Skip to main content

Horreur, cœur et humour : The Covenant, du 15 nov. au 3 déc. au Studio du Centre Segal, Théâtre Ouest End

The Covenant

Écrit par Alice Abracen

Mise en scène de Murdoch Schon

Avec: Holly Gauthier-Frankel, Laura Mitchell, Romi Shraiter, Jonathan
Silver, Brett Watson

Du mardi 15 novembre au samedi 3 décembre 2022

(avant-première dim. 13 nov.)

« Tu nous as tous laissés mourir. Tu n’as pas à juger ce que nous faisons
pour vivre. »

<https://www.youtube.com/watch?v=Bd7NjxqnJ5A> Cliquez pour voir une
bande-annonce convaincante de The Covenant

Montréal, octobre 2022 –
<http://www.theatreouestend.ca/upcoming-productions.html>
<http://www.theatreouestend.ca/upcoming-productions.html> The Covenant, la
puissante pièce  <https://www.mnjcc.org/theatre> primée d’Alice Abracen, est
une œuvre déchirante où se mêlent désespoir et humour noir. Magnifiquement
conçue, elle transporte l’auditoire à une époque odieuse et immorale de
l’histoire qui ressemble malheureusement de trop près aux atrocités
actuelles et imaginables. S’ajoute à cela le caractère plus que jamais
incontrôlable de la diffusion des faites alternatifs, des demi-vérités, et
des mensonges. Le Théâtre Ouest End présente cette première production, dans
une mise en scène de Murdoch Schon, au Studio du Centre Segal des Arts de la
scène, du 13 novembre au 3 décembre. Il y aura des causeries après le
spectacle avec des invités pour explorer les questions soulevées par la
pièce. Sujet d’intérêt pour les adultes.

Inspirée d’une histoire vraie, The Covenant se déroule en juin 1944 à
<https://www.facinghistory.org/resource-library/terezin-site-deception>
<https://www.facinghistory.org/resource-library/terezin-site-deception>
Theresienstadt. Des dignitaires internationaux de la Croix-Rouge sont
invités à s’émerveiller devant cette ville culturelle et animée qui semble
être un havre de paix pour les Juifs au cœur de la Tchécoslovaquie. Ils sont
loin de se douter que ce paradis est un ghetto et un camp de concentration
soigneusement mis en scène afin de dissimuler les crimes nazis contre
l’humanité. Forcés de participer à cette terrible mascarade, Peter, un
politicien déterminé, et Hilde, une médecine dévouée, voient leur idéalisme,
leur foi et leur amour mis à rude épreuve, tandis que nous découvrons ce qui
a façonné leur vie commune au cours des dernières années, jusqu’à ce moment
précis. 

« Au moins, j’ai marché sur cette terre. C’était quand la dernière fois que
tu as fait ça? Dans la Genèse? »

Membre cofondateur du Théâtre Ouest End, la dramaturge Alice Abracen a
d’abord été attirée par l’histoire des artistes de Theresienstadt, des
personnes qui se sont efforcées d’atténuer l’horreur qui les entourait par
le chant, la danse et le spectacle. « J’ai été horrifiée de voir comment cet
acte de résistance courageux et créatif a été perverti, déformé, tordu et
transformé en un outil pour les nazis, perpétuant la cruauté. »

Bien que basée sur un événement historique, la pièce est intemporelle. «
Aujourd’hui encore, des personnes sont détenues, emprisonnées et persécutées
pour leur identité ethnique ou raciale ; des camps de concentration sont
gérés, leurs conditions sont tenues secrètes pour le monde entier et des
récits alternatifs sont tissés pour les dissimuler. Nous assistons encore à
la démagogie destinés à justifier la guerre et la persécution. Les leçons de
l’histoire sont oubliées ou détournées, comme en témoignent les étoiles
jaunes portées lors des manifestations anti-vaccins », a déclaré Abracen.

Le metteur en scène Murdoch Schon est douloureusement conscient que le
climat politique mondial est en train de retourner vers le fascisme. « Nous
ne devons pas oublier un seul instant avec quelle facilité la propagande
devient un pouvoir dans les mains des autocrates », a déclaré Schon. « Un
autre thème majeur de la pièce est la croyance et la trahison ; sommes-nous
jugés sur une seule action ou sur toute une vie d’actions ? Il est crucial
d’être témoin de ce dont on doit se souvenir, et de se souvenir de ce dont
on a été témoin. »

Jonathan Silver joue le rôle de Peter, et il rappelle que nous devons
continuer à raconter les inhumanités que le fascisme a engendrées, « Ce
n’est pas de l’histoire ancienne. Nos vies ont été façonnées par les erreurs
des générations passées ; des histoires comme The Covenant nous aident à
comprendre de quelle façon elles affectent notre avenir », a déclaré Silver.
Une grande partie de l’arbre généalogique de Silver a été anéantie pendant
l’Holocauste, « Ma famille directe n’a survécu que parce que mon
arrière-grand-mère a fui au Canada au début de la guerre. Elle a ouvert une
petite épicerie sur le boulevard Saint-Laurent qui est devenue le point de
repère de Montréal,
<https://thecjn.ca/news/canada/concordia-saves-old-warshaw-grocery-sign/>
<https://thecjn.ca/news/canada/concordia-saves-old-warshaw-grocery-sign/>
Warshaw. »

Laura Mitchell est l’une des membres fondatrices du Théâtre Ouest End et
joue le rôle de Karla. Elle est attirée par les grandes questions de la
pièce : « Comment perdons-nous notre humanité ? Comment pouvons-nous la
garder ? Comment trouver suffisamment d’espoir pour continuer à mettre un
pied devant l’autre ? », demande-t-elle. « Je m’intéresse à la souffrance
permanente. En dehors des souffrances du corps, vivre dans une situation qui
semble dénuée de sens est un autre type de souffrance, qui s’ajoute à celle
de la séparation et de la perte. Comment pouvons-nous la soulager ? » Elle
est ravie que The Covenant soit la première production scénique complète de
la compagnie, et de la beauté, de la densité, de la clarté et du sombre
espoir qu’offre la pièce.

La brillante distribution est composée de Holly Gauthier-Frankel, Laura
Mitchell, Romi Shraiter, Jonathan Silver et Brett Watson. Les événements
entrelacés de la pièce sautent à travers le temps et l’espace. Le décor
évoque une boîte à cendres vide, laissant des traces des mouvements des
acteurs. La scénographie de Diana Uribe, les costumes et les éclairages de
Zoe Roux et la conception sonore de Joey Zaurrini donnent vie à la pièce
avec sensibilité et créativité. La régie est assurée par Elyse Quesnel. La
pièce a été créée à l’École nationale de théâtre du Canada avec Sara
Elkashef.

« C’est un voyou avec un joli logo qu’il a volé aux Hindous. Je suis
professeur, je peux repérer les plagiaires à un kilomètre. Ils voulaient
secouer les choses, il ne tiendra pas le trimestre. »

Le Théâtre Ouest End présente The Covenant, du 15 novembre au 3 décembre 

au Studio du Centre Segal des arts de la scène, 5170, chemin de la
Côte-Ste-Catherine

La soirée d’ouverture est le mardi 15 novembre à 19h30

(Avant-première le dimanche 13 novembre, 19h30)

Du mardi au dimanche 19h30 – PAS DE REPRÉSENTATION LE VENDREDI – + mer. 23
et 30 nov. à 13h00 Sujet pour adultes

Il y aura des causeries animées après les représentations pour explorer les
thèmes et les questions soulevés par la pièce et liés à la réalité actuelle
du Québec et du Canada- les 17, 23 et 30 novembre en matinée, ainsi que les
24 novembre et 1er décembre 

Billets: 20 $ à 30 $ ; billetterie du Centre Segal 514 739-7944 ou
<https://tickets.segalcentre.org/TheatreManager/1/login?event=1914&lang=en>
<https://tickets.segalcentre.org/TheatreManager/1/login?event=1914&lang=en>
Centre Segal en ligne 

<https://www.facebook.com/events/790913978903899/791356842192946> Événement
Facebook The Covenant

Pour plus d’informations sur le Théâtre Ouest End, cliquez ici :
<http://www.theatreouestend.ca/about.html>
<http://www.theatreouestend.ca/about.htmlwww.theatreouestend.ca/about.html

spectacle, théatre