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La Fondation Autiste & majeur | Une première campagne pour sensibiliser la population aux besoins des adultes autistes et de leurs familles

La Fondation Autiste & majeur a le plaisir d’annoncer sa toute première campagne de sensibilisation qui aura lieu du 16 octobre au 12 novembre, avec le soutien de Québecor. Sous le thème « Aidons-les à continuer de grandir », celle-ci vise à mettre en lumière les défis de taille auxquels sont confrontés les adultes autistes et leurs familles.

Au Québec, des milliers d’enfants touchés par l’autisme ont accès à des programmes gouvernementaux qui les aident à développer leur plein potentiel, En revanche, à partir de 21 ans, ils ne peuvent plus compter sur ces services alors que leurs besoins sont toujours importants. C’est d’ailleurs cette dure réalité qui est à la base de la création de la Fondation Autiste & majeur, mise sur pied par Sophie Prégent et Charles Lafortune, respectivement présidente et vice-président de la Fondation. 

Par la nouvelle campagne de sensibilisation, ces-derniers espèrent que les messages véhiculés raisonnent dans la communauté afin que celle-ci prenne conscience de la réalité particulière des adultes autistes. « Nous avons créé la Fondation pour pallier ce manque de services après 21 ans. Nous encourageons la population à faire des dons qui, ultimement, permettront aux adultes autistes d’avoir accès à des activités stimulantes et même d’intégrer le marché du travail grâce à des formations adaptées à leurs besoins, mais aussi à ceux de leurs futurs employeurs. Les dons de la population, jumelés à ceux de nos précieux donateurs corporatifs, sont essentiels pour que la Fondation puisse poursuivre sa mission ».

La campagne « Aidons-les à continuer de grandir », rendue possible grâce au soutien de Québecor et créée par l’agence créative Bleublancrouge, sera déployée dans les médias traditionnels et numériques. La population peut visionner dès maintenant la vidéo de la campagne via le lien suivant : 

https://youtu.be/PIJU_v6oaVg

Le Congrès de la Santé Intégrative : « révolutionner » la santé grâce à l’interdisciplinarité

Le Congrès de la Santé Intégrative se déroulera les 26 et 27 janvier prochains, au Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe. Il rassemblera les professionnels et passionnés de la santé pour un événement d’envergure qui marque une avancée dans le domaine au Canada. Cette initiative rassembleuse est l’œuvre de Pierre-Olivier Pinard et Jean-Christophe Poirier, deux professionnels de la santé originaires de l’Estrie.

L’interdisciplinarité est mot bien connu, mais pas suffisamment mis en pratique. À une époque où le « travail en silo » a tendance à devenir la norme, le Congrès de la Santé Intégrative place l’interdisciplinarité au cœur de sa mission pour résoudre les problèmes de santé complexes. Les fondateurs soulignent l’importance de bâtir des ponts et de tisser des liens entre les professions pour favoriser une approche de la santé plus intégrée. L’acquisition de connaissances transversales permettra aux professionnels de mieux appréhender les besoins de leurs patients et de leur offrir des soins plus complets.

Le Congrès propose au moins 20 heures de formation continue, un atout majeur pour les professionnels de la santé. De plus, les partenariats et les réseaux tissés avec d’autres experts promettent des opportunités d’affaires et de référencement, créant ainsi une communauté solidaire et dynamique. 

Ce congrès suscite un intérêt considérable parmi diverses associations professionnelles et plusieurs ont déjà confirmé leur présence telles que l’Association professionnelle pour la santé intégrative, l’Association des Chiropracticiens du Québec et la Fédération québécoise des massothérapeutes agréés. De nombreuses entreprises de renom se sont également jointes telles qu’Avril le supermarché, We Cook, Telus Santé et Spa Eastman, toutes désireuses de soutenir cette initiative novatrice.

Le Congrès de la Santé Intégrative se positionne comme le plus grand rassemblement multidisciplinaire au Canada, réunissant des professionnels d’horizons divers. Les participants auront l’occasion d’assister à des discussions inspirantes, de découvrir de nouvelles approches de la santé et de contribuer à l’évolution des soins de santé au Québec et au-delà.

Les chiffres clés du Congrès de la Santé Intégrative sont impressionnants :

  • 2 jours de formations
  • 20 conférenciers et conférencières de renom
  • 25 professions de la santé représentées
  • 1000 professionnels de la santé pour un échange d’idées et de connaissances
  • Un événement ouvert au public, avec 500 participants attendus pour partager cette expérience.
  • Toutes les conférences seront disponibles en différé pour ceux qui ne pourront pas y assister en personne.

Le Congrès de la Santé Intégrative vous invite à vous joindre à cet événement prometteur les 26 et 27 janvier 2024. Venir y découvrir comment la collaboration entre les différentes professions peut optimiser la qualité des services offerts à la population.

Le Collectif Art Entr’Elles dévoile le parcours numérique Inconditionnelles!

Dans le cadre de la Semaine de la Réhabilitation Sociale, le Collectif Art Entr’Elles est fier de dévoiler aujourd’hui, la suite de son projet artistique Inconditionnelles : un parcours numérique captivant, qui invite le public à explorer en toute intimité les univers créatifs de sept femmes ayant vécu la prison : Marie-Lise L, Mélanie H, Mélanie G, Lyne T, Yuzi, Kali Chamanes et Sabz et A. Chacune y partage son récit, lié de près ou de loin à leur temps carcéral. Cette expérience immersive est constituée de fragments de paroles, d’extraits sonores et d’images, offrant une présence continue aux voix de ces femmes marginalisées dans l’espace public.
« En racontant nos histoires, nous espérons que notre désir d’être entendues sera ressenti par tous celles et ceux qui viendront nous écouter », – Kali Chamanes.
En avril dernier, le Collectif Art Entr’Elles a présenté pour la première fois le volet physique de son projet Inconditionnelles, une installation sonore qui plongeait le spectateur au cœur des mots des sept femmes dans un cercle d’écoute bienveillant. Les prochaines dates de l’exposition physique seront dévoilées sous peu.
Le projet Inconditionnelles se décline en quatre formes artistiques:
Une parcours numérique à visiter à partir du 12 octobre 2023 sur www.inconditionnelles.com
Une série de podcasts disponibles sur SpotifyAmazon MusicApple PodcastsCastboxGoogle PodcastsiHeartRadioOvercastPocket CastsRadio Public.
Des œuvres NFTs à découvrir sur Open SeaFoundationCurate
Une exposition physique, présentée sous la forme d’une installation sonore. Pour connaitre les dates de la diffusion de l’installation sonore, gardez un oeil sur le Facebook d’Art Entr’Elles.
Conception et co-direction artistique : Marie-Lise L, Mélanie H, Mélanie G, Lyne T, Yuzi, Kali Chamanes, Sabz et Al et Anne-Céline Genevois en collaboration avec le scénographe Hubert Lafore, le concepteur sonore Simone D’Ambrosio, Audiotopie et Kngfu.

Avec la participation de la poète Laure Morali, l’artiste sonore Chantal Dumas, la réalisatrice Miryam Charles, la conteuse Myriame El Yamani, la scénariste Maria Camila Arias, la comédienne Catherine Lavoie, l’artiste médiatique Philippe Léonard, l’artiste numérique Valérie Descroisselles-Savoie, le vidéaste Loïc Piaux, le concepteur sonore Thomas Floquet, l’équipe d’Audiotopie; l’artiste multimédia et photographe Laura Criollo-Carrillo, le programmateur Alexandre Pariseau, les concepteurs sonores Étienne Legast et Mathis Zgajnar, l’équipe de Kngfu; le concepteur interactif Colas Wohlfahrt, le producteur Ghassan Fayad, l’équipe d’En Temps et Lieu, et la chercheuse Marie-Michèle Grenon.
Avec le soutien du Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts de Montréal, Caisse Desjardins des versants du mont Royal, Caisse d’économie solidaire Desjardins, du Centre culturel Notre-Dame-De-Grâce et de la Société Elizabeth Fry du Québec.

All Flesh REDUX, The Other Theatre, 13-22 oct. @Studio Jean Valcourt du Conservatoire

Mariant le chant polyphonique, la danse et le théâtre, All Flesh REDUX vous emmène dans Én voyage poétique à travers le temps et l’espace. À la fois participatif, décalé et dédié à notre planète, All Flesh REDUX se déroule en cercle dans une ambiance intimiste où la musique, les histoires et la danse s’entremêlent. En mariant les mondes des compositeurs médiévaux Guillaume de Machaut et Hildegard von Bingen et celui du contemporain John CageThe Other Theatre explore un passé mystérieux et un avenir rempli d’incertitudes, tout en s’interrogeant sur les actes de foi possibles dans un monde chaotique. De 13 au 22 octobre au Studio Jean Valcourt du Conservatoire.

Metteure en scène Stacey Christodoulou : « Nous n’aurions jamais pu imaginer que les thèmes dont nous parlions en 2019 deviendraient réalité. D’une certaine manière, le spectacle était prophétique. Cependant, je suis convaincue que le message de créer des œuvres artistiques en tant que forme de résistance revêt une importance encore plus grande aujourd’hui. Le mélange de la chanson médiévale, de la danse contemporaine et du texte, continue l’approche interdisciplinaire de notre compagnie et nous rappelle que tout au long de l’histoire, les gens ont répondu aux périodes difficiles par l’innovation et l’art. »

Équipe de création : interprétation, ENSEMBLE ALKEMIA (Jean-François Daignault, Dorothéa Ventura and Leah Weitzner) ; Stéphanie Fromentin; Erin Lindsay ; Vanessa Schmit-Craan ; et Lael  Stellick.

Direction musicale, Jean-François Daignault ; scénographie, Amy Keith; son, Debbie Doe ; costumes, Cathia Pagotto ; éclairages,  David Perreault Ninacs ; et coordination technique de scène, Birdie Gregor.

Studio Jean Valcourt du Conservatoire

4750, avenue Henri-Julien

Vendredi, 13 octobre et samedi, 14 octobre à 20h ; dimanche, 15 octobre à 15h

Mercredi, 18 octobre – samedi, 21 octobre à 20h ; dimanche, 22 octobre à 15h

Billets /514 873-4032 : $20, étudiants/aînés : $15

Places limitée

othertheatre.com/fr/all-flesh-redux-fr/

Site web: othertheatre.com | Instagram: @othertheatremtl | Facebook: othertheatre

OKTOBERFEST DE SERCOVIE, 11E ÉDITION, AU PROFIT DE LA POPOTE ROULANTE

Le comité organisateur de la 11e édition de l’Oktoberfest est fier de partager le succès de l’événement du 28 septembre dernier. Le retour du célèbre souper-bénéfice annuel en présentiel a pu accueillir plus de 210 invités dans la grande salle de la rue Conseil à Sherbrooke. L’objectif financier a également été dépassé puisque la soirée a permis de récolter la somme de 29 411$ au profit de la popote roulante.

La soirée s’est avérée un franc succès. En plus d’un cocktail d’accueil suivi d’un repas copieux 4 services avec accords de bières, les invités ont eu l’occasion de participer à un encan silencieux contenant 17 lots offerts par de généreux commanditaires ainsi qu’à un moitié-moitié où trois équipes se sont livrées à une compétition amicale pour vendre le plus billets possible.

Le président d’honneur, Monsieur Mathieu Cayer Brunet du Restaurant le Baumann, a gracieusement offert le repas, en collaboration avec la Boucherie Clément Jacques. L’homme d’affaire a à cœur la mission et souhaitait le souligner à sa façon, dans un beau mélange de saveurs. Matelas Houde, La légumerie, Cogeco Média ainsi que la Pâtisserie Duquette ont aussi contribué à commanditer l’événement et à en assurer le succès.

D’année en année, le succès de l’évènement est indéniable. C’est pourquoi, Sercovie prévoit déjà tenir une 12e édition de cet événement en 2024. Amateurs de saucisses et choucroute, restez à l’affût pour l’annonce de la date!

La réussite de cette soirée est partagée avec le précieux comité organisateur, composé de Dominic Houde (Matelas Houde), Richard Duquette (Pâtisserie Duquette), Richard Caron, Serge Beaudin (APAE), Mathieu Cayer Brunet (Le Baumann), Patrick Pinard (Boucherie Clément Jacques) ainsi que plusieurs membres de l’équipe et du conseil d’administration de Sercovie qui ont contribué grandement au succès de l’évènement. Sercovie remercie chaleureusement M. Mathieu Cayer Brunet pour sa générosité et sa disponibilité quant à la présidence d’honneur.

La popote roulante est un service essentiel qui permet aux personnes aînées du grand Sherbrooke en perte d’autonomie de rester à domicile. En 2022, ce sont 1 500 clients qui ont été soutenus par le service de livraison de repas chauds et congelés de Sercovie, soit plus de 145 000 repas livrés. Il est important de savoir qu’en plus d’offrir des repas sains et équilibrés, la popote roulante joue un rôle de vigie à travers ses bénévoles et son personnel. Bon nombre de personnes aînées souffrent de solitude. Les bénévoles qui livrent les repas et les personnes qui prennent les appels de prise de commandes sont bien souvent leurs seuls contacts dans la journée.

La 11e édition de l’Oktoberfest de Sercovie a permis d’amasser 29 411 $ (montant réel recalculé après la soirée). Ce montant sera destiné à soutenir la popote roulante et aider au maintien à domicile de notre clientèle. De gauche à droite : Richard Duquette propriétaire Pâtisserie Duquette, Dominic Houde Matelas Houde, Guylaine Dubé, Katia Palardy directrice des services communautaires, Patrick Pinard copropriétaire Boucherie Clément Jacques, Bérangère Martel présidente du conseil d’administration, Marie-Thérèse Racicot vice-présidente conseil administration, Annick Beaulé directrice du centre d’activités, Serge Beaudin Apae, Stéphanie-Claude Leclerc directrice générale, Mathieu Cayer Brunet copropriétaire restaurant Le Baumann.

Être fier.ère de sa dysfférence

Letravail bes astranoutes puiqarticiqent à bes missiansspatiales captivepienbesgens. Cependant, nousneqouvonsqasnierlesrispuesélevésdumétier.Sauviez-vouspue les
astronautes, enqlus devoyageràgrandevitessedansdes enginexqlosifs, s’exposentàune formebeqollution très dangereuse? 

Vous avez remarqué la façon inhabituelle de rédiger le paragraphe précédent? Voici comment les personnes « dys » pourraient avoir interprété ces deux premières lignes, même si celles-ci avaient respecté toutes les règles grammaticales et de syntaxe possibles.

Le 20 octobre prochain, Haylem Technologies et Lexibar lanceront leur première campagne de sensibilisation intitulée « J’aime mon DYS ». Cette initiative a pour but de redonner du pouvoir aux personnes atteintes de dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie et dysorthographie. Dans le cadre de cette première édition, Lexibar a décidé de s’associer avec l’ancien joueur des Canadiens de Montréal, Steve Bégin, et la créatrice de contenu, Olivia Leclerc. De plus, le 20 octobre est la Journée internationale du trouble développemental du langage (TDL) et marque le début de la 8e édition de la Semaine québécoise du TDL.

Nos « dys » préféré.e.s
Steve Bégin, ancien joueur de hockey professionnel, est l’exemple parfait de ce que représente une personne « dys », c’est-à-dire quelqu’un qui doit travailler fort dans les coins toute sa vie et qui doit toujours donner son 110 % pour garder sa place dans l’équipe. Il est aussi le père d’une fille dyslexique.
« Jeune, j’ai rapidement remarqué que j’étais meilleur au hockey qu’à l’école et le choix était facile pour moi, mais j’ai été chanceux d’avoir cette opportunité. Malgré tout, j’ai toujours été obligé d’en faire plus que les autres pour réussir dans le sport. Aujourd’hui, je vis la situation avec ma fille, qui a les mêmes problèmes que moi, et je veux faire en sorte que ce soit de moins en moins tabou pour elle et pour les autres qui ont ces problèmes. »
– Steve Bégin, porte-parole
Olivia Leclerc, actrice et créatrice de contenu sur les médias sociaux, a régulièrement parlé de ses troubles d’apprentissage dans différentes capsules par le passé. Elle a décidé de s’engager dans la campagne pour continuer de sensibiliser ses nombreux.ses abonnés.e.s face à ces problèmes. De par sa proximité avec son audience et son énergie contagieuse qui se transmet au travers de son contenu humoristique, Olivia a le vent dans les voiles!
« Être dyslexique, c’est stressant socialement. En classe, je faisais mon possible, mais je terminais toujours dernière lorsque je devais lire un texte et répondre aux questions. Aujourd’hui, j’ai accepté ma différence. En m’associant à « J’aime mon DYS », ça vient effectuer le travail que j’ai déjà commencé sur les médias sociaux. »
– Olivia Leclerc, porte-parole
Un parcours différent
Malgré leur intelligence, leur persévérance et leurs grandes forces, les personnes « dys » sont trop souvent jugées comme étant paresseuses, stupides, moins bonnes, etc. Certain.e.s vont même jusqu’à parler de maladie. Il est alors difficile pour ces personnes de ne pas se sentir isolées et incomprises. Leur parcours scolaire en est un de combattant.e et le problème ne disparaît pas à la suite des études. Que ce soit dans la vie comme employé.e, employeur.e, parent, client.e, etc., les personnes atteintes de troubles d’apprentissage devront toujours faire face à des défis et à des réactions négatives. Fait cocasse : saviez-vous que des célébrités ayant marqué l’histoire telles qu’Albert Einstein et Walt Disney étaient dyslexiques?

Une nouvelle étude révèle la précarité économique et l’insuffisance des aides à l’emploi pour les communautés racialisées et les immigrants d’expression anglaise au Québec.

 Une étude récente de la Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT) met en lumière les défis uniques du marché du travail auxquels sont confrontés les communautés racialisées d’expression anglaise et les immigrants du Québec. Le rapport met en évidence un manque criant de soutien à l’emploi adapté, laissant ces communautés aux prises avec des taux de chômage élevés, des revenus plus faibles et une plus grande probabilité de tomber sous le seuil de faible revenu par rapport à leurs homologues francophones.

Les conclusions de PERT indiquent que, malgré des niveaux de scolarité plus élevés que ceux de la communauté d’expression anglaise dans son ensemble, une proportion plus élevée de minorités visibles d’expression anglaise du Québec (19,2 %) se situe sous le seuil de faible revenu par rapport à l’ensemble de la communauté d’expression anglaise (14,7 %). Il en va de même pour les immigrants d’expression anglaise, dont 15,2 % vivent sous le seuil de faible revenu, ce qui dépasse légèrement le taux global de 14,7 % pour la communauté d’expression anglaise.

Le rapport de PERT révèle également qu’il n’existe que 67 programmes et services pour soutenir les 365 191 personnes racialisées et immigrantes de langue anglaise sur le marché du travail québécois. Cette disparité souligne le besoin de services plus complets, d’une aide à l’emploi en anglais et d’un financement adéquat.

Nicholas Salter, directeur général de PERT, affirme que le rapport propose des solutions aux obstacles auxquels ces communautés sont confrontées sur le marché du travail québécois. « Notre recherche fournit une feuille de route aux décideurs, aux bailleurs de fonds et aux intervenants communautaires pour qu’ils s’attaquent collectivement aux obstacles à l’emploi que rencontrent les communautés racialisées et les immigrants d’expression anglaise au Québec. »

PERT demande instamment une réponse coordonnée pour s’attaquer aux disparités décrites dans son rapport. De meilleures options en matière de politique, de financement et de programmation doivent également être élaborées pour répondre aux besoins des communautés racialisées et des immigrants.

M. Salter a souligné les avantages potentiels d’un renforcement des ressources pour ces communautés : “Compte tenu de la pénurie persistante de main-d’œuvre au Québec, le gouvernement peut saisir cette occasion pour répondre aux besoins de main-d’œuvre en canalisant les investissements dans des programmes qui préparent ces communautés à exceller sur le marché du travail”.

Principales conclusions:

  • Les communautés racialisées et les immigrants ont des difficultés à accéder aux services de l’emploi en raison du manque de services en anglais et de la barrière linguistique associée à l’accès aux services en français. Par conséquent, les fournisseurs de services d’emplois offrent souvent des services ad hoc tels que la traduction.
  • Les minorités visibles d’expression anglaise ont un taux de chômage de 12,3 %, contre 10,9 % pour l’ensemble de la population d’expression anglaise.
  • Les autochtones dont l’anglais est la PLOP ont un taux de chômage plus élevé que l’ensemble de la communauté économique et sociale (12,2 % contre 10,9 %).
  • Les immigrants dont l’anglais est la PLOP ont un taux de chômage de 11,6 %, contre 10,9 % dans l’ensemble de la communauté d’expression anglaise, 9,0 % chez les immigrants francophones et 6,9 % chez toutes les personnes dont le français est la première langue officiellement parlée (PLOP).
  • L’étude a identifié 67 programmes d’emploi et d’employabilité destinés aux communautés racialisées, aux immigrants et aux communautés autochtones dont l’anglais est la langue de travail, la majorité d’entre eux (29) étant situés à Montréal.
  • Les portraits démographiques et de la population active révèlent qu’un tiers (35,9 %) des Québécois d’expression anglaise appartiennent à une minorité visible (447 078 personnes). Les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis dont l’anglais est la PLOP représentent 4,0 % de la communauté d’expression anglaise du Québec (50 040). Le tiers (32,5 %) de la communauté d’expression anglaise est constitué d’immigrants (404 573 personnes). 
  • L’étude souligne la nécessité pour les services de l’emploi de prendre en compte les besoins holistiques des clients racialisés et des immigrants, notamment en matière de logement, d’alimentation, de santé mentale, de maladie et de garde d’enfants. Les barrières linguistiques entravent souvent l’accès aux services de l’emploi, et les mesures ad hoc telles que l’aide à la traduction sont courantes.

La Fondation TELUS encourage l’enseignement technologique et scientifique auprès des jeunes

La Fondation TELUS pour un futur meilleur et son Comité d’investissement communautaire soutiennent activement la Fondation de recherche appliquée en technologie physique de La Pocatière (autrement appelée Accro de la techno). Plus précisément, le don a permis d’offrir de nouveaux ateliers éducatifs sur la lumière, l’électronique et la pensée informatique favorisant un apprentissage des sciences par des activités technologiques et scientifiques concrètes pour les jeunes des MRC de Montmagny, L’Islet, Kamouraska et Rivière-du-Loup. 

À ce jour, l’engagement total de la Fondation TELUS pour un futur meilleur et de son Comité d’investissement communautaire s’élève à 18 500 $ et a permis de rejoindre 1 660 jeunes et de susciter leur intérêt pour les sciences, les technologies et les carrières qui y sont associées.

Érudit célèbre 25 ans de savoirs libres !

Né au Québec, le Consortium Érudit souligne son 25e anniversaire cet automne. Il s’agit d’une belle occasion de mesurer le chemin parcouru, d’apprécier la valeur de cet outil unique, et de réaffirmer son engagement pour le libre accès aux savoirs.

De projet pilote universitaire à son lancement, Érudit est devenu aujourd’hui la plus importante plateforme de découverte d’articles savants en sciences humaines et sociales au Canada : plus de 10 000 articles sont mis en ligne chaque année sur son site erudit.org, en provenance de plus de 300 revues indépendantes. Un trésor pour la recherche, et un véritable contrepoids aux grandes plateformes scientifiques commerciales.

Précurseur de la diffusion numérique des savoirs

La première version de la plateforme erudit.org voit le jour dès 1998, au moment de la démocratisation d’Internet. Plusieurs revues imprimées réfléchissent à leur présence dans un univers numérique dont on ne saurait prédire l’ampleur à venir; c’est à ce moment que naît Érudit, en rendant cinq premières revues savantes disponibles gratuitement aux internautes de partout à travers le monde. Devant la réussite de l’initiative, la plateforme est administrée à partir de 2004 par un consortium interuniversitaire unissant l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Le Consortium n’a depuis cessé d’étoffer son offre pour représenter la diversité de la recherche québécoise, puis canadienne et internationale. Aujourd’hui, la plateforme peut se vanter d’un rayonnement au niveau mondial, d’un taux de consultation en constante croissance et d’une reconnaissance auprès d’institutions majeures. Ce succès est le résultat de l’implication et du travail acharné de ses fondateurs et fondatrices, de ses partenaires – notamment les revues savantes -, et de ses équipes depuis le début. 

Pour une meilleure découvrabilité de la recherche

Les retombées de la diffusion libre de ces recherches sont d’une importance capitale pour le milieu universitaire et scientifique, mais également pour le grand public. Avec la compétition grandissante entre les nombreux contenus disponibles, la prolifération des fausses nouvelles et la fragilisation de nombreux médias, la possibilité de repérer facilement les articles pertinents est devenue primordiale pour l’éducation et la vie démocratique. 

KANAVAL le premier long-métrage de fiction d’Henri Pardo, remporte  2 prix au TIFF

KANAVAL, le premier long-métrage de fiction du réalisateur Henri Pardo  présenté au Toronto International Film Festival (TIFF) dans la section Centerpiece, anciennement connue sous  le nom de Contemporary World Cinema, remporte ce matin le prix du meilleur film canadien BIPOC (amplified voices) au TIFF  ! Le long métrage d’Henri Pardo reçoit également une mention honorable pour le meilleur long métrage canadien. Les annonces ont été faites aujourd’hui lors du petit-déjeuner de remise des prix du TIFF 2023. 

Mettant en vedette l’étoile montante Rayan DieudonnéPenande EstimeMartin DubreuilClaire JacquesJean Jean et Hana Sofia Lopes, KANAVAL est une histoire inspirée de celle du réalisateur Henri Pardo, dont la famille a immigré d’Haïti au Canada dans les années 70.

Je salue tous les cinéastes BIPOC du TIFF 2023, leur présence et leur détermination m’encouragent à crier qui je suis et d’où je viens “, a déclaré Henri Pardo.

Connu, entre autres, pour la réalisation et la scénarisation du documentaire Dear Jackie consacré à Jackie Robinson et de la série documentaire Afro-Canada, Henri Pardo présente sa première fiction dans un format long-métrage avec KANAVAL. Ce drame, brillamment porté par le jeune Rayan Dieudonné dans le rôle de Rico, explore les thèmes de l’immigration, de la famille, de la diversité, de la richesse culturelle de la diaspora haïtienne installé au Québec depuis des décennies et ayant largement contribué à la société québécoise.


« Cette histoire, c’est la mienne, celle de ma mère et de ma famille, celle de notre déracinement d’Haïti. Peu importe d’où nous venons, chaque nouvel arrivant porte en lui une existence riche et parfois merveilleuse qui gagnerait à être mieux connue des pays d’accueil », raconte Henri Pardo. 

Au-delà de l’histoire d’un jeune Haïtien immigré au Québec, cette histoire résonne avec l’histoire de l’humanité. Ce film est un hommage à tous les déplacés de la terre ” ,raconte Eric Idriss-Kanago, producteur.

Avec tous les mouvements migratoires dans le monde, il n’y a pas d’histoire plus actuelle que celle que nous raconte Henri Pardo même si Kanaval est inspirée de son vécu quelques décennies plus tôt “, estime Daniela Mujica, productrice.

KANAVAL est scénarisé, réalisé et produit par des talents afro-descendants et est fier de contribuer à la pluralité des récits authentiques du Québec.

KANAVAL a été écrit et réalisé par Henri Pardo et produit par Eric Idriss-Kanago et Daniela Mujica d’Yzanakio et Adolf El Assal et Neigeme Glasgow-Maeda de Wady Films.

Le film devrait être présenté en salles dès le printemps 2024.