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Étiquette : sondage

Les familles canadiennes doivent améliorer la façon dont ils conservent leurs médicaments à la maison et comment ils en disposent

Un sondage publié aujourd’hui met en évidence les lacunes importantes en matière d’entreposage et d’élimination sécuritaires des médicaments à la maison, exposant les jeunes à des risques d’usage problématique de médicaments et d’intoxication.

Le sondage de l’Association pour la récupération des produits santé en partenariat avec Jeunesse sans drogue (JSD) Canada réalisé par Angus-Reid en juin 2023, visait aussi à mesurer la connaissance et les actions nécessaires pour prévenir les effets dévastateurs sur l’environnement de disposer des médicaments inutilisés de façon inappropriée.

Le sondage a été réalisé auprès des parents de jeunes âgés de 11 à 19 ans en C.-B., au Manitoba, en Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Québec.

Les résultats ont démontré qu’une grande majorité des parents (85%) ne placent pas leurs médicaments sous clé et hors de portée de leurs enfants sur une base régulière. Pour la plupart, ces médicaments sont accessibles aux enfants (71% sont des médicaments sous ordonnance et en vente libre et 82% sont des produits de santé naturelle).

« L’accès facile à des médicaments d’ordonnance et en vente libre, peut représenter un risque majeur pour la santé des enfants. Malheureusement, l’usage de médicaments d’ordonnance à des fins non médicales, les hospitalisations et les décès causés par un accès facile à la maison ne sont pas des cas isolés au Canada, » déclare Chantal Vallerand, directrice générale de JSD Canada. « Nous encourageons fortement les parents et autres intervenants à prendre les mesures nécessaires à la maison pour prévenir de telles situations en ayant des conversations ouvertes avec leurs jeunes sur les risques et les effets que représente l’usage inapproprié de médicaments et comment disposer de façon sécuritaire de tous les médicaments périmés ou inutilisés. »

Le sondage démontrait que la sensibilisation à ces sujets est relativement élevée – 87% des parents disent qu’ils considèrent que l’élimination sécuritaire des médicaments inutilisés est soit essentielle ou importante, et 77% sont au fait de l’impact environnemental qu’engendre une élimination inappropriée. Cependant, seulement 53% des parents ont discuté avec leurs enfants de la façon de disposer adéquatement des médicaments inutilisés, et 47% disposent de leurs médicaments de façon inappropriée.

« La sensibilisation est la première étape, et nous sommes heureux de constater que selon ce sondage les parents canadiens considèrent que de ranger de façon sécuritaire les médicaments à la maison est un enjeu important », déclare Terri Drover, directrice générale de l’ARPS. « En partenariat avec JSD, nous incitons les parents à l’importance de franchir une autre étape face à cet enjeu. Assurez-vous d’informer vos jeunes des risques réels de l’utilisation des médicaments qui ne leur sont pas prescrits et profitez des programmes de retour de médicaments pour retourner tous les médicaments inutilisés ou périmés à la pharmacie de votre quartier. »

Août est le Mois national de récupération de médicaments au Canada, une initiative qui vise à sensibiliser aux dangers que représente le fait de laisser à la portée des jeunes des médicaments périmés ou inutilisés et à encourager les Canadiens à retourner ceux-ci à la pharmacie de leur quartier pour une élimination sécuritaire pour l’environnement. Pour s’assurer que le retour de leurs médicaments se fasse simplement et en toute sécurité, les gens devraient vider les médicaments sous forme de pilules et de comprimés dans un sac transparent et garder tous les liquides, crèmes et inhalateurs dans leur contenant original tout en retirant toutes les données personnelles. Puis, retournez le tout à une pharmacie participante de votre quartier.

30 % des Canadiens déclarent avoir un compte de jeu en ligne

Un sondage par l’entreprise Ipsos réalisé plus de deux mois après l’introduction de l’industrie légale du jeu en ligne en Ontario révèle un intérêt croissant pour les paris en ligne à travers le Canada.

Les Canadiens semblent prêter attention à la pléthore de publicités pour les applications de casino en ligne en Ontario et ailleurs, puisqu’ils placent plus de paris qu’auparavant.

En effet, ils utilisent un site de comparaison pour trouver le meilleur casino en ligne au Canada.

Pendant trois jours, en mai 2022, 2 001 Canadiens âgés de 18 ans et plus ont été interrogés dans le cadre d’une étude menée par Ipsos.

Dans quel État trouve-t-on le plus de joueurs ?

Les résultats de l’enquête montrent qu’un tiers de la population adulte de l’Ontario s’est inscrit auprès d’un opérateur iGaming depuis que l’industrie y a été légalisée. Comparé à la moyenne nationale de 30 %, c’est une augmentation significative de 3 %.

Cependant, la plus grande concentration d’adultes ayant un compte de jeu se trouve dans les provinces de l’Atlantique. Et voici la répartition complète par province :

Dans l’ensemble du Canada, 41 % des adultes du Canada atlantique sont inscrits aux sites de jeux. À 33 %, la Colombie-Britannique est à égalité avec l’Ontario. Suivent le Québec (26 %), l’Alberta (24 %), le Manitoba/Saskatchewan (22 %).

Comparaison entre les casinos privés et les casinos gérés par le gouvernement

De nombreux Ontariens se sont déjà inscrits et ont placé des paris auprès d’opérateurs de paris privés sur le “marché gris”, même si la province de l’Ontario n’a que récemment commencé à offrir des paris légaux sur Internet avec des sociétés autres que le gouvernement provincial (OLG). 

Il y a actuellement à peu près autant d’Ontariens inscrits auprès d’OLG.ca que d’opérateurs de paris privés (25 % contre 23 %).

Cette tendance est cohérente dans tout le pays, à l’exception notable du Québec, où la plateforme du gouvernement provincial a un léger avantage sur les plateformes non gouvernementales (avec 23 % d’inscription contre 21 % sur un site non gouvernemental).

Au Canada, les joueurs s’inscrivent généralement sur trois ou quatre sites différents. Le nombre moyen de sites Internet utilisés par Canadien est de 2,7, le nombre le plus élevé se situant dans les provinces de l’Atlantique avec 4,7.

Selon les données, les Canadiens préfèrent utiliser des services de jeux en ligne qui ne sont pas accessibles au public.

Un peu moins de 44 % des mises sont placées sur les sites des gouvernements provinciaux, tandis que plus de 56 % ont été placées sur les plateformes des opérateurs commerciaux. 

Cela s’explique en partie par le fait qu’il existe un grand nombre d’opérateurs du marché gris qui s’adressent aux joueurs canadiens et offrent des alternatives aux sites réglementés gérés par les provinces.

L’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba ont le climat le plus favorable aux opérateurs privés. Seuls 32 % et 31 % des revenus du jeu en Alberta et au Manitoba/Saskatchewan, respectivement, sont allés aux sites des gouvernements provinciaux, les pourcentages restants allant aux établissements privés.

Lotoquebec.com a 57% de tout le trafic au Québec, la seule province où les résidents choisissent le site du gouvernement.

Le jeu légal en Ontario est un secret pour certains

Bien que l’Ontario soit la province la plus peuplée du Canada et la plus récente à légaliser le jeu en ligne, pas tout le monde est au courant.

L’enquête suggère que certains des chiffres précédemment mentionnés pourraient augmenter si davantage de Canadiens apprennent la situation de marché contrôlé de l’Ontario et sont soumis au flot de publicité qui s’infiltre dans le reste du pays.

Seulement 26 % des Canadiens étaient au courant des changements apportés au marché réglementé de l’Ontario, alors que 41 % des Ontariens étaient au courant de ces changements.

Un grand nombre des répondants qui avaient entendu parler du changement de réglementation se sont montrés intéressés à faire des paris en ligne à l’avenir : 37% disent enclins à faire des paris en ligne dans les prochains mois. 

Il s’agit d’un intérêt nettement plus marqué que celui des Canadiens qui ne sont pas au courant de la question de l’Ontario, où seulement 14 % disent qu’ils sont enclins à parier en ligne à l’avenir.

Augmentation récente du nombre de sites de jeux d’argent en ligne en Ontario

Les possibilités en matière de sites de paris en ligne sont en constante augmentation. Le marché est réglementé par iGaming Ontario, qui signale qu’en plus d’OLG, plus de 20 autres sites Web sont actuellement enregistrés pour fonctionner en Ontario. 

Cependant, il y a plus d’une douzaine d’entreprises gérés par les provinces sur le marché gris qui concurrencent les sites de jeux réglementés. 

Il semble y avoir une très forte concurrence lorsqu’il s’agit de la confiance, des offres de jeux et des taux de paiement selon les Canadiens qui sont légalement autorisés à jouer en ligne, mais aussi un niveau substantiel d’indifférence.

Une campagne nationale invite les canadiens à repenser leur façon de donner et à faire un don testamentaire à un organisme de bienfaisance

Volonté de faireMC est un effort national pluriannuel visant à inspirer les Canadiens à créer ainsi un changement positif dans le monde, tout en soutenant leurs proches.

Près de 500 organismes de bienfaisance, conseillers financiers et professionnels du droit de partout au pays s’unissent pour le lancement de Volonté de faireMC, un effort national d’éducation du public conçu pour montrer à chacun le pouvoir qu’ils ont de faire une différence grâce à leur testament. Les organisateurs de la campagne prévoient que si suffisamment d’individus se joignent à l’effort et incluent un don de bienfaisance dans leur testament, ils pourront générer jusqu’à 40 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années pour soutenir d’importantes causes sociales.

Volonté de faireMC est une initiative de la Fondation de l’ACPDP et de l’Association canadienne des professionnels en dons planifiés, une association professionnelle qui réunit des professionnels chargés de la collecte de fonds et des conseilllers en matière de droit et de finance au Canada afin de créer un monde meilleur grâce à des dons de bienfaisance stratégiques.

« Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’inclure même un don de bienfaisance de 1 % de votre succession peut avoir un énorme impact sur votre cause, tout en laissant 99 % de votre patrimoine à votre famille », a déclaré Ruth MacKenzie, présidente et directrice générale de l’ACPDP et directrice générale de la Fondation de l’ACPDP. « Lorsque vous planifiez votre testament, vous n’avez pas à choisir entre vos proches et les causes qui vous tiennent à cœur. »

Une étude menée par la Fondation de l’ACPDP révèle que 86 % des Canadiens savent qu’ils peuvent faire un don testamentaire, mais que plus de 60 % refusent de le faire parce qu’ils croient que cela les empêcherait de soutenir leurs proches. Pourtant, en léguant une petite partie de notre patrimoine à un organisme de bienfaisance, nous pouvons faire une contribution plus importante que celle que nous aurions cru possible, tout en continuant à soutenir ceux que nous aimons.

« L’objectif principal de Volonté de faireMC est d’inviter les gens à considérer cette autre façon de donner à un organisme de bienfaisance », a indiqué Laurie Fox, directrice de la campagne Volonté de faireMC. « Un testament est bien plus qu’un document juridique permettant de distribuer des biens personnels. C’est aussi un outil hautement performant permettant d’apporter des changements dans le monde. »

Le taux national de participation aux dons testamentaires est actuellement de 5 %. L’objectif de la campagne Volonté de faireMC est de le faire passer à 8,5 % d’ici 2030. Plus de 20 pays dans le monde mènent des campagnes similaires visant à inciter leur public à faire des dons testamentaires à des organismes de bienfaisance.

« On peut être surpris de constater qu’il y aura des impôts importants à payer par votre succession au moment de la liquidation de vos actifs. », a déclaré Michel Beauchamp, notaire émérite et co-fondateur de l’etude Beauchamp Gilbert, notaires au Quebec. « Inclure un don dans votre testament en faveur d’une cause qui vous tient à cœur peut réduire considérablement les impôts à payer. »

Le site Web de la campagne Volonté de faireMCVolontedefaire.ca, est conçu pour permettre aux gens de comprendre plus facilement comment ils peuvent faire un don de bienfaisance dans leur testament, puis de passer à l’action. Le site comporte un calculateur de legs permettant de visualiser ce à quoi ressemble un legs à un organisme de bienfaisance, tout en soutenant ses proches. Il fournit également des conseils sur la planification financière et la rédaction d’un testament, présente des organismes de bienfaisance et la façon dont ceux-ci utiliseraient votre futur legs et offre aux donateurs potentiels un moyen d’entrer en contact avec des conseillers et de faire le premier pas vers un don testamentaire.

Plusieurs Québécois ne veulent plus faire leur trajet pré-pandémique pour se rendre au travail

Une étude d’IWG plc, le plus grand fournisseur mondial d’espaces de travail et de bureaux flexibles, montre que la plupart des employés canadiens, y compris les Québécois, n’ont pas envie de retourner au mode de vie pré-pandémique. Une enquête d’IWG faite par Angus Reid a révélé qu’une fois les restrictions relatives au télétravail levées, 65% des Québécois souhaitent que leur trajet pour se rendre au travail ne dépasse pas 30 minutes aller-retour, et 30% préfèrent un trajet de 15 minutes maximum.

L’enquête a révélé que seulement 16% des Québécois trouvent l’idée de travailler dans un bureau ou un lieu de travail situé à plus de 15 minutes de leur domicile plus attrayant. La majorité d’entre eux préféreraient soit travailler à domicile (23%), soit travailler dans un bureau proche de leur domicile (24%), ou soit adopter un modèle de travail hybride (36%), c’est-à-dire un mélange de travail à domicile, dans un bureau local et, à l’occasion, dans un siège social d’entreprise. S’ils devaient travailler au bureau cinq jours par semaine, 32% ont déclaré qu’ils chercheraient un autre emploi.

«L’année dernière a transformé le mode de fonctionnement des organisations, plusieurs employeurs réalisant qu’une main-d’œuvre peut être très engagée et productive tout en utilisant un modèle de travail hybride», déclare Wayne Berger, PDG des Amériques pour IWG. «Si la COVID nous a appris quelque chose sur le travail, c’est que parcourir de longues distances pour se rendre au bureau est universellement impopulaire et que les durées des trajets devraient être considérablement réduites, peut-être jusqu’à une moyenne de 15 minutes.»

Le futur est flexible

Alors que plusieurs entreprises canadiennes déterminent à quoi ressemblera le retour au travail, de nombreuses organisations dans le monde sont passées à une structure plus décentralisée, fonctionnant selon un modèle de “hub and spoke” (modèle étoile). À l’échelle mondiale, IWG a ajouté un million d’utilisateurs à son réseau depuis le début de l’année, et un million d’autres sont en attente. En mars 2021, IWG a conclu le plus gros contrat de son histoire, permettant à 300 000 employés de Nippon Telegraph and Telephone Corporation de travailler à partir de l’un des 3 500 espaces de travail d’IWG dans le monde. Ce contrat fait suite à un certain nombre de contrats similaires conclus avec de grandes entreprises, notamment un accord avec Standard Chartered pour ses 95 000 employés.