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Étiquette : santé

L’Institut de Cardiologie de Montréal se voit octroyer 9,35 M$ du Gouvernement du Québec pour piloter un projet d’envergure en essais cliniques virtuels

L’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) annonce qu’il a remporté un appel de projets du Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS). M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation, a annoncé aujourd’hui l’octroi d’une subvention de 9,35 M$ du Gouvernement du Québec pour le développement et le déploiement du projet intitulé Changement de paradigme dans la conduite d’essais cliniques.

Initiée par le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’ICM et professeur titulaire de médecine à l’Université de Montréal, cette initiative d’envergure en partenariat public-privé de plus de 21,7 M$ vise à développer une plateforme digitale pour la conduite d’essais cliniques virtuels, ne nécessitant pas de visites en personne.

« Nos équipes du Centre de recherche et du Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC) de l’Institut de Cardiologie de Montréal, de même que l’équipe d’Ecogène-21, sont très fières de mobiliser un fort réseau panquébécois de collaborateurs publics et privés afin de piloter cette initiative d’envergure qui répond à un besoin criant de transformer les essais cliniques traditionnels », mentionne Dr Tardif. « L’utilisation de nouvelles technologies dans une approche intégrée et centrée sur les patients permettra à ceux-ci de participer aux essais cliniques dans le confort de leur maison. Ce changement de paradigme important favorisera le recrutement, la rétention, et le suivi de participants tout en permettant de tester un plus grand nombre de thérapies potentielles. Visant à transformer le paysage des essais cliniques au Québec et dans le monde, ce projet a le potentiel de faire du Québec un leader mondial dans le domaine tout en accélérant la création de valeur pour l’écosystème québécois des sciences de la vie, les patients et le système de santé. »

Changement de paradigme dans la conduite des essais cliniques 

La révolution des technologies numériques et le contexte de la pandémie ont accéléré le déploiement de nouvelles approches pour la conduite des essais cliniques. Cette nouvelle réalité permet aujourd’hui d’envisager une utilisation responsable des données cliniques afin de rejoindre et sensibiliser la population à l’importance de la recherche clinique. Le projet Changement de paradigme dans la conduite d’essais cliniques réalisera des études virtuelles de haute qualité utilisant des technologies innovantes pour le recrutement, la rétention, et le suivi des patients, et ce afin d’atteindre des seuils de performance bien au-delà des approches conventionnelles.

L’approche virtuelle sera utilisée pour des essais cliniques portant sur les maladies cardiovasculaires et métaboliques, les maladies inflammatoires, les troubles cognitifs et la démence, les maladies rares ainsi que les maladies infectieuses et les cancers. L’approche renforcera également les études menées sur des registres. Le Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC) de l’Institut de Cardiologie de Montréal de même qu’Ecogène-21 agiront à titre d’organismes de recherche coordonnant les essais cliniques virtuels qui seront menés dans le cadre de cette initiative.

Un projet rendu possible grâce à d’importants partenariats public-privé

Le Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS) est une mesure phare de la Stratégie québécoise des sciences de la vie (SQSV) 2017-2027 du ministère de l’Économie et de l’Innovation, coordonnée par le CQDM, et qui a pour objectif de soutenir des projets ambitieux qui stimulent les collaborations publiques-privées, renforcent la chaine d’innovation et augmentent la maturité des PME (petites et moyennes entreprises) québécoises.

Outre l’octroi de 9,35 M$ du Gouvernement du Québec, le projet est possible grâce à plus de 12,3 M$ en investissements de la part de partenaires privés, dont dix PME du Québec ainsi qu’Ecogène-21 et la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Ces partenaires privés incluent des sociétés informatiques et d’intelligence artificielle tels qu’Omnimed pour la gestion des dossiers médicaux électroniques et les portails de patients, Kelvin Zero pour le cryptage de l’identité des patients et des données ainsi que de la traçabilité entre les bases de données de l’initiative, et Perceiv AI pour l’analyse des méga-données générées dans les essais cliniques. Les sociétés biopharmaceutiques Ingenew Pharma et DalCor Pharmaceuticals travaillent également avec l’ICM sur ce projet d’envergure.

Renibus Therapeutics et la société d’investissement InvHealth Capital sont aussi partenaires. Finalement, notons la présence des sociétés d’instruments médicaux Stratuscent, Optina Diagnostics et Labeo Technologies.

Le projet peut également compter sur l’appui de plusieurs partenaires académiques. C’est le cas de l’École Polytechnique de Montréal, du Centre de génomique et de politiques de l’Université McGill, du Centre hospitalier universitaire de Montréal et son Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public, du Centre de médecine génique communautaire de l’Université de Montréal à Saguenay, du Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l’Université de Montréal à l’ICM, du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, du Centre hospitalier universitaire de Québec – Université Laval ainsi que des groupes universitaires et de médecine familiale de plusieurs régions du Québec. L’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, l’Institut de recherches cliniques de Montréal, My Intelligent Machines et Imagem sont également collaborateurs de l’initiative.

Le Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public mobilisera des patients et des citoyens partenaires dans un groupe consultatif pour amener leurs perspectives et des recommandations sur les approches développées et en évaluer l’accessibilité et l’acceptabilité.

« Ecogène-21, une organisation à but non-lucratif dédiée à l’accès à l’innovation pour des besoins de santé non-comblés, est fière de participer au changement de paradigme des essais cliniques virtuels, un projet porteur qui non seulement contribuera à accroitre l’accessibilité aux essais cliniques, mais aussi agira comme un catalyseur pour le développement économique des PME du Québec œuvrant en biotechnologies et en solutions connectées en santé. Ecogène-21 concevra, coordonnera et exécutera des études cliniques qui favoriseront l’accès à des traitements novateurs pour des personnes atteintes de maladies lipidiques rares ou sévères. En plus de favoriser le développement de solutions connectées adaptées à la recherche clinique, diverses stratégies de livraison de médicaments à l’étude seront testées pour l’ensemble des études de ce projet, y compris celles réalisées avec l’ICM, dont le développement de drones médicaux en collaboration avec le Créneau d’Excellence Drones Civils et Commerciaux à Alma », a déclaré le Dr Daniel Gaudet, directeur scientifique d’Ecogène-21 et du Centre de médecine génique communautaire de l’Université de Montréal à Saguenay.

« Afin d’améliorer les soins, il faut que le patient ait un tremplin simple et efficace vers les études cliniques qui sont pertinentes à son parcours de soins, pour qu’il contribue de manière éclairée à améliorer la médecine moderne. Avec cette initiative, le Québec se dote d’une puissante machine de collaboration entre le patient, son équipe de soins, et les chercheurs. La crise sanitaire a révélé l’importance des données cliniques pour orienter les soins. Omnimed, comme pionnière du dossier médical électronique et de la gestion des données cliniques de millions de Québécoises et Québécois, va rendre disponibles aux patients les outils nécessaires pour accélérer la recherche clinique au Québec », a ajouté Nicolas Beaudet, directeur scientifique d’Omnimed.

« Nous sommes ravis de collaborer avec l’Institut de Cardiologie de Montréal ainsi que les multiples autres partenaires qui font partie de cette initiative. Pour nous chez Kelvin Zéro, la protection de la vie privée et des données sensibles est au cœur de nos opérations. Ce projet d’essais cliniques virtuels bénéficiera de notre solution technologique novatrice en ce qui a trait aux protections de données médicales et personnelles », a déclaré Philippe Desmarais, président-directeur général de la société Kelvin Zéro.

« Les coûts importants des essais cliniques conventionnels limitent la création et la croissance des entreprises biotechnologiques au Québec, ce qui a trop souvent comme conséquence leur acquisition prématurée par des entités étrangères avant qu’elles puissent générer de la valeur. La réduction des coûts par la conduite d’essais cliniques à distance apportera des avantages concurrentiels au Québec par la création et la croissance d’entreprises biotechnologiques et biopharmaceutiques », a affirmé Pierre Laurin, président-directeur général d’Ingenew Pharma et de InvHealth Capital.

À propos de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM)

Fondé en 1954, l’Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d’excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en recherche clinique et fondamentale, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels et en prévention. Il abrite le plus grand centre de recherche en cardiologie, le plus grand centre de prévention cardiovasculaire ainsi que le plus grand centre de génétique cardiovasculaire au Canada. L’ICM est affilié à l’Université de Montréal et compte plus de 2000 employés, dont 245 médecins et plus de 85 chercheurs. www.icm-mhi.org

À propos du Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC) 

Le Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC) est un organisme de recherche clinique académique universitaire de premier plan qui fait partie intégrante de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM). Le MHICC dispose d’un réseau de collaborateurs de 4500 établissements cliniques répartis dans plus de 30 pays. Il possède une expertise spécifique dans la médecine de précision, les essais cliniques de haute qualité à faible coût et le repositionnement des médicaments existants. www.mhicc.org

 Y a comme un vide en moi

Auteure, conférencière et professeure associée à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne, Julie Desrosiers est de passage au Québec pour parler de son ouvrage Y a comme un vide en moi, paru en août dernier aux éditions Trécarré, et pour présenter des conférences.

Dans ce livre pratique riche en exemples concrets et en témoignages, Julie Desrosiers propose des stratégies pour s’aider à développer un dialogue avec soi-même et avec les autres fondé sur l’autocompassion, afin de surmonter les moments de détresse que peut entraîner le sentiment de vide. Et ce livre arrive à point nommé, dans le contexte où la pandémie de COVID-19 et les longs mois de confinement ont jeté une lumière sur des comportements qui traduisent dans le quotidien notre sentiment de vide intérieur.

S’appuyant à la fois sur les plus récentes données scientifiques, sa pratique clinique et son expérience personnelle, l’auteure propose une démarche qui s’appuie sur quatre étapes : reconnaître le vide en soi; se comprendre; devenir bienveillant envers soi-même; se connecter à soi et aux autres. Les diverses émotions liées au sentiment de vide sont illustrées de façon imagée par des extraits de chanson ou de livre.

En lisant les descriptions de différents types de personnalité – l’indispensable, l’entreprenant déterminé, l’indestructible, le fascinant – ainsi que les témoignages qui leur sont associés, le lecteur dispose de plus d’éléments pour tenter de se reconnaître et de mieux se comprendre.
Ce livre se veut un accompagnement dans ce processus d’exploration de soi pour reconnaître les formes et les contours du vide intérieur en nous, ainsi qu’un soutien pour aller chercher et nourrir les forces et les ressources toujours présentes. […] Son écriture repose sur une vision positive de la santé mentale qui met donc l’accent sur les forces de la personne et sur son potentiel de changement. — Julie Desrosiers

À propos de l’auteure
Auteure principale du livre à succès Mieux vivre avec la personnalité limite, Julie Desrosiers est professeure associée à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne, en Suisse. Elle offre également des formations sur la gestion des personnalités difficiles en réadaptation physique et mentale qui ont été données dans plus de 80 établissements au Québec, en Suisse et en Belgique.

https://www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=409341127442024
Y a comme un vide en moi
144 pages | 24,95 $ | ISBN : 978-2-89568-820-4 | Disponible en format numérique

« Maman équilibrée, famille en santé » de Victoria Kult

Victoria Kult a fait de la santé des femmes du Québec sa priorité. Chacune de ses activités a pour but d’aider les femmes, de tous les âges, à se sentir mieux dans leur peau et à devenir la meilleure version d’elles-mêmes. Pour son premier livre, paru aux Éditions Pratico, elle présente 80 recettes et exercices qui ont pour objectif premier le bien-être des femmes et des mamans, pendant et après leur grossesse. Avec « Maman équilibrée, famille en santé, » elle souhaite inspirer les femmes à voir au-delà du physique, à retrouver confiance en soi et surtout, à trouver l’équilibre entre la vie de maman et celle de femme épanouie.

Victoria Kult, entraîneuse personnelle certifiée, praticienne en gestion de poids, étudiante en médecine alternative et naturopathie, a préparé spécialement pour ce livre des recettes accessibles, gourmandes, nutritives et diversifiées. Elle en présente aussi certaines recettes russes et polonaises, inspirées de sa famille qui a immigré au Québec après la Deuxième Guerre mondiale. Victoria Kult a pour philosophie, qu’il ne faut aucunement avoir une diète stricte pour être en bonne santé et atteindre ses objectifs personnels. Au contraire, tout est une question d’équilibre à ses yeux! Ce qui compte, c’est de pratiquer des exercices et avoir des entraînements motivants car chaque personne est différente, vit une réalité distincte. « La vie, c’est plus que du poulet et du brocoli. La santé n’a jamais goûté aussi bon, » dit-elle en souriant.

Dans « Maman équilibrée, famille en santé, » on retrouve aussi des codes QR pour accéder à des vidéos d’entrainements stimulants et de nombreuses informations sur le bien-être des femmes comme l’alimentation et, entre autres, le stress.

Cet automne, Victoria Kult est dans le top 10 du RBC Canadian Women Entrepreneurs Awards de la Banque RBC dans la catégorie Dynamisme, prestigieuse remise de prix destinée à saluer les réalisations et les performances des femmes les plus influentes au pays. Elle va inaugurer son siège social et gymnase privé, à Montréal. En février prochain, elle invite les femmes à l’accompagner dans une retraite de yoga, au Mexique. Par l’entremise de sa communauté « Elles, » Victoria Kult rejoint des milliers de femmes québécoises.

Site web au choix de Pratico

Approbation de la colchicine à faible dose par Santé Canada pour les maladies cardiovasculaires basée sur l’étude COLCOT

Les personnes atteintes d’une maladie coronarienne bénéficient désormais d’une nouvelle option de traitement pour réduire les risques d’événements cardiovasculaires. Santé Canada a émis un avis de conformité pour le médicament d’ordonnance MYINFLAMC (comprimés de colchicine de 0.5 mg) en vertu des résultats de l’étude clinique COLCOT de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM).

Menée par Dr Jean-Claude Tardif, l’étude clinique COLCOT a comparé la colchicine à un placebo, en complément au traitement standard, pour la prévention d’événements cardiovasculaires ischémiques chez des patients ayant récemment subi un infarctus du myocarde (aussi appelé crise cardiaque).

Publiés dans le prestigieux New England Journal of Medicine, les résultats ont démontré la grande efficacité de la colchicine, qui, ajoutée au traitement standard chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde, diminue significativement les risques cardiovasculaires.

Ainsi, le traitement avec la colchicine réduit de 23% le risque d’un premier événement cardiovasculaire ischémique et de 34% le risque d’événements ischémiques totauxchez les patients ayant subi un infarctus du myocarde1.

« L’approbation par Santé Canada de la colchicine à faible dose (0.5 mg) basée sur les résultats de notre étude COLCOT permettra aux patients avec une maladie coronarienne de réduire leur risque d’évènements cardiovasculaires », indique Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’ICM, professeur de médecine à l’Université de Montréal et chercheur principal de COLCOT. « Nous sommes heureux que Santé Canada ait reconnu l’efficacité et la sécurité de la colchicine à faible dose pour la prévention des évènements athérothrombotiques. »

Repositionner des médicaments existants

Les maladies cardiovasculaires représentent l’une des principales causes de mortalité et d’hospitalisation au Canada. Bien que la prévention joue un rôle majeur pour réduire le risque cardiovasculaire, la recherche sur le repositionnement de médicaments déjà existants reste primordiale pour trouver, de manière rapide et abordable, de nouvelles avenues thérapeutiques améliorant la santé des patients.

« L’avis de conformité de Santé Canada démontre l’importance de tirer profit des connaissances que nous détenons sur les médicaments existants », indique Dr Jean-Claude Tardif. « En donnant de nouvelles vocations thérapeutiques à des médicaments bien connus, nous pouvons générer de façon efficace, en termes de délais et de coûts, un impact positif sur la santé des Canadiens, conclut-il. »

L’ingrédient actif de MYINFLA MC, la colchicine, est déjà utilisé comme traitement pour la goutte, la péricardite et la fièvre méditerranéenne familiale. Santé Canada a approuvé le médicament le 25 août 2021. Le MYINFLA (colchicine 0.5 mg à libération prolongée) est indiqué pour la réduction des événements athérothrombotiques chez les adultes atteints d’une maladie coronarienne existante, en plus des thérapies standards dont la diminution du LDL-cholestérol (« mauvais cholestérol ») et le traitement antithrombotique.

À propos de l’étude COLCOT (COLchicine Cardiovascular Outcomes Trial)

COLCOT est une étude clinique randomisée à double insu comparant la prise quotidienne de 0.5 mg de colchicine à un placebo, en complément au traitement standard. Coordonnée par le Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC), elle s’est déroulée dans 167 sites de recherche situés dans 12 pays.

Son critère d’efficacité primaire était une combinaison de décès cardiovasculaires, d’arrêts cardiaques réanimés, d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et d’hospitalisations urgentes pour angine nécessitant une revascularisation coronarienne1. Les patients étaient traités conformément aux lignes directrices nationales incluant l’utilisation intensive de statines1.

Les événements composant les critères d’efficacité de l’étude ont été évalués et confirmés par un comité indépendant composé de cardiologues et de neurologues. L’essai clinique a été supervisé par un comité indépendant de surveillance des données d’innocuité.

Dans les 30 jours suivant leur infarctus du myocarde, les 4745 patients de COLCOT ont été assignés de façon aléatoire à recevoir quotidiennement 0.5 mg de colchicine ou un placebo, en complément à leur traitement standard. Ils ont ensuite été suivis sur une période médiane de 23 mois1. Les patients ayant reçu la colchicine à une dose quotidienne de 0.5 mg ont présenté des taux d’événements cardiovasculaires ischémiques (premiers et récidivants) significativement plus bas que ceux recevant le placebo.

À propos de l’Institut de Cardiologie de Montréal

Fondé en 1954, l’Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d’excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en recherche clinique et fondamentale, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels et en prévention. Il abrite le plus grand centre de recherche en cardiologie au Canada, le plus grand centre de prévention cardiovasculaire au pays, et le plus grand centre de génétique cardiovasculaire au pays. L’Institut est affilié à l’Université de Montréal et compte plus de 2000 employés, dont 245 médecins et plus de 85 chercheurs.

À propos du Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC) 

Le Centre de Coordination des Essais Cliniques de Montréal (MHICC) est un organisme de recherche clinique académique de premier plan qui fait partie intégrante de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM). Le MHICC dispose d’un réseau de collaborateurs établi dans plus de 4500 établissements cliniques dans plus de 35 pays. Il possède une expertise spécifique dans la médecine de précision, les essais cliniques de haute qualité à faible coût, et le développement de nouvelles vocations pour les médicaments.

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Références :

  1. Tardif JC, Kouz S, Waters D, et al. Efficacy and safety of low-dose colchicine after myocardial infarction. N Engl J Med 2019;381:2497-2505; disponible à nejm.org
  2. Bouabdallaoui N, Tardif JC, Waters DD, et al. Time-to-treatment initiation of colchicine and cardiovascular outcomes after myocardial infarction in the Colchicine Cardiovascular Outcomes Trial (COLCOT). Eur Heart J 2020;41:4092-4099.
  3. Samuel M, Tardif JC, Khairy P, et al. Cost-effectiveness of low-dose colchicine after myocardial infarction in the Colchicine Cardiovascular Outcomes Trial (COLCOT). Eur Heart J – Qual Care Clin Outcomes 2020.
  4. Samuel M, Tardif JC, Bouabdallaoui N, et al. Colchicine for secondary prevention of cardiovascular disease: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Can J Cardiol 2021;37:776-785.
  5. Nidorf SM, Fiolet ATL, Mosterd A, et al. Colchicine in patients with chronic coronary disease. N Engl J Med 2020;383:1838-47.
  6. Fiolet ATL, Opstal TSJ, Mosterd A, et al. Efficacy and safety of low-dose colchicine in patients with coronary disease: a systematic review and meta-analysis of randomized trials. Eur Heart J 2021;42:2765-2775.
  7. Tardif JC, Marquis-Gravel G. Low-dose colchicine for the management of coronary artery disease. J Am Coll Cardiol 2021;78:867-869.

L’information sur les produits pharmaceutiques (y compris ceux en cours de recherche) dont il est question dans ce communiqué n’est pas destinée à des fins promotionnelles ou à titre d’avis médical.

Dépistage de la Covid 19 : un nouvel outil.

Que fait votre organisation pour dépister la COVID-19 et ses variantes?

Et si vous pouviez dépister les symptômes de la Covid et plusieurs maladies infectieuses en quelques secondes? Et ce, de façon objective, efficace et totalement non invasif ?

Nous lançons cette semaine au Québec la plus grande innovation canadienne soit la Safe Entry Station, un appareil piloté par l’Intelligence Artificielle pour les symptômes de maladies infectieuses, y compris COVID-19 et la variante Delta. il s’agit d’une premiére étape pour réduire les risques dans votre environnement.

La SAFE ENTRY STATION détecte 7 symptômes de maladies infectieuses en quelques secondes y compris la Covid. Si une lumière verte apparaît, cela signifie que la personne ne présente aucun des symptômes décrits ci-dessus. Par contre, si une lumière rouge apparaît, cela indique une contamination possible à la COVID-19. 

SAFE ENTRY STATION est idéal pour les lieux de travail, les écoles, les visiteurs des établissements médicaux et des foyers de soins de longue durée, ainsi que pour les bureaux, le gouvernement ou d’autres bâtiments publics – essentiellement tout environnement à volume élevé. Il y a aussi une application importante pour les événements. Il renforce la confiance et un sentiment de sécurité pour les individus.

Alco Prévention Canada travaille avec ses clients pour intégrer le SAFE ENTRY STATION en tant qu’élément intégral de leurs stratégies d’intervention en temps de pandémie et de continuité des activités. 

Nous croyons que l’entrée sécurisée Safe Entry Station devrait être la première étape à franchir pour diminuer les risques de propagation de la COVID-19 pour les entreprises mais également lors de la tenue d’événements où sont rassemblées plusieurs personnes. En fait, notre station d’entrée sécurisée est une façon simple, sécuritaire, rapide et non invasive d’aider à maintenir un milieu de travail ou événementiel exempt du virus responsable de la COVID-19 

Brave Together

AMEL BENT ET BILLAL HASSANI
S’ENGAGENT AVEC MAYBELLINE NEW YORK CONTRE LA DEPRESSION
ET L’ANXIETE CHEZ LES JEUNESAujourd’hui 32% des 18-24 ans présentent un trouble de santé mentale, et 21% des moins de 25 ans rapportent des symptômes de dépression : 
une situation qui s’est aggravé dans le contexte de la crise liée à la Covid -19.

Ces données alarmantes ont directement touché deux artistes, Amel Bent et Bilal Hassani, ambassadeurs Brave Together qui se sont exprimés sur le sujet. 
Ainsi, pour lutter contre ces pathologies de plus en plus communes dans notre génération, Maybelline et L’Unafam ( Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques) ont lancé l’opération Brave Together.

Depuis le 25 mai, cette chaîne d’entraide autour de la santé psychique est relayée sur de nombreuses plateformes digitales dont les partenaires TikTok et Snapchat, très populaires chez les jeunes.
 

 
Brave Together agit sur 3 principaux points : repérer les signes, choisir les mots, trouver de l’aide.
Pour se faire, un site interactif a été créé. Par une série de mini-jeux, les utilisateurs se sensibilisent sur les sujets de la dépression et de l’anxiété et apprennent à réagir correctement face à ces situations.
 

Découvrez le site interactif 
 
 
 
A travers des interviews, Amel et Bilal, les deux ambassadeurs, ont déjà commencé leur action au sein de cette campagne lancée sur 5 ans.

Dans ces vidéos, postées respectivement sur leurs comptes Instagram, suivis par des milliers de personnes. Amel et Bilal se sont livrés à cœur ouvert à propos de leur combat contre l’anxiété et la dépression aussi bien dans le domaine professionnel que personnel.

Un nouveau sondage révèle que les Canadiens n’y voient pas clair lorsqu’il est question de leur santé oculaire

Selon un récent sondage de la Société canadienne d’ophtalmologie (SCO), les Canadiens pourraient manquer d’informations au sujet de leur santé oculaire. Le sondage, qui visait à évaluer les connaissances des Canadiens en matière de soins oculaires sur une variété de sujets, a révélé que si les trois quarts (76 %) des répondants se préoccupent de leurs soins oculaires et sont assez bien informés dans l’ensemble, bon nombre d’entre eux connaissent mal toute une série de facteurs liés à la santé de leurs yeux.

« Le sondage a révélé qu’il est possible d’améliorer l’éducation des Canadiens en matière de soins et de sécurité oculaires », déclare Colin Mann, président de la Société canadienne d’ophtalmologie. « Bien que la majorité des Canadiens se préoccupent de la santé de leurs yeux en général, certaines de leurs idées fausses pourraient les rendre plus vulnérables à l’une des quatre principales maladies oculaires. »

Parmi les quatre principales maladies oculaires qui affectent la vision, les deux tiers (64 %) des Canadiens connaissent la cataracte, et environ la moitié (48 %), le glaucome. Beaucoup moins connaissent la dégénérescence maculaire liée à l’âge (38 %), qui touche plus de 1,4 million de personnes au Canada, ou la rétinopathie diabétique (20 %), qui peut endommager les yeux avant même de recevoir un diagnostic de diabète.

Bien que ces maladies oculaires soient plus fréquentes chez les personnes âgées de plus de 60 ans, les soins oculaires et les examens réguliers sont essentiels à toutes les étapes de la vie. Six Canadiens sur dix ne savent pas que de nombreuses maladies oculaires, dont le glaucome, ne présentent pas toujours de symptômes avant un stade avancé. Un tiers (31 %) des répondants ne savent pas que la vue peut être affectée par les différentes étapes de la vie influencées par les hormones, comme la puberté, la grossesse et la ménopause. Et bien que la majorité soit d’accord avec le contraire, pas moins de 16 % pensent qu’il n’est pas important de faire vérifier sa vue fréquemment lorsqu’on est jeune.

« Il existe plusieurs facteurs de risque pour chacune des principales maladies oculaires. Il est donc important de contribuer à la promotion des dépistages et des traitements précoces », explique M. Mann. « Si l’âge avancé peut certainement entraîner une détérioration de la santé oculaire, d’autres facteurs tels que l’environnement, le mode de vie ou l’origine ethnique jouent également un rôle dans la prédisposition d’une personne à perdre la vue à cause d’une maladie oculaire. »

LES KULT PRÉSENTENT HACK DRINKS

Ils sont de retour! Rien ne les arrête. Encore une fois, ils nous surprennent! Oliver et Victoria Kult, LE power couple du Québec et entrepreneurs en série, dévoilent HACK DRINKS. LA nouvelle boisson de l’été. L’antidote parfait pour les lendemains de veille!  Avec Hack Drinks, fini la gueule de bois! En compagnie de leur complice, Alexandre Michaud, les Kult, duo en affaires et en amour, ont eu cette nouvelle idée originale : offrir une protection contre les symptômes indésirables grâce à une boisson puissante fabriquée à partir d’ingrédients naturels, afin que de redevenir la meilleure version de nous-même. 

Si la vie est un jeu, profitez des codes de triche de Hack Drinks pour éliminer les gueules de bois, les pertes d’énergie et bien plus encore. Hack Drinks est l’incontournable de la vie nocturne avec ses saveurs de Limonade rose à Explosion de baies et ses mélanges d’électrolytes. Il fait durer la fête sainement. Dès maintenant, Hard Drinks est en vente via son site internet.

Au printemps dernier, Oliver Kult a présenté Blckout, une nouvelle ligne de produits pour hommes qui a pour objectif de sauver des vies et de prévenir le suicide chez les hommes.  Grâce à cette initiative, le jeune entrepreneur de 28 ans, se donne pour mission d’informer la population sur ce fléau qui frappe de plus en plus les hommes d’ici. Par l’entremise de Blckout, Oliver a créé un mouvement de solidarité pour aider les hommes en souffrance. 100% des profits de la vente des produits originaux de Blckout seront remis à des organismes de chez-nous qui luttent contre le suicide chez les hommes. Cet automne, il fêtera le premier anniversaire de Kulture : une gamme de produits corporels de qualité destinée au marché international pour les hommes. Oliver Kult, coiffeur de renommée internationale, est aussi le guitariste du groupe Flxwers.

Victoria Kult, en nomination aux RBC Canadian Women Entrepreneurs Awards a développé la gamme de suppléments Elles pour permettre aux femmes de maximiser leurs résultats et compléter leur programme de remise en forme avec de produits spécifiquement conçus pour la gent féminine et a réussi à s’imposer dans un marché jusque-là, uniquement desservi par des marques destinées aux hommes. Ces produits sont en vente en Floride par l’entremise de la chaîne de magasins Vitamine Shoppe. Victoria Kult, 29 ans, s’est spécialisée dans la santé des femmes, la santé pré et post natale et travaille selon les hormones qui changent les corps des femmes sur une base mensuelle.  Très bientôt, elle va dévoiler tous les détails quant à l’ouverture de son nouveau siège social, là où seront regroupées toutes ses activités, un gymnase d’entraînement privé avec son équipe d’entraîneurs, ce centre d’entraînement en plein cœur de Montréal. 

http://www.hackdrink.com

www.ellesparvictoriakult.com

http://www.linktr.ee/oliverkult

Sondage de RBC Assurances: L’accès à des soins pendant la COVID-19 est plus difficile pour les travailleurs canadiens qui composent avec un handicap

Alors que les entreprises commencent à préparer leur avenir post-pandémie, des travailleurs canadiens sont toujours aux prises avec des problèmes de santé. Selon un récent sondage de RBC Assurances, jusqu’à 40 % des travailleurs canadiens ont connu une détérioration de leur état de santé pendant la pandémie. Parmi les principales causes invoquées, notons l’impossibilité de côtoyer les membres de la famille, les amis ou les collègues (72 %) et le stress professionnel (58 %). Et les défis ont été encore plus grands chez les personnes vivant avec un handicap ou affection préexistante.

Les travailleurs qui souffrent de problèmes de santé chroniques ont eu plus de difficulté à recevoir les soins dont ils avaient besoin au cours de la dernière année – 63 % d’entre eux disant que l’impossibilité de consulter un médecin ou de se rendre à une clinique avait eu un effet négatif sur leur santé, comparativement à 47 % chez les autres travailleurs.

« Le sondage illustre bien les nombreuses répercussions que la pandémie a eues sur la santé des travailleurs canadiens et apporte un nouvel éclairage sur les obstacles qui se dressent devant les personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’une invalidité, explique Julie Gaudry, chef, Assurance collective, RBC Assurances. Lorsqu’ils évaluent leurs options d’assurance collective avec les assureurs, les employeurs doivent tenir compte du large spectre de besoins en soins de santé pour combler ces écarts et s’assurer que l’ensemble de leurs employés reçoivent le soutien dont ils ont besoin. » 

Bien que plus de la moitié (58 %) des travailleurs canadiens avec un handicap ou des problèmes de santé chroniques affirment que leur état de santé se détériorerait encore davantage sans le régime d’avantages sociaux de leur employeur, 40 % disent avoir eu de la difficulté à accéder aux avantages sociaux de leur employeur en raison de leurs besoins uniques. 

L’incidence des soins virtuels sur les employés handicapés

Selon le sondage, parmi les travailleurs canadiens qui bénéficient d’une assurance collective ou d’une assurance privée, ceux qui vivent avec un handicap ou une maladie chronique sont plus susceptibles que les autres d’utiliser des outils de soins virtuels (48 % et 51 %, respectivement). De plus, les personnes atteintes d’une maladie chronique (64 %) étaient plus nombreuses que les autres (50 %) à dire que les outils virtuels de soutien en santé mentale étaient utiles. 

RBC Assurances a récemment établi un partenariat avec Maple, plus importante plateforme de télémédecine au Canada, afin d’offrir une solution de rechange numérique à ses membres. Ces derniers peuvent être mis en contact avec des omnipraticiens autorisés en quelques minutes, par texto, audio ou vidéo. Le service est maintenant offert aux clients de l’assurance collective de RBC Assurances dont le régime comprend l’assurance maladie.

De plus, RBC Assurances offre une vaste gamme de services de soins virtuels visant le bien-être physique et mental, notamment AbilitiTCCi, un programme numérique de thérapie cognitivo-comportementale guidé par un thérapeute qui est offert sans frais supplémentaires aux membres du régime pour une durée limitée. 

« Nous observons déjà une hausse du nombre d’employés canadiens qui souhaitent utiliser des outils virtuels pour traiter leurs troubles mentaux, souligne Mme Gaudry. Les travailleurs souffrant d’une maladie chronique ou d’un handicap qui sont disposés à recevoir des soins en mode virtuel peuvent éviter de nombreux obstacles à l’obtention de soins. »

Promouvoir de saines habitudes de vie

Les employeurs peuvent jouer un rôle important dans le bien-être de leurs employés, en particulier ceux touchés par les directives des autorités de santé publique. Ils peuvent notamment encourager leurs employés à prendre les habitudes suivantes :

  • Intégrer l’exercice à leur quotidien : Encouragez les employés à rester actifs au moyen d’outils de suivi des activités ou du mieux-être, d’objectifs individuels de mise en forme, d’incitatifs à l’activité physique et de récompenses pour l’exercice pratiqué.
  • Adopter une bonne hygiène mentale : Réitérez l’importance de l’autogestion de la santé mentale et rappelez aux employés d’intégrer à leur journée des pauses de pleine conscience. En tant qu’employeur, vous pouvez aussi tirer parti des ressources de votre assurance collective, comme les programmes d’aide aux employés, les solutions numériques en santé mentale et les services en psychologie.
  • Soutenir les solutions inclusives au bien-être : Assurez-vous de pouvoir offrir aux employés handicapés des modes de prestation accessibles aux programmes de bien-être (par exemple par voie numérique). Ces programmes doivent être accessibles à tous, quelles que soient leurs capacités.

Mathieu Gratton se confie sur son expérience de proche aidant

« Dans notre réalité de proche aidant, on peut facilement tomber dans le piège de la solitude » : c’est ainsi que Marina Orsini ouvre le 3ème épisode de Des Histoires qui résonnent, le balado des proches aidants proposé par l’Appui et diffusé ce jeudi 13 mai. Consacré à la quête de services d’une personne proche aidante, cet épisode regroupe les témoignages de l’animatrice télé et radio Anaïs Favron, proche aidante de son père, Bernard Lacour, proche aidant de sa mère, ainsi qu’Anyela Vergara, la directrice générale du Centre de soutien entr’aidants. Ensemble, les participants reviennent également sur le fait que ne pas se savoir proche aidant est un obstacle fort à la recherche d’aide. 
Anaïs Favron : « Non, je ne suis pas proche aidante… je fais juste que prendre soin de mon père »

Au micro de Des histoires qui résonnent, Anaïs Favron, proche aidante de son papa, se livre concernant son vécu d’aidante. « Non, je ne suis pas proche aidante… je fais juste que prendre soin de mon père », refuse Anaïs Favron en se comparant aux personnes qui arrêtent de travailler pour accompagner leur proche. Et Marina de lui répondre « Et pourtant, tu es bien une proche aidante ». 
En effet, selon la loi visant à  à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes de 2020, une « « personne proche aidante » désigne toute personne qui apporte un soutien à un ou à plusieurs membres de son entourage qui présentent une incapacité temporaire ou permanente de nature physique, psychologique, psychosociale ou autre, peu importe leur âge ou leur milieu de vie, avec qui elle partage un lien affectif, familial ou non ». Guillaume Joseph, directeur général de l’Appui, commente : « l’échange entre Marina et Anaïs est symptomatique de la situation des personnes proches aidantes : elles ne se reconnaissent pas comme telles, car accompagner un de leur proche leur semble être un acte d’amour ou car elles ont toujours la sensation de ne pas en faire assez ! Pourtant, même quelques heures par semaine suffisent à être un proche aidant ».

Des services à la disposition des aidants 

Nombreux sont les proches aidants qui consacrent leur quotidien à apporter du soutien à l’un des membres de leur entourage, sans pour autant recevoir d’aide pour eux-mêmes. C’est ce que contextualise Anyela Vergara, en rappelant que la création de services dédiés à aider celui qui aide a eu lieu à partir des années 1990. 
Depuis, de multiples organismes apportent du soulagement aux proches aidants : du répit à la formation, en passant par le soutien psychologique, les formes d’accompagnement visent à répondre aux besoins réels des personnes proches aidantes. 
Pour autant, les proches aidants, qui ne se reconnaissent pas toujours comme tels, ne savent pas où chercher de l’aide, voire n’en cherchent pas puisqu’ils ne savent pas qu’ils peuvent en bénéficier. 

La quête de services : une étape nécessaire

Lorsque les proches aidants font face au quotidien, trouver de l’aide pour eux-mêmes est une étape cruciale. Ainsi, Bertrand Lacour, proche aidant de sa maman durant 5 ans jusqu’à son décès, raconte que pour pouvoir continuer à tenir le rythme, il a très vite sollicité du soutien, de son entourage d’abord, puis de services professionnels. « À un moment donné, j’ai eu besoin de plus d’aide, pour donner des soins que je ne me sentais pas de donner seul par exemple », explique-t-il. « Ne restez pas tous seuls, ayez de l’aide », encourage-t-il les proches aidants, avant que Marina conclue « l’aide est là ». 
Info-aidant, le service d’écoute, d’information et de référence de l’Appui notamment, s’adresse aux proches aidants  et à leur entourage, aux intervenants et aux professionnels de la santé. Les conseillères et conseillers d’Info-aidant sont formés à écouter, renseigner et orienter les proches aidants vers les services disponibles.

Un balado et des invités de marque pour raconter la proche aidance 

Propulsé par l’organisme L’Appui pour les proches aidants, ce balado vise à faire connaître et reconnaître la proche aidance. En 8 épisodes, il évoque les différentes étapes du parcours d’une personne proche aidante, du choc du diagnostic au deuil. 
Marina Orsini, ayant été elle-même proche aidante de sa maman durant plus de quatre ans, reçoit ses invités dans une ambiance intimiste. Le dialogue est multi-voix :l’expérience de l’humain, grâce à des personnes proches aidantes qui reviennent sur leur histoire ; et l’expertise des professionnels, avec des intervenants du milieu communautaire, du réseau de la santé et des services sociaux. 

Outre Anaïs Favron, plusieurs célébrités ont accepté de témoigner. Véronique Cloutier, Mathieu Gratton, Chloé Sainte Marie et Marie-France Bazzo, qui ont elles aussi un vécu lié à la proche aidance, racontent leur expérience. Leur participation est une belle manière de montrer aux auditeurs que leur vécu représente une réalité largement partagée au Québec et que des dispositifs existent pour les appuyer. 

« Outil de sensibilisation, objet d’émotion, support d’information : avec ce balado, l’Appui pour les proches aidants met en lumière la réalité des personnes proches aidantes et leur rôle essentiel auprès des plus vulnérables », conclut Guillaume Joseph. 

Pour écouter les deux premiers épisodes : ici sur Spotifyici sur Apple Podcasts
Le troisième épisode sera disponible le 13 mai dans l’après-midi. 
Les prochains épisodes seront diffusés au cours des prochaines semaines.