout adulte neurotypique qui par ses intérêts et ses aptitudes, fait son chemin sur le plan personnel et professionnel! », a affirmé Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor.

Tania D’Alesio, directrice générale d’À Pas de Géant, a également témoigné beaucoup d’enthousiasme face au lancement du projet. « Je tiens à remercier M. Péladeau de même que Sophie et Charles pour leur dévouement et leur générosité. C’est, entre autres, grâce à la mobilisation de ces partenaires de premier plan que nous pouvons actualiser notre mission et développer des services pour les personnes autistes de 21 ans et plus en leur offrant une gamme étendue de services spécialisés et de très grande qualité sous un même toit ».

NOUVELLE ÉTUDE: Les Québécois d’expression anglaise vivent presque deux fois plus de pauvreté que les francophones

Une étude récente menée par la Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT) a mis en lumière les défis économiques auxquels sont confrontées les communautés d’expression anglaise du Québec. La recherche révèle que 10 % des Québécois d’expression anglaise vivent dans la pauvreté, comparativement à 5,8 % des francophones, et qu’ils sont deux fois plus susceptibles de vivre sous le seuil de faible revenu (SFR) que les francophones (8,9 % contre 4,5 %).

Alors que les Québécois d’expression anglaise ne représentent que 14,9 % de la population du Québec, ils constituent près d’un quart (23 %) des Québécois vivant dans la pauvreté.

Les Québécois qui parlent l’anglais comme langue principale ont un revenu médian après impôt de 2 800 $ de moins que leurs homologues francophones. De plus, leur revenu médian issu de l’emploi est inférieur de 5 200 $. Ces disparités salariales se sont considérablement aggravées au cours des cinq dernières années, ce qui indique des défis économiques persistants pour cette communauté.

Les résultats de PERT remettent en question une croyance de longue date selon laquelle les Québécois d’expression anglaise constituent un groupe généralement plus aisé que les francophones. 

« Il est important que l’ensemble de la société québécoise soit conscient des défis économiques auxquels est confrontée la communauté d’expression anglaise du Québec, et que les vieux stéréotypes n’ont plus cours », a déclaré Nicholas Salter, directeur exécutif de la Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT).

Les recherches antérieures de PERT ont mis en évidence le fait que les Québécois d’expression anglaise sont affectés par un certain nombre d’obstacles à l’intégration au marché du travail. Ces obstacles comprennent l’accès limité à la formation en français pour la main-d’œuvre, le manque de services d’employabilité en anglais, la rareté de la formation professionnelle en anglais et l’insuffisance des services d’accompagnement. Ces difficultés d’emploi ont un impact significatif sur les résultats économiques des Québécois d’expression anglaise, entraînant des taux de pauvreté plus élevés au sein de cette communauté linguistique minoritaire.

PERT demande l’adoption d’une lentille linguistique pour analyser la pauvreté au Québec et sa relation avec la langue, l’emploi et l’exclusion sociale. 

« La langue peut être un sujet brûlant, mais c’est un élément que nous devons prendre en considération lorsque nous examinons la pauvreté au Québec », a ajouté Mme Salter. « Il est dans l’intérêt du Québec de créer des conditions qui permettent à tous les Québécois de contribuer à la prospérité économique de notre province. Si nous voulons remédier à la pénurie de main-d’œuvre sur le marché du travail, nous devons exploiter le plein potentiel de notre main-d’œuvre, et cela inclut les Québécois d’expression anglaise ».

Le rapport PERT recommande:

  • Augmentation des aides au revenu pour les Québécois à faible revenu et les personnes en situation de pauvreté
  • Développer des programmes ciblés pour des groupes d’expression anglaise spécifiques qui connaissent des taux de pauvreté plus élevés, y compris des aides globales et des programmes d’emploi pour les jeunes, les personnes âgées, les groupes de minorités visibles, les immigrants et les résidents non permanents.
  • Amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité de la formation en langue française pour la population active et amélioration de la qualité et de la disponibilité des programmes d’apprentissage en langue française pour les adultes faisant partie de la population active.

Ces résultats soulignent la nécessité pour le gouvernement du Québec d’adopter une perspective linguistique lors de l’analyse de la pauvreté dans la province et d’examiner les liens entre la langue, l’emploi et la pauvreté. En intégrant une approche linguistique, le gouvernement du Québec pourrait mieux faire face aux disparités spécifiques auxquelles sont confrontées les communautés linguistiques minoritaires et contribuer à l’objectif d’éradication de la pauvreté au Québec.

La recherche de PERT est basée sur les données du Recensement du Canada de 2021.