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Étiquette : Exposition

Dès demain et jusqu’au 29 juin! PHOSPHOS : Illuminer les frontières, redéfinir la perception et dévoiler les secrets de la lumière via l’art immersif

Le MAI s’apprête à boucler sa saison 22-23 avec une exposition immersive transformatrice qui repousse les limites de l’éclairage, tout en transportant le public dans un monde de sens accrus et d’exploration visuelle.

Jusqu’au 29 juin, le concepteur d’éclairages, artiste visuel et pédagogue montréalais Paul Chambers présente PHOSPHOS dans la galerie du MAI : une hypnotisante installation lumineuse interactive pour les visiteurs de tous âges!

Remettant en question les codes de la pratique théâtrale, PHOSPHOS est une expérience haptique qui interroge la manière dont nous percevons la lumière lorsque nous y sommes immergés. La lumière prend le devant de la scène puisque l’artiste la traite comme une composante essentielle de la narration théâtrale.

Et pour apporter une couche multidimensionnelle à l’installation, PHOSPHOS est accompagné d’un univers sonore et sera activé par des artistes de différentes disciplines (musique, danse, etc.). Le public est invité lui-même à faire l’expérience de l’installation afin de fondre dans la matière phosphorescente et ressentir davantage le pouvoir transformateur de l’œuvre.

– PHOSPHOS est une expérience lumino-visuelle innovante qui se poursuit (avec entrée libre) jusqu’au 29 juin
– Paul Chambers a développé l’idée lorsqu’il concevait l’éclairage pour une salle de théâtre et cherchait un moyen de créer de la lumière sans ombres
– L’ancien directeur technique de Tangente, Paul est un concepteur d’éclairages, un artiste visuel, le codirecteur artistique du collectif CHA et un enseignant à l’École nationale de théâtre à Montréal
– Une version réduite du projet a déjà été exposée au FTA en 2021, mais n’a jamais été présentée à cette échelle
– L’installation est accompagnée d’une partition musicale de Jesse Peter Ash, concepteur sonore depuis 20 ans pour le théâtre, le cinéma et les art visuels, et l’ancien directeur technique à Moment Factory
– Des activations sont prévues, avec des prestations musicales de Radwan Ghazi Moumneh (1er juin) et de Robin P. Gould (6 juin), ainsi que des performances d’une multitude d’artistes interdisciplinaires
– En 2022, Paul est lauréat d’un Prix de la Danse de Montréal et d’un Prix META pour la meilleure conception d’éclairages
– Plongez dans cette expérience unique autour de quelques verres et de bouchées lors du lancement de demain (le jeudi 1er juin) dès 17h → mailchi.mp/1286fec90457/phosphos-vernissage

Ça débute demain ! UNIQUE EN SON GENRE →   Explorez la pluralité des expériences liées aux genres

La question du genre, de plus en plus présente et visible, engendre des transformations sociales et des questionnements qui ont un impact sur le vivre-ensemble. Partant du principe que chaque personne a une identité de genre et est en relation avec des gens de différentes identités de genre, l’exposition Unique en son genre propose une série de contenus afin d’éclairer et favoriser une meilleure compréhension des dynamiques qui y sont liées.
Conçue et réalisée par le Musée de la civilisation, présentée par le Groupe Banque TD avec la collaboration d’Ubisoft, Unique en son genre permettra aux publics d’explorer la pluralité des expériences liées aux genres. Elle met également en lumière comment ces dernières se sont transformées dans le temps et selon les cultures, au Québec comme ailleurs. Elle sera présentée du 18 mai 2023 au 14 avril 2024.
Les principaux sujets abordés dans l’exposition sont les identités et les expressions de genre ; la diversité des corps sexués dans le monde animal et chez l’humain ; les normes sociales genrées et les discriminations qui y sont associées ; les mouvements sociaux, et leurs revendications, d’hier et d’aujourd’hui ainsi que les cultures trans et queer actuelles. Perçus à travers le prisme de la biologie, de l’anthropologie et de l’histoire, ces contenus sont portés par toute une série d’objets et de témoignages audiovisuels ainsi que par deux installations artistiques.
L’approche sensible et respectueuse permettra aux publics de tous horizons d’entrer en contact avec ces notions afin de favoriser la découverte de cette diversité et nourrir leur réflexion et leur approche, s’y sentant accueillis et à leur place. En même temps, l’exposition constitue un espace dans lequel les personnes de la diversité de genre se sentiront aussi à leur place, entendues et reconnues, et tout cela avec bienveillance et ouverture pour mieux comprendre ces perceptions du genre qui sont en transition… et pour mieux se comprendre.

L’arche de Noé selon Claude Lafortune

Du 25 mai 2023 au 17 mars 2024, le Site historique Marguerite-Bourgeoys présente une exposition captivante pour toute la famille. Il s’agit de la première présentation sur le territoire montréalais des dernières grandes œuvres produites par l’animateur de télévision et sculpteur de papier Claude Lafortune, emporté par la Covid en avril 2021 à l’âge de 84 ans. Réalisée par le Musée des cultures du monde, l’exposition L’Arche de Noé selon Claude Lafortune aborde le mythe du déluge sur un mode poétique, ludique et engageant. En réfléchissant aux grandes questions soulevées par ce récit légendaire, Claude Lafortune a créé d’impressionnantes sculptures d’animaux en papier ainsi que les cinq personnages centraux de cette histoire deux fois millénaire. Des sculptures de papier représentant l’arche de Noé issues de la collection du Musée de Charlevoix sont intégrées à l’exposition En cette année du 250e anniversaire de sa (re)construction en 1771-1773, ce sera également l’occasion d’admirer les fameux navires ex-voto de l’incontournable Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, aussi appelée la chapelle des marins. Aux contenus participatifs intégrés dans le parcours de visite se grefferont des activités sur mesure pour les groupes scolaires du primaire et les familles. À noter que la visite libre du Site et les activités jeunesse sont gratuites en tout temps pour les enfants de 12 ans et moins.

L’ESPACE-TEMPS QUÉBÉCOIS : UNE MUSIQUE DE L’ESPACE

Avec L’espace-temps québécois : une musique de l’espace, la Maison des Jésuites de Sillery propose un parcours aérien des trésors cachés du Québec à travers le regard du célèbre photographe Pierre Lahoud. Venez découvrir un magnifique éventail de clichés mettant en valeur la mélodie harmonieuse des contrées québécoises, vues des airs.

On peut se représenter le Québec comme une œuvre musicale. Le survoler comme le font les oies blanches, c’est découvrir une parcelle d’infini et d’éternité. L’espace et le temps s’y sont coordonnés pour composer des paysages qui évoquent une musique de l’espace.
Dans ses photographies aériennes, Pierre Lahoud nous montre la diversité des variations géologiques, présentant les nuances de l’occupation des territoires comme une mélodie aux harmonies nuancées.

Pierre Lahoud est historien, photographe et chroniqueur. Ardent défenseur du patrimoine et des paysages, il parcourt le territoire québécois depuis plus de 40 ans pour en répertorier les trésors cachés. Il a rapporté du ciel québécois, et de plusieurs autres pays, de très nombreuses images régulièrement exposées ici et à l’étranger (Paris, Berlin, Bruxelles, Mexico et Cracovie). Il a publié de fabuleux ouvrages photographiques, dont plusieurs avec son complice de toujours Henri Dorion, géographe, qui signe les textes de l’exposition.

l’Installation sonore Inconditionnelles de – et par – des femmes survivantes à la prison

C’est aujourd’hui que débute l’exposition sonore Inconditionnelles du Collectif Art Entr’Elles qui se tiendra jusqu’au 16 avril 2023 au Centre culturel Notre-Dame-De-Grâce à Montréal. Ce projet a été réalisé par sept femmes ayant vécu la prison ; Marie-Lise L, Mélanie H, Mélanie G, Lyne T, Yuzi, Kali Chamanes et Sabz et Al. Cette œuvre sonore d’une durée de 1 h 15 a été produite en collaboration avec plus de 15 artistes professionnels pluridisciplinaires.

L’installation invite le spectateur à plonger au cœur des mots de femmes judiciarisées dans un cercle d’écoute bienveillant. Dans un lieu restreint et privilégié, le public est convié à s’asseoir pour vivre une expérience sonore et visuelle ou sept voix résonnent et affirment leur désir d’être entendues. Ces récits intimistes au féminin sont présentés sous formes éclatées allant de la poésie, au conte, à la fiction et au documentaire. Chaque femme y raconte des histoires personnelles qui touchent de près ou de loin à l’incarcération. Le parcours sonore sera accompagné de projection visuelle pour ajouter une dimension multisensorielle.

« En racontant nos histoires, nous espérons que notre désir d’être entendues sera ressenti par tous celles et ceux qui viendront nous écouter », – Kali Chamanes.

Inconditionnelles du 13 au 16 avril 2023 – Installation sonore de – et par – des femmes survivantes à la prison

Du 13 au 16 avril 2023 sera présentée publiquement pour la première fois l’exposition sonore Inconditionnelles du Collectif Art Entr’Elles au Centre culturel Notre-Dame-De-Grâce à Montréal. Ce projet a été réalisé par sept femmes ayant vécu la prison; Marie-Lise L, Mélanie H, Mélanie G, Lyne T, Yuzi, Kali Chamanes et Sabz et Al. Cette œuvre sonore d’une durée de 1 h 15 a été produite en collaboration avec plus de 15 artistes professionnels pluridisciplinaires.

L’installation invite le spectateur à plonger au cœur des mots de femmes judiciarisées dans un cercle d’écoute bienveillant. Dans un lieu restreint et privilégié, le public est convié à s’asseoir pour vivre une expérience sonore et visuelle ou sept voix résonnent et affirment leur désir d’être entendues. Ces récits intimistes au féminin sont présentés sous formes éclatées allant de la poésie, au conte, à la fiction et au documentaire. Chaque femme y raconte des histoires personnelles qui touchent de près ou de loin à l’incarcération. Le parcours sonore sera accompagné de projection visuelle pour ajouter une dimension multisensorielle.

« Il y a des moments où tout semble perdu. Des passages à vide ou des passages dans la noirceur. Dans ces moments-là, c’est souvent les mots des autres qui me sauvent »,– Sabz et Al.

Inconditionnelles est née de la volonté des artistes d’Art Entr’Elles de faire entendre les voix des femmes judiciarisées peu présentes dans l’espace public. Cette création fait vivre leurs paroles dans l’espace physique, avec l’installation sonore au Centre culturel Notre-Dame-De-Grâce, et dans l’espace numérique à travers une plateforme web qui sera lancée le 13 avril, lors du vernissage de l’exposition. La plateforme proposera un parcours numérique où l’auditoire pourra entrer en contact avec l’univers des créatrices des récits. Fragments de paroles, extraits sonores, et images permettront aux voix de ces femmes marginalisées d’exister de façon permanente dans l’espace public.

« En racontant nos histoires, nous espérons que notre désir d’être entendues sera ressenti par tous celles et ceux qui viendront nous écouter », – Kali Chamanes.

DE NOUVELLES EXPOSITIONS AU MUSÉE DE LA CIVILISATION CE PRINTEMPS ☀︎ ET UN SUCCÈS POUR LE TEMPS DES PHARAONS

Le Musée de la civilisation est fier d’annoncer que l’exposition vedette Le temps des pharaons a attiré plus de 225 000 visiteur.euse.s au cours des quatre derniers mois, soit une moyenne de 56 000 visiteur.euse.s par mois. Le succès de cette présentation internationale, d’une qualité exceptionnelle, aura permis à l’institution muséale nationale de retrouver sa fréquentation annuelle prépandémique.  Il est fort à parier que le nombre d’entrées aux portes enregistré en 2019-2020 sera largement dépassé au 31 mars prochain. Notons que la relâche au Musée de la civilisation, sous le thème de l’Égypte, fut effervescente, attirant près de 50 000 visiteur.euse.s sur une période de deux semaines. De nombreuses familles et égyptologues en herbe ont ainsi pu profiter des activités offertes dans une ambiance « pharaonique ». 
Une dernière chance de voir ou revoir Ô Merde ! et Observer. L’expo qui déroute !
Le 26 mars prochain, les expositions Ô Merde ! et Observer. L’expo qui déroute ! prendront également fin après un indéniable succès. Rappelons que l’exposition Ô Merde ! a notamment remporté, en 2022, un prix d’excellence de la Société des Musées du Québec pour son caractère innovant.
De nouvelles expositions à dimensions sociales et environnementales 

Le bal des nouvelles expositions s’ouvrira dès le 6 avril avec Nature inspirante, techno inspiréeoù les visiteur.euse.s seront invité.e.s à voir comment l’observation du monde animal a permis d’imaginer des pistes de solutions innovantes dans le domaine du transport. Dès le 18 mai, le Musée présentera Unique en son genre, un voyage teinté d’ouverture, d’humanité et d’inclusion où l’on explorera les réalités liées à l’identité de genre. Enfin, le 14 juin s’ouvrira l’exposition Pour demainréalisée en coproduction avec le prestigieux Barbican Centre de Londres. À travers l’art, le design, la science et la philosophie, on y présentera un avenir alternatif et des possibilités concrètes et positives pour faire face à un enjeu actuel majeur : les changements climatiques.

ÇA DÉBUTE AUJOURD’HUI ! Du 17 mars au 18 juin 2023  :  Jannick Deslauriers – Être imaginaire

Le 1700 La Poste a le plaisir de présenter une exposition consacrée à la sculpteure Jannick Deslauriers.

Par la mise en relation de deux grands corpus, l’exposition Être imaginaire retrace le parcours artistique de Jannick Deslauriers depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui. À une sélection d’œuvres plus anciennes, confectionnées principalement de tissus translucides, se conjugue une production récente où la couture fait place à la soudure. L’installation inédite Phasmes, constituée de structures d’acier, de cire d’abeille, de cendres de bois et de fils, est déployée dans la grande salle d’exposition.  

« À travers la description de toutes les turpitudes et absurdités humaines qu’elle met en scène, Jannick Deslauriers tente malgré tout de trouver un chemin de réparation; elle rassemble tout ce qui est en morceaux autour d’elle et invente un nouveau monde. Un être imaginaire en quête de liberté s’exhume des cendres de façon originale et grandiose pour un nouvel envol. »

– ISABELLE DE MEVIUS

Un catalogue, préfacé par Isabelle de Mévius, réunit un essai d’Anaïs Castro et un entretien entre Jannick Deslauriers et François Morelli.

Jusqu’au 25 mars : Kama La Mackerel présente sa toute première exposition multidisciplinaire solo, à la Galerie McClure

Who Sings the Queer Island Body? – la première exposition multidisciplinaire de l’artiste maintes fois primé·e d’origine mauricienne vivant à Montréal, Kama La Mackerel, qui a été lancée le 3 mars dernier – se poursuit à la Galerie McClure au Centre des arts visuels jusqu’au 25 mars 2023.

Entremêlant de la photographie, des installations vidéo, de l’art textile, de la poésie multilingue et des univers sonores, Who Sings the Queer Island Body?est la toute première exposition multidisciplinaire solo de Kama La Mackerel. L’exposition multimédia présente les recherches de l’artiste, développées au cours des 5 dernières années, mettant en avant une expression de la souveraineté des îles articulée à travers une cartographie décoloniale du corps queer.

Nature immatérielle avec Molior

L’exposition de réalité virtuelle Nouveaux environnements: approcher l’intouchable fait sa première mondiale à la galerie Le Livart à Montréal, du 24 mars au 30 avril 2023. 

L’exposition, la première de Molior au Québec depuis 2016, regroupe six œuvres de réalité virtuelle, ainsi que des installations et œuvres sur écran, toutes par des artistes québécois indépendants. Sélectionnées par la commissaire montréalaise Nathalie Bachand, elles ont été retenues pour leur manière de questionner notre relation à la nature dans un contexte de changements climatiques et technologiques en forte accélération. 

Mon souhait est que cette exposition puisse contribuer à transformer notre façon de voir et d’interagir avec nos environnements naturels. Je pense que la réalité virtuelle a ce pouvoir de véhiculer du contenu qui s’adresse à notre perception de manière plus entière, plus totale” -Nathalie Bachand, commissaire

L’exposition explore notre monde à travers un passage vers le numérique où la nature devient malléable et immatérielle tout à la fois. Ainsi, elle évoque des univers distants et impalpables qui deviennent soudainement à portée de main ; des mondes où la destruction humaine n’a plus cours, et où, au contraire, le geste humain en devient plutôt un de construction et d’élaboration.