
SUUNS dévoile la sortie de son nouvel album
Le groupe montréalais SUUNS — formé de Ben Shemie, Joe Yarmush et Liam O’Neill — dévoile la sortie de son nouvel album, The Witness, disponible le 3 septembre via Secret City Records au Canada (Joyful Noise ex-Canada). Les musiciens partagent également le premier extrait/vidéoclip, « Witness Protection».
The Witness marque un virage inusité et ingénieux, révélant SUUNS dans son état le plus confortable et spontané. Autoproduit au cours de 2020 — une année de frictions, de solitude et de réflexion —, The Witness offre la possibilité au groupe d’aller encore plus loin dans l’exploration de leur façon de jouer/d’interpréter. Très différent du précédent album Felt, les musiciens exultent en récoltant des idées désordonnées à partir de versions démos embryonnaires.
Avec le départ de Max Henry comme membre à temps plein en 2018 et le fait que Shemie habite désormais outre-mer à Paris, un nouveau défi s’est manifesté pour le trio, qui devait se retrouver à la fois socialement et artistiquement. Encore plus présent sur cet album que sur les autres disques de SUUNS, The Witness adopte une mentalité jazz en maintenant une atmosphère à travers des chapitres distincts. Il y a un certain niveau de relaxation, d’acceptation des instincts primaires du groupe, et une tentative de maximiser et de réviser lesdits instincts. Yarmush élabore : « C’était une décision consciente de faire que l’album sonne comme une seule chanson. Nous voulions nous calmer un peu, même durant le processus de mixage. Nos notes étaient simplement : “il faut que tu modères.” Je ne pourrais pas tout à fait expliquer cette tentative de retenue de toutes nos tendances grandiloquentes afin de rendre les choses très subtiles. »
Le premier extrait « Witness Protection », sur lequel Max Henry a travaillé dans son nouveau rôle de collaborateur en studio, présente une rythmique simple et vive et une voix teintée de distorsion : « There’s a hole in the sky // It’s all over the news // I’m looking through a lens, reflection never // ends through a broken mirror // Call in the witness // To take a stand. » Dans le vidéoclip, réalisé par Antoine Dasseville, une personne regarde une télévision qui diffuse des scènes de destruction. Plus le vidéoclip avance, plus il devient sombre et bruyant.