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What I Wish I Had Told My Children : Nouveau livre signé Michel Bastarache, traduit du français par Julie da Silva

Dans cet ouvrage intimiste, Michel Bastarache se confie sur son enfance en Acadie et ses multiples incarnations professionnelles avant de devenir le premier juge acadien à siéger à la Cour suprême du Canada. 

Dans une lettre qu’il adresse à ses deux enfants, morts d’une maladie incurable, Me Bastarache raconte sa constante lutte pour l’égalité des communautés francophone et anglophone. Il revient sur son engagement au sein des groupes de défense des francophones hors Québec, puis sur sa carrière de professeur, de fonctionnaire, d’avocat et de juge. Il entraîne le lecteur dans les coulisses de ses plus importantes causes et révèle certains secrets du plus haut tribunal canadien. 

Me Bastarache réagit également à la polémique entourant la Commission d’enquête sur le processus de nomination des juges du Québec et sur son travail de médiateur dans le processus de réconciliation et de compensation pour les victimes alléguées d’agressions sexuelles par d’anciens prêtres au Nouveau-Brunswick.

La Semaine québécoise intergénérationnelle, 21-27 mai 2023

L’édition 2023 de la Semaine québécoise intergénérationnelle (SQI) se déroulera du 21 au 27 mai. Cette campagne nationale, coordonnée par Intergénérations Québec, a pour but de souligner et valoriser les échanges intergénérationnels, tout en inspirant l’émergence de diverses initiatives à l’échelle du Québec. En mai 2022, l’Assemblée nationale du Québec a d’ailleurs officiellement reconnu la troisième semaine du mois de mai comme étant la Semaine québécoise intergénérationnelle ! Mme Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, a souligné devant l’Assemblée l’objectif de sensibilisation et de lutte contre l’âgisme et l’isolement de cette campagne. Des organismes et institutions des quatre coins du Québec organiseront des animations qui rapprochent les générations. Cette programmation est compilée sur le site Internet d’Intergénérations Québec. Tous les citoyens sont invités à profiter de cette semaine pour questionner leurs préjugés et créer ou renforcer une relation avec une personne plus jeune ou plus âgée!
 De son côté, Intergénérations Québec proposera deux événements :
– Le forum « Regards croisés entre générations et cultures » se déroulera à l’Hôtel de Ville de Longueuil le 24 mai. Il s’agit d’une journée de réflexion qui lie les approches intergénérationnelle et interculturelle afin de lutter contre les préjugés ! Au programme : conférence, table ronde de projets et ateliers pratiques.

Cette journée sera aussi l’occasion de célébrer les liens intergénérationnels avec le dévoilement des lauréats du concours de la SQI, qui remporteront chacun une bourse de 1000 $ grâce à la générosité de notre partenaire, la Fondation Luc Maurice. 

– Un ciné-panel gratuit avec un espace réseautage sur l’intergénérationnel, le 25 mai en soirée à la Cinémathèque québécoise (Montréal). Ce sera la première montréalaise de notre documentaire ‘Nos générations’ qui met en lumière des projets novateurs de rapprochement intergénérationnel. La projection sera suivie d’une discussion avec des chercheurs sur les bienfaits de telles initiatives!

« Une histoire d’éviction brutale et dangereuse » – Gabriel Nadeau-Dubois

Suite à l’évacuation d’urgence de trois immeubles samedi dernier, le député de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, était aux côtés de la famille Benzai et de leur avocate dans le quartier Rosemont-La-Petite-Patrie, afin de dénoncer une situation d’éviction agressive et d’interpeller le gouvernement du Québec afin que cesse ce genre de tragédies

Rappel des faits

  • Résidents depuis 19 ans au 5769 de Lorimier, Rachid et Farida Benzaï sont venus d’Algérie pour fonder une famille et offrir une vie meilleure à leurs cinq enfants. Ils sont menacés d’éviction par leur propriétaire depuis le mois de mars 2022. 
  • Le 2 mars dernier en matinée, la famille découvre à son réveil qu’une dizaine d’ouvriers sont dans leur cour arrière. La clôture est démolie, la balançoire des enfants détruite et l’excavation de la cour ainsi que la démolition d’un mur sont entamées. La famille n’a jamais été avisée du début de ses travaux ayant lieu sous leurs pieds.
  • Le 29 avril dernier, la famille est évacuée d’urgence, de même que 30 à 40 personnes du voisinage pour risque d’effondrement de leurs immeubles. Les travaux ayant lieu sous l’appartement de la famille Benzaï ont manifestement provoqué cette évacuation.
  • Une audience au Tribunal administratif du logement (TAL) est prévue le jeudi 4 mai au sujet du premier avis d’éviction pour subdivision, procédé pourtant sous moratoire dans l’arrondissement, qu’a reçu la famille en mars 2022.

Le visage de la crise

« L’évacuation de samedi dernier, c’est le dernier épisode d’une tragédie épouvantable. Tout porte à croire que cette évacuation a été causée par les travaux du propriétaire, qui visent clairement à sortir la famille Benzai de leur appartement avant même que le Tribunal ait tranché. Je n’ai jamais vu une éviction aussi inhumaine et dangereuse. Personne ne devrait vivre un enfer comme ça au Québec. Ce qui arrive à Rachid, Farida et leurs quatre enfants, c’est un des exemples les plus tragiques, un des cas les plus bouleversants dont j’ai eu à m’occuper depuis que je suis député ici. C’est le visage de la crise qui sévit en ce moment à Montréal », s’est indigné Gabriel Nadeau-Dubois.

Une histoire inadmissible dans une société de droit comme le Québec

Québec solidaire presse une fois de plus la CAQ de prendre ses responsabilités face à la crise du logement et d’en faire plus pour protéger les droits des locataires, afin que les cas comme ceux de la famille Benzaï ne se reproduisent plus : 

  • Décréter un moratoire sur les rénovictions dans les secteurs frappés par la crise du logement
  • Instaurer un contrôle obligatoire des demandes d’éviction, pour que chaque projet soit évalué par le Tribunal administratif du logement.
  • Accélérer les délais pour les causes de harcèlement au Tribunal administratif du logement. 

« Aujourd’hui, c’est la famille Benzaï, mais demain ce seront d’autres si on ne fait rien. Quand des propriétaires se croient tout permis, on met en danger les gens et on brise des vies. Le Québec est une société de droit et en ce moment, on en fait pas assez pour protéger les droits des locataires. À l’approche du 1er juillet, j’espère que la CAQ prendra ses responsabilités et annoncera des mesures concrètes pour protéger le droit au logement des Québécois et Québécoises », a déclaré le porte-parole solidaire.

Le porte-parole solidaire et député de Gouin suit la situation de près, en collaboration avec l’avocate de la famille Benzaï, Me Kimmyanne Brown. 

Explorer l’univers professionnel de la santé dans un colloque international

Le colloque international Approcher le monde professionnel de la santé par ses marges aura lieu les 15 et 16 mai 2023 à l’amphithéâtre de l’Université TÉLUQ à Montréal ainsi que sur le web.

Quels groupes professionnels gravitent autour du monde de la santé? Qu’est-ce qui les différencie? Quels sont les métiers invisibles? Quel rôle jouent-ils? Cet événement gratuit abordera les questions liées au travail des professionnels de la santé dans une perspective de sociologie des professions et du travail, et celles liées aux contextes organisationnels.

Le colloque rassemblera des chercheurs et chercheuses, des étudiants et étudiantes de cycles supérieurs, ainsi que des personnes intéressées par l’analyse de groupes professionnels en marge des professionnels de la santé centraux (ex. : médecins, personnel infirmier) ainsi que par les activités et les connaissances des activités effectuées en marge, mais tout aussi essentielles aux soins de santé.

Le Comité de recherche 32 (Savoirs, métiers, identités professionnelles) de l’Association internationale des sociologues de langue française est l’organisateur de cet événement.

« C’est une occasion unique de réunir des expertises multidisciplinaires de la francophonie pour favoriser les échanges de savoirs », précise le professeur Jean-Luc Bédard, du Département Éducation et membre du comité scientifique du colloque.

Pour tout savoir :

Approcher le monde professionnel de la santé par ses marges
15 et 16 mai 2023
À Montréal et webdiffusion
Gratuit

La pauvreté au Québec : comment la représente-t-on?

 Le professeur de l’Université TÉLUQ Normand Landry a obtenu une subvention de plus de 174 000 $ pour le projet « La construction de la pauvreté au Québec : analyses des représentations médiatiques, politiques, communautaires et sociales ».

Ce projet étudiera les représentations véhiculées par les médias, les responsables politiques, l’opinion publique et les organismes communautaires à l’égard de la pauvreté. Le professeur Landry et son équipe mettront en lumière les caractéristiques attribuées aux personnes en situation de pauvreté et rendront compte de l’importance accordée à la question de la pauvreté en contexte québécois. Ce projet identifiera également les attitudes prépondérantes à l’égard des actions publiques et privées de lutte à la pauvreté.

Pour le professeur Normand Landry, « il y a une apparente déconnexion entre l’importance de cet enjeu et la considération qui lui est accordée au Québec. En étudiant les représentations qui sont véhiculées à l’égard de la pauvreté, nous produirons des connaissances qui nous permettront de mieux comprendre comment la pauvreté est représentée et pourquoi elle ne s’impose pas davantage dans nos discussions collectives ».

Selon Marc-André Carle, directeur de l’enseignement et de la recherche, « ce projet illustre l’importance qu’accorde l’Université TÉLUQ au développement des partenariats et à la recherche ciblant les grands enjeux auxquels le Québec est confronté ».

Le financement, octroyé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), est une subvention de développement de partenariat. Les partenaires du projet sont l’Université TÉLUQ, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec, le Centre pour l’étude de la citoyenneté de démocratique et le Groupe de recherche interuniversitaire et interdisciplinaire sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale.

LE PROFESSEUR NORMAND LANDRY

Normand Landry est professeur au Département Sciences humaines, Lettres et Communication, et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains.

La Fondation Véro & Louis annonce aujourd’hui la création de 2 nouvelles maisons et la réception d’un don de 7 millions

Forte de l’appui majeur provenant de la Famille Lussier et de la Fondation François Bourgeois, la Fondation Véro & Louis annonce aujourd’hui la création de 2 nouvelles maisons. Ces milieux de vie permanents et adaptés pour des personnes autistes de 21 ans et plus, présentant ou non une déficience intellectuelle, offriront la possibilité aux familles de la Mauricie – Centre-du-Québec et des Laurentides de bénéficier d’un projet d’innovation sociale unique appuyé par 4 équipes de recherche, pilotées par 3 grandes universités québécoises.
LE RESPECT DE LA DIFFÉRENCE Construites en fonction des meilleures pratiques architecturales répertoriées dans le monde, les Maisons Véro & Louis offrent un environnement physique adapté aux personnes autistes.  La mission des Maisons Véro & Louis s’articule au quotidien autour de sa valeur fondamentale de respect de la différence afin d’offrir les meilleures conditions possibles pour améliorer le mieux-être et la qualité de vie de ses résidents et de favoriser le développement de leur autonomie et de leur plein potentiel grâce à un programme éducatif offert au quotidien.
SOUTIEN DE LA COMMUNAUTÉ Cette nouvelle marque le coup d’envoi de projets pouvant mobiliser plusieurs acteurs régionaux et nationaux aux côtés de la Fondation Véro & Louis. Le don historique de 7 millions de dollars qu’annonce généreusement aujourd’hui la Famille Lussier à la Fondation Véro & Louis témoigne d’un réel soutien à la cause. Conjointement avec le CISSS des Laurentides, ce don permet l’avancement rapide du projet d’une maison dans cette région. La complicité et la générosité de la Fondation François Bourgeois ainsi que la volonté du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec permet aujourd’hui de confirmer le début imminent du projet de la maison qui sera située dans la grande région de Victoriaville.
C’est entouré d’une communauté de chercheurs de l’Université de Montréal, de l’Université de Sherbrooke et de l’Université du Québec à Trois-Rivières que Véronique Cloutier, Louis Morissette et la marraine de la Fondation Véro & Louis, Guylaine Guay, ont reçu le don de 7 millions $ des mains de M. Lussier, grand-père touché de près par l’autisme, et l’heureux gagnant d’un gros lot de  70 millions de Lotto Max en juin dernier. (Photos de la conférence disponibles pour publication dès midi) Faites-en la demande.
INVESTISSEMENT DE 1 MILLION $ SUR 5 ANS POUR MIEUX COMPRENDRE L’AUTISME CHEZ LES ADULTES L’ADN scientifique des Maisons Véro & Louis qui est appuyé par diverses cohortes de chercheurs se retrouve au cœur des opérations quotidiennes. Elle permet de valider sur une base continue différents aspects dont l’évaluation des effets d’un programme de soutien aux comportements positifs en milieu résidentiel adulte ainsi que l’évaluation des répercussions de l’aménagement et de la technologie sur la qualité de vie des résidents. Cet engagement pour la recherche est confirmé aujourd’hui avec la promesse de la Fondation Véro & Louis d’investir en recherche 1 million $ pour les 5 prochaines années. L’ensemble de ces données compilées rend possible une contribution importante de la Fondation Véro & Louis à la compréhension de l’autisme chez les adultes en hébergement permanent adapté, une denrée rare dans le monde entier au niveau de la recherche.

Une journée de réflexion qui lie les approches intergénérationnelle et interculturelle afin de lutter contre les préjugés !

Le forum ‘Regards croisés entre générations et cultures’ se déroulera le 24 mai à l’Hôtel de ville de Longueuil. Il sera animé par Anna Beaupré Moulounda, porte-parole de la Semaine québécoise intergénérationnelle.

Malgré la grande richesse de la diversité culturelle québécoise, de nombreux mythes persistent au sein de la société d’accueil concernant les personnes issues de l’immigration. C’est pourquoi, cette année, Intergénérations Québec vous invite à vous interroger sur le potentiel du rapprochement générationnel en tant que levier de lutte contre les discriminations.

L’événement réunira des chercheurs, des porteurs de projets et des citoyens afin d’explorer des pistes de solutions intergénérationnelles à l’inclusion des nouveaux arrivants ainsi qu’aux enjeux de racisme et de discrimination. Le forum sera aussi l’occasion de dévoiler et récompenser les lauréats du concours de la Semaine québécoise intergénérationnelle 2023.

Les inscriptions se font via notre site internet : https://intergenerationsquebec.org/forum2023/

Formation Les indésirables : anglicismes du domaine de la gestion

La qualité de la communication est une valeur dans le commerce et les affaires. La qualité de la langue en fait partie. Maîtrise, clarté et efficacité sont ses maîtres mots. Des anglicismes fréquents dans le domaine de la gestion nuisent à cette qualité : ce sont des indésirables.

Quand les emprunts se multiplient, le vocabulaire français se trouve appauvri et parfois méconnu. Certains domaines d’activité, comme la gestion et l’informatique, risquent de ne plus s’exprimer que dans une autre langue que le français… et de devenir difficilement compréhensibles pour beaucoup de francophones.

Monique Cormier, professeure titulaire au Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal et première lauréate du Prix Valorisation de la langue française de la Ville de Montréal, et Noëlle Guilloton, terminologue, ont conçu une formation en ligne, ouverte à tous et à toutes, accessible gratuitement et qui couvre une centaine d’anglicismes.

Pour s’inscrire : https://catalogue.edulib.org/fr/cours/fas-angli/

À qui s’adresse cette formation
Cette formation dynamique, qui comprend des capsules vidéo et des activités interactives, a été élaborée pour correspondre à la réalité langagière des entreprises et des commerces. Elle s’adresse donc principalement :

  • au personnel et aux gestionnaires de ces établissements,
  • aux responsables de la communication orale et écrite,
  • aux étudiants et étudiantes du domaine commercial et de la gestion.

Elle s’adresse également à toute personne soucieuse de parler et d’écrire un français de qualité.

La formation en ligne « Les indésirables : anglicismes dans le domaine de la gestion » a été réalisée grâce notamment au soutien de l’Université de Montréal et à la contribution financière de l’Office québécois de la langue française.

Les Alouettes de Montréal annoncent un partenariat avec la Fondation des jeunes de la DPJ

Les Alouettes de Montréal ont annoncé aujourd’hui un partenariat avec la Fondation des jeunes de la DPJ.

Dès la saison 2023, les Alouettes offriront une soixantaine de billets par match à des jeunes de la DPJ. La Fondation des Alouettes offrira également 50 % des fonds amassés à l’occasion de son activité 50/50 lors de deux rencontres par saison. Quant à eux, les joueurs de l’équipe visiteront des jeunes hébergés en centres de réadaptation à travers la grande région de Montréal.

La Fondation des jeunes de la DPJ a pour mission de transformer la vision qu’un jeune de la DPJ a de son avenir, en lui donnant le courage et la confiance de croire au champ des possibles. En plus de son plaidoyer en faveur des jeunes en besoin de protection au Québec, la Fondation mobilise la population et alloue des sommes complémentaires à celles de l’État afin de répondre rapidement à des besoins précis et personnalisés.

Dans un désir d’accroître l’impact de ses actions et pour répondre aux besoins criants qui lui étaient adressés, la Fondation a élargi sa mission à l’automne 2021 afin d’apporter une aide aux jeunes pris en charge par la DPJ, à Montréal et ailleurs au Québec.

« Nous sommes extrêmement fiers de cette entente, car nous allons impliquer nos joueurs qui visiteront les jeunes en centre de réadaptation en plus de les inviter à nos matchs locaux, affirme Mario Cecchini, le président par intérim des Alouettes de Montréal. Nous allons mettre un rayon de soleil dans le quotidien de ces enfants. On veut que les joueurs soient des modèles pour ces futurs adultes et aujourd’hui marque le début d’une belle histoire. »

« La Fondation des jeunes de la DPJ, par sa mission et par son engagement, fait un travail remarquable auprès d’enfants et d’adolescents qui connaissent un parcours de vie difficile. Pour les Alouettes de Montréal, contribuer aux efforts de la Fondation, c’est miser sur ces jeunes et sur leur potentiel. C’est aussi une occasion pour les joueurs, pour notre organisation de nous impliquer concrètement avec l’espoir, et la volonté, de faire une différence », souligne le propriétaire des Alouettes de Montréal, Pierre Karl Péladeau.

« Nous sommes heureux et honorés de ce partenariat », déclare Fabienne Audette, directrice générale de la Fondation des jeunes de la DPJ. « Cette collaboration permettra aux jeunes de vivre des moments inoubliables qui les aideront assurément à traverser les périodes plus difficiles et à se sentir « comme les autres jeunes » qui assistent à des événements sportifs avec leur famille. Nous tenons à remercier du fond du cœur l’organisation des Alouettes de Montréal ainsi que les joueurs pour leur généreuse implication. »

« Le football est un sport de résilience et d’équipe. Lorsque tu gagnes, lorsque tu perds, tu n’es jamais seul », rappelle Nancy Audet, marraine de la Fondation des jeunes de la DPJ. « Les joueurs de football sont des alliés naturels pour les jeunes de la DPJ. Ils pratiquent un sport qui permet de se dépasser et d’accomplir ce qui parfois, semblait impossible! Ce partenariat en est un pour faire rêver, mais également pour inspirer nos jeunes. »

Campagne Vapoter, c’est pas ta game avec Bennedict Mathurin – contre les méfaits du papotage chez les jeunes du secondaire

Vapoter, c’est pas ta game, affirme haut et fort Bennedict Mathurin, la nouvelle sensation de la NBA. Le RSEQ (Réseau du sport étudiant du Québec) et le CQTS (Conseil québécois sur le tabac et la santé) sont fiers de s’associer avec le Québécois Bennedict Mathurin des Pacers de l’Indiana, dans le cadre de la 3e édition de la campagne Vapoter, c’est pas ta game. Cette nouvelle offensive, diffusée à la grandeur de la province, a pour objectif d’informer les jeunes sportif.ves du niveau secondaire au Québec sur les méfaits du vapotage.

Bennedict Mathurin, un ancien étudiant-athlète en basketball du RSEQ au Collège Charles-Lemoyne, est rapidement devenu l’un des athlètes québécois les plus en vue sur la scène internationale. Des terrains de basketball de Montréal-Nord à ceux des plus prestigieux arénas de l’Amérique du Nord, son parcours est inspirant et il est un modèle de détermination.

Bennedict Mathurin, âgé de 20 ans, n’a pas hésité à s’impliquer dans cette campagne de prévention qui saura donner l’heure juste sur le vapotage aux adolescent.es sportif.ves en milieu scolaire.

« La vape touche de plus en plus les jeunes. La dépendance à la nicotine c’est un piège et on peut tomber facilement dedans. Pour arrêter de vapoter, le meilleur truc c’est de se concentrer sur soi et sur le plaisir à faire son sport, » affirme Bennedict Mathurin.

Le RSEQ et le CQTS : unis contre le tabagisme et le vapotage

Vapoter, c’est pas ta game, un projet novateur du RSEQ et du CQTS, revient en force après le grand succès l’an dernier alors que les athlètes de renom, Nick Suzuki, Maxence Parrot, Félix Auger-Aliassime, Kristel Ngarlem, Samuel Piette, Kim Clavel et Katerine Savard, avaient fait équipe pour une campagne de notoriété sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser les jeunes du Québec.

La campagne de cette année se présente avec deux publicités destinées aux étudiant.es sportif.ves. Celles-ci mettent en scène deux jeunes, une volleyeuse et un basketteur, aux prises avec leur dépendance au vapotage. Elle se déploiera aussi sur le web et en affichage. Bennedict Mathurin, de son côté, participera à une conférence de presse virtuelle avec les médias et ira à la rencontre des élèves d’une école secondaire, en juin prochain.

Le RSEQ et le CQTS constatent quotidiennement les effets néfastes de la cigarette électronique sur un grand nombre d’élèves des écoles secondaires de la province.

« Ce qui est vraiment inquiétant c’est la banalité de la vapoteuse. C’est un fléau et une nouvelle norme sociale qu’on doit réussir à déconstruire auprès des élèves- athlètes. Pour se faire, on souhaite les informer et développer leur sens critique à travers cette campagne. On est convaincu que Ben Mathurin permettra d’interpeller cette clientèle éveillée qui est déjà énormément sollicitée. En plus, cette collaboration est une belle continuité de son passage dans le réseau en tant qu’élève-athlète au secondaire » ajoute Stéphane Boudreau, directeur général adjoint du RSEQ.

Entre 11 et 17 ans, le cerveau étant en développement, les jeunes sont plus susceptibles de développer une dépendance à la nicotine. Exposés au stress et à la pression de la performance, les jeunes sportif.ves n’échappent pas aux méfaits des cigarettes électroniques : certains d’entre eux espèrent trouver dans le vapotage une solution pour gérer cette pression et sont séduits par le marketing des fabricants de vapoteuses.

« Vapoter et faire du sport est un paradoxe. C’est pourtant la réalité de nombreux jeunes sportif.ves. Plusieurs voient la vape comme une solution pour gérer leur anxiété, mais ils se retrouvent rapidement pris avec une puissante dépendance à la nicotine. Ils subissent alors les méfaits de la vape sur leur santé et leurs performances. Pour briser ces croyances erronées et démystifier le vapotage chez les jeunes athlètes, le CQTS, en collaboration avec le RSEQ, a développé une

trousse éducative pour soutenir les intervenants et les professeurs dans leurs interventions. » commente Annie Papageorgiou, directrice générale du CQTS.

Les outils de la trousse développée par le CQTS ont pour but d’interpeller les jeunes sur la problématique du vapotage. Cette année, le thème de la dépendance est mis de l’avant à travers la nouvelle capsule et vise à provoquer des conversations entre les jeunes.

Des statistiques alarmantes

  • –  Près de 40 % des jeunes qui ont utilisé une vape dans la dernière année tentent d’arrêter;
  • –  Dans les dernières années, l’utilisation de la cigarette électronique a quintuplé. La proportion des jeunes qui vapotent au secondaire est passée de 4 % en 2013 à 21 % en 2019. Cette proportion monte à 35 % pour les élèves de 5e secondaire;
  • –  Selon l’Enquête québécoise sur le tabac et les produits de vapotage menée entre juillet et novembre 2020, 18 % des jeunes de 15 à 17 ans vapotent;
  • –  72 % des jeunes qui vapotent se font donner leurs produits par leurs amis.