Skip to main content

Étiquette : théatre

La comédienne et autrice Frédérique Auger rayonne en France

“Coup de coeur assuré!”, “écriture habile”, “une exploration franche et puissante” et “un spectacle prenant” ne sont que quelques-unes des critiques médiatiques qui se multiplient pour la pièce “Nos histoires” écrite par la lévisienne Frédérique Auger et actuellement à l’affiche du Théâtre du Cabestan, en France. Cet accueil est l’aboutissement et la reconnaissance d’années de travail pour cette Québécoise qui vit en France.

Après plusieurs festivals à Avignon en tant que comédienne, cette année, elle y revient en tant qu’interprète, mais aussi comme autrice. Ses prochains objectifs : continuer à faire vivre ce spectacle en France et revenir présenter la pièce chez elle, au Québec. Près de 1 500 spectacles sont présentés à travers ce festival de théâtre, l’un des plus grands au monde. “Nos histoires” est co-produite avec le Théâtre du Dream Team dirigé par Nicolas Letourneau, cette compagnie bien connue pour ses succès au Théâtre Petit Champlain et au Théâtre Dam-en-Terre, depuis les 15 dernières années au Québec.

Une histoire qui peut arriver à tous…
Vicky, une Québécoise vivant à Paris, fait la rencontre de Maxime. Sans le savoir, ils vivent tous les deux une relation d’emprise. Vicky avec son amoureux et Maxime avec sa mère qui est aussi sa patronne. Ils vont s’aider mutuellement dans leur quête de liberté.

“Nos histoires” ouvre une porte sur les relations toxiques et nous questionne sur les rôles que nous prenons, sur nos choix. Être libre ou prisonnier. Comment se réapproprier son histoire ? Une création qui nous rappelle que la manipulation demeure taboue.
Un départ canon

À peine lancée, la pièce “Nos histoires” est gagante du prix Coup de cœur du réputé Club de la Presse du Grand Avignon-Vaucluse, dans le cadre du Festival Off Avignon. La pièce est également sélectionnée pour le Prix Tournesol du Festival qui, chaque année, attire des milliers de spectateurs des quatre coins de la France. À cela s’ajoutent finalement des critiques dans des médias tels que La ProvenceLe DauphinéL’Écho du mardiLes Arts LiantsICI ParisFou d’Art, pour ne nommer que celles-ci.

PETITE-VALLÉE | Reconstruction du Théâtre de la Vieille Forge

À la suite d’un processus d’appel d’offres public, le Village en chanson de Petite-Vallée constate que 5,6 M$ supplémentaires devront être ajoutés au budget de reconstruction du Théâtre de la Vieille Forge.  Ce dépassement de coûts s’explique notamment par une augmentation globale et généralisée de l’indice des prix de la construction qui affectent nombre de projets d’infrastructures, notamment en régions dites éloignées, ainsi que par la hausse importante des frais de financement. Alors que les coûts totaux du projet s’élèvent maintenant à 19,6 M$, l’important manque à gagner s’avère le prochain défi des artisans de l’organisation culturelle gaspésienne qui demeurent confiants d’obtenir le soutien des autorités publiques. Mentionnons que les coûts estimés de la reconstruction, au moment de l’élaboration du concept architectural en 2021, étaient de 14 M$ et que son financement fit l’objet d’engagements officiels des deux paliers de gouvernement.

L’obtention rapide du financement nécessaire au démarrage du chantier de construction est primordiale afin de respecter l’échéancier prévu, en vue d’une inauguration du nouveau quartier général du Village en chanson en 2025.

Rappelons que depuis l’incendie qui a ravagé l’institution culturelle en 2017, le Village en chanson a maintenu la majorité de ses activités grâce à l’implantation d’un chapiteau dont les coûts d’installation et d’opération dépassent aujourd’hui le million de dollars. Cet investissement fut rendu possible, en grande partie, grâce à la couverture d’assurances. Cinq ans plus tard, cette installation qui originellement ne devait qu’être palliative et transitoire, montre des signes de désuétude, provoque un essoufflement des ressources humaines de l’organisme et engendre un désengagement du public.

En somme, l’heure est critique selon Alan Côté, directeur général et artistique du Village en chanson :

« Nous sommes à un point de non-retour. Nous avons déjà investi dans le projet de reconstruction toutes les sommes amassées lors de notre campagne majeure de financement. Tout en poursuivant l’objectif de pérenniser la mission du Village en chanson, nous avons réussi à maintenir nos activités et à assurer une croissance importante de notre organisation. Je suis convaincu que les deux paliers de gouvernement comprendront l’urgence d’être à nos côtés pour absorber la hausse des coûts et ainsi confirmer que le Théâtre de la Vieille Forge est un pilier culturel pour la Gaspésie, pour les artistes du Québec et de la francophonie. »

Pour l’avenir des jeunes travailleurs de l’organisation, pour la vitalité socio-économique du milieu, pour la jeunesse du Québec qui fréquente le Camp chanson et le Festival, pour le développement et le positionnement des artistes de la chanson francophone et autochtone, ainsi qu’afin de poursuivre sa mission de contribuer à changer des vies par le biais des arts et de la culture, le Village en chanson de Petite-Vallée demande au Ministère de la Culture et des Communications du Québec, de même qu’au au Ministère du Patrimoine canadien, de faire, dans ce contexte particulier, une exception à leurs politiques de financement en octroyant les sommes nécessaires à la mise en chantier du Théâtre de la Vieille Forge.

LE THÉÂTRE DE LA ROULOTTE REPART EN TOURNÉE CET ÉTÉ ⎮ Les malheurs de Sophie →  À voir gratuitement dans un parc de la métropole du 28 juin au 18 août.

Le mythique Théâtre La Roulotte repart en tournée dans les parcs de la ville de Montréal. Les familles montréalaises tomberont sous le charme de la pièce Les malheurs de Sophie, une adaptation libre, ingénieuse et surprenante, du texte de la comtesse de Ségur écrite par Pascale St-Onge, mise en scène par Justin Laramée. À voir gratuitement dans un parc près de chez vous du 28 juin au 18 août.
 
Les malheurs de Sophie
Chaque été, les cousins Sophie, Paul, Camille et Léon quittent Montréal pour passer les vacances ensemble dans le chalet familial. Pendant que sa mère se fait bronzer sous le chaud soleil de juillet, Sophie entraîne les autres dans mille et une bêtises, au départ bien anodines. Mais quand la jeune Marguerite se joint au groupe, toutes les idées d’aventures de Sophie sont menacées! Son été parfait tombera-t-il à l’eau?
En revisitant Les malheurs de Sophie, Pascale St-Onge rend hommage à l’une de ses premières lectures, aux moments précieux passés avec sa mère à rêver à cette petite Sophie, si différente d’elle dans son audace et sa témérité. Ce spectacle offre une place de choix aux enfants tannants, aux premières amitiés et aux émotions que celles-ci nous font vivre.

L’usine C dévoile cinq spectacles de sa saison 2023-2024

Angela Konrad et l’Usine C sont heureux de révéler aujourd’hui un avant-goût d’une saison placée sous le signe de l’AUDACE, la FULGURANCE et la PROVOCATION ! Avant le dévoilement intégral de la programmation le 24 août 2023 à 17h, voici d’ores et déjà quelques spectacles incontournables de la saison 2023-24.

Le public aura la chance unique de découvrir LIEBESTOD : dernière création magistrale de la metteuse en scène espagnole Angélica Liddell, en première nord-américaine. DARKMATTER : œuvre coup-de-poing de la chorégraphe et danseuse néerlandaise Cherish MenzoPAS UNE DE CES PERSONNES : étonnante création théâtrale présentée par Martin Crimp lui-même en alternance avec Christian LapointeCONFESSION PUBLIQUE : performance intime de Mélanie Demers avec la danseuse Angélique Willkie. Et enfin VERNON SUBUTEX : la tant attendue suite de l’adaptation des romans de Virginie Despentes par Angela Konrad et son équipe fulgurante !

À noter aussi que, pour la première fois, le festival international de musiques électroniques et d’arts numériques MUTEK investira l’Usine C pour 2 soirées exceptionnelles les 18 et 19 août prochains, mettant à l’honneur des artistes de la République de Corée et du Canada !

Le Partage – Emmanuel Schwartz | 1er au 9 mai | La Chapelle

En remontant les fils épars de sa vie brisée, un comédien estimé reconstruit son identité à travers les points de vue contradictoires des témoins de sa chute. Jeu de confidences crypté, examen auto-réflexif, auscultation d’une auto-destruction programmée. Solo pour saboteur. Deuxième volet de sa Trilogie Essais amorcée avec L’Exhibition en 2019, Emmanuel Schwartz propose avec Le Partage une réflexion sur les genres théâtraux de l’autobiographie et de l’auto-fiction, si répandus à notre époque. Dans un dispositif résolument contemporain, l’auteur-metteur en scène poursuit son exploration de la mise en abyme au théâtre. Œuvre en construction.

image003.png

Interprète intense et polymorphe, Emmanuel Schwartz passe avec aisance du jeu, à l’écriture, à la mise en scène. Il est soutenu depuis plus d’une décennie par des institutions d’avant-garde dont le Centre National des Arts à Ottawa, le Festival TransAmériques, La Chapelle Scènes Contemporaines, et le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. L’artiste y présente ses projets de création Chroniques, Nathan et L’Exhibition, parmi d’autres. Il participe aux démarches de grands créateurs tels que Wajdi Mouawad, Denis Marleau, Dave Saint-Pierre, Mani Soleymanlou et la célèbre Needcompany de Jan Lauwers en plus de faire sa marque au cinéma dans les réalisations de Xavier Dolan (Laurence Anyways), Denis Villeneuve (Next Floor), François Girard (Hochelaga, terre des âmes, prix du meilleur acteur de soutien aux Iris 2018) et plusieurs autres. Il est sacré meilleur acteur dans une websérie aux Gémeaux 2020 et dans plusieurs festivals à travers le monde pour son rôle de L’Écrivain Public dans la série du même nom. En 2016, il est mis en nomination par l’ACAD pour son interprétation de Lucky dans En Attendant Godot mis en scène par François Girard au TNM, prix qu’il remporte l’année suivante pour le Tartuffe de Denis Marleau. On le retrouve sur les planches du Théâtre Prospéro en 2022 formant un duo électrisant avec la grande Céline Bonnier dans Quand nous nous serons suffisamment torturés, mis en scène par Christian Lapointe. Il enseigne également à l’UQAM et à L’École de Théâtre Professionnel du Collège Lionel Groulx, où il créé Projet Pigeons, son premier long métrage réalisé dans un contexte pandémique avec la classe finissante et des complices artistes du milieu professionnel. De 2005 à 2012, il co-dirige, avec Wajdi Mouawad, la compagnie AbéCarréCéCarré. En 2019, il fonde La Clairière, Compagnie de Création. En 2022, il est porte-parole de la 40e édition des Rendez-vous Québec Cinéma.

Texte, interprétation et mise en scène Emmanuel Schwartz

Collaboration à la mise en scène et dramaturgie Alice Ronfard

Conseiller à l’écriture Daniel Canty Scénographie Camille Barrantès Costumes Marie-Audrey JacquesÉclairage Étienne Boucher Création Vidéo Transversal Espace vidéo et mapping VYV studio +  Nicolas Pfeiffer Son François Thibault + Emmanuel Schwartz Compositeur Cédric Dind-Lavoie Assistance, Régie Émile Lafortune Direction de production Margarita Herrera Dominguez Direction technique Émile Lafortune + Jurjen Barel Traduction et création des surtitres Elaine Normandeau Créé en résidence chez VYV Studio + La Chapelle Scènes Contemporaines Une coproduction de La Clairière, compagnie de création + La Chapelle Scènes Contemporaines + Centre national des arts Avec le soutien du Conseil des arts du Canada + Conseil des arts et des lettres du Québec + Conseil des arts de Montréal

LA CHAPELLE, SCÈNES CONTEMPORAINES

3700 RUE SAINT-DOMINIQUE, MTL

BILLETTERIE : 514.843.7738 / billetterie@lachapelle.org

LACHAPELLE.ORG

En savoir plus : lachapelle.org/fr/programmation/landscape-grindr

La Chapelle remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des arts de Montréal, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et la Ville de Montréal.

Subventions vitales pour le théâtre interculturel – 190 200 $ aux compagnies locales – Fondation Cole

Deux fois l’an, le programme Intercultural Conversations-Conversations Interculturelles (IC-CI) de la Fondation Cole disperse des centaines de milliers de dollars en appui aux compagnies montréalaises de théâtre professionnel qui produisent, commandent et traduisent des pièces qui présentent de la diversité sur scène. Cela encourage une meilleure compréhension de la réalité interculturelle de Montréal à travers un public qui, à la fois apprend, et voit ses histoires présentées. Lors de la plus récente compétition à l’automne, 11 compagnies méritantes se sont fait remettre des subventions inestimables pour un total de 190 200$ pour la saison 2023-24, en plus de subventions additionnelles pour les sessions de causeries après les représentations afin de poursuivre la conversation initiée durant la pièce.

« Je suis honoré d’appuyer la portée internationale toujours grandissante des cultures et des pays représentés dans ces productions locales » a dit Barry Cole, président de la Fondation Cole et de son conseil d’administration. « C’est important pour le public montréalais de voir sur nos scènes l’étendu de perspectives provenant de partout autour du monde ».

Vaste portée d’histoires culturelles sur scène

Les subventions des pièces englobent un vaste éventail de thèmes et d’idées, de cultures et d’identités. Les nouvelles œuvres anticipées, présentées autant par des dramaturges émergeants que reconnus, offrent des spectacles allant d’une distribution plus importante qu’à l’habitude qui comble l’entièreté de la scène à des pièces intimes en solo. Les publics vont expérimenter des œuvres d’honnêteté, d’humour, d’histoire et de déchirement. Les styles et thèmes théâtraux incluent une ode poétique à la recherche identitaire et de chez-soi; un théâtre de marionnettes pour les enfants plus âgés qui explore les stéréotypes juifs ukrainiens; une discussion sur le privilège et la perspective entre un homme homosexuel et une femme de couleur; le droit au système de santé des enfants indigènes; des œuvres épistolaires tirées de textes émotionnels transposés en une correspondance réelle; un regard badin sur la romance musulmane; des Argentins indigènes sous un système de suprématie blanche; des enjeux culturels versus la violence faite aux femmes; un antisémitisme montant raconté à travers cinq générations d’une famille parisienne; les parallèles de la dramaturge/interprète et la reine guerrière africaine/politicienne qui partage son nom; et l’amitié entre des artistes indigènes dans des circonstances entièrement différentes – une Canadienne et une Colombienne faisant face à des menaces quotidiennes. Les œuvres mettent en avant-plan des enjeux contemporains québécois via les Caraïbes, la Belgique, le Liban, le Congo (RDC), la Guyane, la Colombie, l’Asie du Sud, le Maroc, la Syrie, le France, l’Ukraine et l’Argentine.

Récipiendaires de la dernière compétition

Les subventions Intercultural Conversations-Conversations Interculturelles confirment l’impact valorisé des compagnies locales à produire des expériences diversifiées et interculturelles et à raconter des histoires importantes et actuelles. « Scapegoat Carnivale a eu le privilège de recevoir différentes subventions de la Fondation Cole. Cet appui de Barry Cole, de la Fondation et du jury nous a octroyé plus de répétitions, un meilleur salaire pour notre équipe et le meilleur atout, du temps, pour explorer notre œuvre d’une manière plus profonde et significative » a dit Joseph Shragge, co-directeur artistique de la compagnie. « Nous remercions la Fondation Cole d’être une force majeure dans le changement favorable du paysage théâtral montréalais ». Pour Martine Dennewald, codirectrice artistique du Festival TransAmériques, « La subvention Conversations interculturelles de la Fondation fournit un appui nécessaire pour une phase cruciale dans nombreuses œuvres du Festival international de cette année. Le soutien de la Fondation Cole nous permet de réaliser ce projet de conversation interculturelle concrète entre l’artiste, les communautés andines locales et les publics montréalais ». Sylvain Bélanger, est codirecteur général et directeur artistique du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. « Les conversations interculturelles sont au cœur de notre projet artistique et social. L’aide de la fondation Cole alimente cette trajectoire de notre mission qui vise à enrichir la dramaturgie québécoise et ce, dans cette maison théâtrale qui s’y consacre exclusivement! » dit-il. « En cette ère où l’on érige des murs au lieu de bâtir des ponts, la mission de dialogue interculturel de la Fondation Cole est plus urgente que jamais. Toujours au rendez-vous, la Fondation nous a donné, au fil de nos spectacles, les moyens de nous dépasser artistiquement, affirme le directeur artistique Philippe Ducros, HÔTEL-MOTEL. « L’équipe est, comme à notre habitude, composée d’artistes et collaborateurs des zones impliquées. Le dialogue artistique et humain qui en découle est inestimable, et nous en sommes grandement reconnaissants » ajoute Ducros, « Le Centre Segal félicite la Fondation Cole d’avoir reconnu le besoin pressant d’inclure l’antisémitisme dans les conversations entourant les enjeux interculturels. Nous sommes également ravis d’inclure des surtitres en français pour chacune des performances qui puisse aider à créer un pont pour engager l’ensemble de la population québécoise dans ce discours important » a dit Lisa Rubin, directrice artistique. Dian Marie Bridge est la nouvelle directrice artistique du Black Theatre Workshop, « Le dévouement de la Fondation Cole envers la promotion d’échanges interculturels est entièrement partagé chez nous au BTW. « Nous sommes reconnaissants de l’appui continu de la Fondation envers les œuvres, conversations et plateformes que nous offrons à la communauté théâtrale montréalaise » a dit Bridge. 

Les subventions de DÉMARRAGE incluent: Geordie Productions- Jordan the Great par Yvette Nolan; Théâtre Teesri Duniya  Talaq par Rahul Varma; Centre du Théâtre d’Aujourd’hui– Nzinga par Nzinga Botao, Diamond et Mumbu (également subvention de production); et Productions Onishka– Nigamon/Tunai par Émilie Monnet et Waira Nina (également subvention de production).

Les subventions de PRODUCTION vont àBlack Theatre Workshop– Every Day She Rose par Nick Green et Andrea Scott; Festival TransAmériques– Soliloquio par Tizono Cruz (également subvention de traduction); Infinithéâtre– Dominoes at the Crossroads par Kaie Kellough; Les Productions Hôtel-Motel Chambres d’echos par Philippe Ducros; Scapegoat Carnivale– Vertip par Joseph Shragge; Centre Segal des Arts de la scène  Prayer for the French Republic par Joshua Harmon; et Silk Road Institute– The Rishta par Uzma Jalaluddin.

Il y a deux subventions Conversations Interculturelles par année, en octobre et en avril. La date limite pour la prochaine compétition de subvention est vendredi le 31 mars 2023 à 17h. Les compagnies de théâtre intéressées à appliquer pour une subvention peuvent télécharger les formulaires d’application et l’information nécessaires sur le site web de la Fondation Cole au : www.colefoundation.ca/en/programmes/intercultural-conversations/

Scénario puissant reflète les défis actuels : Counter Offence, Teesri Duniya @ Centre SegalS, 15 mars – 2 avril

Counter Offence par Rahul Varma capture l’essence même de la politique québécoise en 1995. Acclamée par la critique lors de la première production Anglophone en 1995, l’Affaire Farhadi a également été traduite et produite en français avec un succès similaire. Cette oeuvre, aussi actuelle que captivante, se déroule entre le présent et le passé. Depuis le début de la pandémie, la violence conjugale et les crimes haineux religieux et ethniques ne font qu’augmenter. Cette pièce qui pose des questions importantes est mise en scène par Murdoch Schon. Elle sera présentée au Centre Segal du 15 mars au 2 avril. Cette production a pour mandat d’encourager le dialogue et tiendra donc des discussions avec publique après les représentations. 

Counter Offence est une collision de vertu. Que se passe-t-il lorsque le combat contre le racisme est en conflit avec la lutte contre la violence faite aux femmes? Ce meurte-mystère captivant explore le conflit entre ces deux enjeux. La pièce débute à Montréal, en 1995, avec les paroles de Jacques Parizeau sur le référendum puis le « vote ethnique », qui est encore fraîs dans les nouvelles (donc les répercussions persistent toujours). Shazia, une femme Indo-Québécoise avec des parents traditionnels musulmans, se retrouve piégée dans un mariage abusif avec Shapoor, un iranien qui fait face à des problèmes d’immigration. La limite entre le bon et le mauvais devient floue lorsque qu’on retrouve un mort. Tout le monde est suspect alors que, et les autorités ne font que satisfaire leurs propres agendas. Se déroulant à reculons à l’aide d’analepses, les deux enjeux examinent les conséquences du genre et de la diversité culturelle. Dans cette pièce où se trouve des moments réellement comique, le publique continue de remettre en question leurs propres préjugés 30 ans plus tard.

Directeur artistique de la compagnie Teesri Duniya et récipiendaire de plusieurs prix en tant qu’auteur de théâtre, Rahul Varma est inspiré en voyant la pluralité des appartenances ethniques, des langues et des cultures sur scène ainsi que dans les coulisses de Counter Offence. « C’est une pièce qui touche tout le monde, donc la représentation est importante, » dit Varma. « La violence conjugale affecte toutes les communautés, et le racisme ne vient pas seulement d’un côté ou de l’autre. L’actualité d’aujourd’hui est remplie de racisme entre des gens de même couleur et venant du même pays. Les problèmes de profilage racial, de multiculturalisme et de genres sont compliqués, et n’ont pas de solutions faciles. Il s’agit d’une histoire qui a instamment besoin d’être racontée. » 

Tous les membres de la production trouvent la pièce si pertinente et déchirante. Reflétant les rues de Montréal, la distribution diversifiée inclut des artistes talentueux d’origines Perse, d’Asie du Sud, d’Égypte, de Jamaïque et de Grèce. Ainsi, les interprètes de la pièce sont Arash EbrahimiOliver PriceAndrew Joseph RichardsonHoward Rosenstein, Ambica Sharma, Amanda Silveira, Sophie-Thérèse Stone-Richards et Aladeen Tawfeek.

« C’est excitant de travailler avec des acteurs qui sont si passionnés du théâtre et de la différence que ça peut faire dans nos vies, » a dit le.a meteur.se en scène Murdoch Schon. « Tellement plus que du bon divertissement, Counter Offence est un aréna où débute des conversations. La pièce met en valeur ce qui a et n’a pas changé depuis le milieu des années 90; d’où venons nous, comment devons-nous nous améliorer? »

« Résoudre le racisme et la misogynie est  une bataille continue, jamais simple ou nette. Le changement est lent et les incidents viennent sous toutes sortes de formes subtiles et cachées. Des tendances qui apparaissent évidentes à un groupe marginalisé ou ciblé passent complètement inaperçu pour un groupe qui n’en est pas affecté, à moins que ce ne leur soit pointé. Cette pièce de théâtre aide à les montrer du doigt. Cette pièce montre aussi le désordre de l’activisme; il n’y a pas des héros idéaux, » a dit Sophie-Thérèse Stone-Richards (Clarinda). Pour Aladeen Tawfeek (Moolchand), c’est le travail du raconteur « d’essayer de changer le monde pour le mieux en offrant une perspective différente, une chance de réfléchir plus profondément. Il devrait être nécessaire de voir Counter Offence pour le bien collectif de notre société, » a-t-il dit. 

L’équipe créative derrière la scénographie de la salle d’audience des années 90, avec le public comme jury, ainsi que les espaces variés et la mode de ces années ravivées, est Marie-Ève Fortier, scénographe; Aurora Torok, conceptrice d’éclairage; Diana Uribe, costume; et Violette Kay, conceptrice sonore; À la régie, Ava Bishop.

Rahul Varma sur Counter Offence et d’autres pièces: montrealserai.com/article/performance-for-empowerment/. Une version mise à jour a été diffusée devant un public et des critiques enthousiastes en 2020, avant d’être fermée après deux jours en raison de Covid-19.

« Ceci est juste la plus récente inégalité à laquelle nous avons fait face depuis que nos ancêtres on mit pied sur le sol Canadien—la taxe d’entrée aux chinois, des époux séparés après leur mariage à cause du soi-disant arriéré d’immigration, la longue liste d’indignations et de crimes contre les peuples autochtones… L’histoire ne peut pas être réécrite mais, espérons-le, peut informer la construction d’un futur plus juste. »—Moolchand

Counter Offence, présenté par Théâtre Teesri Duniya, 15 mars au 2 avril

Au Centre Segal des arts de la scène, 5170 rue Côte-Ste-Catherine

La première est le jeudi 16 mars

La pièce joue : lun.-sam. 19h30, Dimanches à 14h—PAS DE REPRÉSENTATIONS LES VENDREDIS

Billets: 514 739-7944 or en ligne au Segal Centre; $20/$25 (avant-première le 15 mars $15)

www.teesriduniyatheatre.com  www.facebook.com/events/2184117768439585/2184215585096470/

Fondé en 1981, Théâtre Teesri Duniya reflète la réalité multiculturelle, multiraciale et indigène du Canada, invitant à la pensée critique, les connexions communautaires et le dialogue interculturel. Changer le monde une pièce à la fois.

THÉÂTRE DE QUAT’SOUS | L’auteur Olivier Kemeid et le metteur en scène Mani Soleymanlou présentent Mille

Qui sait si nous ne pigeons pas nous-mêmes les événements de notre vie dans une espèce de loterie intangibleTranscendante
Montréal – 16 février 2023 – Du 28 février au 25 mars, l’auteur Olivier Kemeid et son grand complice, le metteur en scène Mani Soleymanlou, portent à la scène l’histoire familiale de la comédienne Monique Spaziani. Sur les planches du Théâtre de Quat’Sous, elle sera accompagnée de sa fille, la comédienne Philomène Bilodeau, de son frère, cultivateur et interprète pour la première fois, Robert Polka, ainsi que d’un trio klezmer qui interprètera les compositions exclusives de Josh «Socalled» Dolgin. Entre réel et fiction, à travers souvenirs, omissions, mensonges, ils et elles réfléchissent ensemble sur le legs identitaire qui fait qu’une vie peut être beaucoup plus complexe que ce qu’elle semble être.  « Nous sommes tou·tes, individuellement, chaque être humain, composé de mille histoires, de mille couches, de mille identités et c’est ça qu’on va raconter sur scène. »  – Mani Soleymanlou
Mille vies, mille détours. Une actrice porte le nom de Monique Spaziani… Mais peut-être n’est-ce pas tout à fait son vrai nom ? On la croit originaire d’Italie du Nord. Depuis près de cinquante ans, elle répond systématiquement : « Oui, très très au Nord. »Fruit de la passion adultérine entre sa jeune mère et un espion français de la Deuxième Guerre mondiale, Monique prendra connaissance du parcours de cet homme mystérieux grâce à des lettres qu’un certain « Rob » lui transmettra. Mais qui est Rob ? Commence alors une enquête qui mènera mère, frère et fille sur les traces d’une famille juive autrichienne exilée de Vienne après l’annexion nazie. Une réunion pour jouer, inventer et découvrir ces mille vies traversées par les soubresauts de l’Histoire. Comme un conte des mille et une nuits.

ESPACE GO REVIENT AVEC LA SENTINELLE  | COMMENT DÉPLOYER LES LEADERSHIPS DES FEMMES EN THÉÂTRE  ? Du premier au trois février prochain

En 2019, ESPACE GO s’unit aux Femmes pour l’Équité en théâtre (F.E.T.) et au Réseau québécois en études féministes (RéQEF) en organisant le Chantier féministe sur la place des femmes en théâtre.
Au terme de ce chantier, ESPACE GO s’engage ensuite à organiser trois sentinelles, dans le but de faire un suivi des recommandations énoncées lors de l’événement et d’aborder de façon plus spécifique certaines questions touchant les femmes en théâtre.
À l’été 2020, des voix s’élèvent et des paroles se libèrent pour dénoncer les violences psychologiques et sexuelles au sein du milieu théâtral. La Sentinelle #1 : Pour la transformation, avait pour mandat, en 2021, d’incarner un espace sécuritaire pour discuter de ces enjeux et, plus largement, réfléchir aux systèmes de domination qui reconduisent ces violences, et ce, dans le but d’identifier des moyens pour faire évoluer le milieu.
Aujourd’hui, avec cette deuxième sentinelle qui a pour titre Pour l’avenir, ESPACE GO souhaite creuser et approfondir une question qui, déjà en 2019, était en filigrane de la programmation du Chantier féministe : Comment déployer les leaderships des femmes en théâtre? 
À l’heure du renouvellement de plusieurs directions artistiques de théâtre, constatant que peu de femmes ont accédé à ces postes ces dernières années au Québec –  et aucune femme racisée- , le comité de pilotage (formé d’artistes, de chercheuses, de travailleuses culturelles et de directrices artistiques) dégage deux axes qui leur apparaissent nécessaires et urgents de soulever : d’une part, l’accession pour les femmes à la direction artistique d’une institution théâtrale et, d’autre part, la présence et l’accès à la diffusion dans les théâtres institutionnels pour les metteuses en scène racisées. Si les metteuses en scène racisées et issues de l’immigration sentent que les portes des institutions sont fermées ou frileuses à diffuser leurs œuvres, comment peuvent-elles s’imaginer diriger un jour ces mêmes institutions?
Pour mieux comprendre ces enjeux et la façon dont ils s’articulent concrètement dans la réalité des personnes concernées, un comité de recherche a été mis en place dans le but de réaliser des entrevues avec des praticiennes en théâtre, des metteuses en scène racisées, ainsi que des diffuseurs montréalais.
La programmation de la Sentinelle #2 : Pour l’avenir se présente donc comme le fruit des résultats de cette recherche et des discussions enflammées entre les membres du comité de pilotage, sans oublier l’apport fondamental des différent·es intervenant·es qui s’inscrivent dans la programmation.
OBJECTIFS DE LA SENTINELLE #2 : POUR L’AVENIR
Faire un suivi des recommandations formulées au terme du Chantier féministe en 2019; S’informer, s’instruire, se questionner à travers les recherches menées dans le cadre de la Sentinelle #2, sur l’accès aux femmes* aux postes de direction dans les théâtres, sur l’accès à la diffusion des œuvres des metteuses en scène racisées** et sur l’évolution de la présence des femmes dans le milieu théâtral; Échanger sur des pratiques et des réalisations inspirantes et sur de nouveaux modèles de direction artistique;  Échanger sur les aspirations des metteuses en scène issues de l’immigration; Sensibiliser et réfléchir ensemble dans une perspective intersectionnelle aux enjeux des biais inconscients, de la discrimination positive ou du tokénisme à l’endroit des artistes des communautés racisées; Élargir nos réseaux de solidarité et de sororité.

La pièce de David Paquet « Le brasier » en première montréalaise en anglais (surtitres français) → « Wildfire » du Théâtre Talisman (16–28 JANV)

 Wildfire est une tragicomédie aussi sombre et féroce que n’importe quelle pièce de la Grèce antique. Suivant la structure d’un triptyque multigénérationnel, la pièce se situe dans un triplex habité par des triplés dérangés au lignage familial toxique. Dans cette spirale de fatalité magnifiquement construite, le dramaturge David Paquet s’attaque à notre conscience collective défaillante et à l’apathie générale qui en découle. La pièce s’ouvre avec un bébé psychopathe professant une étrange malédiction et l’on y voit, tour à tour, une bande d’inadaptés sociaux, un enfant en cage et une tarentule de compagnie meurtrière.

Wildfire suit la trajectoire d’un traumatisme non examiné, qui traverse trois générations poussées par la honte et la répression. Il n’y a ni début ni fin à la dévastation traumatique, seulement l’inévitable retournement de son cycle de destruction. David Paquet arrache des rires comme on arracherait une dent. La signature du Théâtre Talisman, à savoir des voix féminines fortes, est présente chez les sœurs triplées qui offrent une vision sombre de la maternité moderne et des relations familiales en général.

« Grâce à la traduction primée de Leanna Brodie, à la production de Talisman Théâtre et à la publication de Playwrights Canada Press, Wildfire marquera ma première incursion dans le milieu du théâtre anglophone montréalais. Cette pièce me semble toute désignée pour une rencontre avec ce nouveau public, à la fois voisin et méconnu, puisqu’elle entre-mêle les notions d’altérité et de chez-soi. De plus, c’est un honneur d’être reçu à La Chapelle, lieu par excellence de propositions hybrides et de mixités des publics, et de savoir le tout inspiré par la mise en scène éblouissante de Philippe Cyr. » – David Paquet

Cette version anglaise a tout le dynamisme et la magie de l’originale française et conserve son humour vaudevillesque et pince-sans-rire. Sa légèreté séduit et désarme le public, qui n’est pas du tout préparé à faire un tour de montagnes russes à travers des tabous profondément ancrés!

« Ça sert à ça, la famille : dire oui même quand t’as pas le goût. » – Le brasier