
Surexposition – Lumière sur le surcyclage au Livart dès le 9 février!
Le Livart présente sa première exposition écoresponsable Surexposition. Elle se tiendra dans le centre de diffusion du 9 février au 19 mars 2023 prochain. Le centre met de l’avant la thématique du surcyclage en design et en arts visuels (upcycling) en créant une exposition utilisant les globes d’acrylique emblématiques des anciens lampadaires de rue de la Ville de Montréal. Pour l’occasion, le designer-surcycleur Philippe Charlebois-Gomez a été invité à concevoir des séries de luminaires et l’artiste-designer Marie-Pier Gauthier-Manes a assuré la conception d’une installation lumineuse immersive dans l’espace du Livart à partir des globes fournis par Mine urbaine. « Cette collaboration innovante entre les milieux des arts et du design, ainsi que l’initiative d’un organisme à vocation sociale et environnementale a été créée afin d’engendrer une réflexion collective quant aux manières d’utiliser les objets en fin de vie. L’exposition entend sensibiliser les publics aux enjeux environnementaux entourant le cycle de vie des objets et affirmer le potentiel esthétique, fonctionnel et créatif du déchet lorsqu’il est intégré à des pratiques artistiques et de design.», explique Marie-Pier Gauthier-Manes, designer de l’environnement, artiste et commissaire de l’exposition. |
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Philippe Charlebois-Gomez est un pionnier de la pratique du surcyclage à Montréal et le premier à utiliser ce globe d’acrylique dans sa pratique. Son entreprise, studio botté, se spécialise dans la conception écologique et la fabrication de luminaires sculpturaux haut de gamme, depuis 2018. Sa matière première est constituée d’objets désuets et de matériaux trouvés un peu partout dans la ville. La commissaire a souhaité, dès le début du projet, s’associer avec l’organisme Mine urbaine qui a pour mission de récupérer des matériaux seconde main et de les offrir à la communauté créative locale. Mine urbaine présenta en ce sens, au printemps dernier, une requête à la Ville de Montréal qui lui permit de mettre en place un système de récupération des globes d’acrylique issus du remplacement, à l’échelle de la ville entière, des lampadaires de rue. Celle-ci permettra d’offrir à la communauté créative cette ressource matérielle encore en état de produire des œuvres et objets de grande valeur plutôt que de la laisser choir dans les dépotoirs de la ville. Il s’agit du premier partenariat du genre pour la municipalité et marque ainsi un tournant écologique important en créant un précédent exemplaire et un système opérationnel pour les citoyen.e.s et les employé.e.s de la ville. La valorisation des globes d’acrylique, à travers Surexposition, représente aussi l’opportunité de souligner le 55e anniversaire de l’Exposition universelle de 1967 par la mise en valeur d’un élément important du patrimoine mobilier montréalais issu de l’époque. En effet, présents dans le quotidien des citoyens de Montréal depuis les années 1960, ces globes installés sur des centaines de milliers de lampadaires sont caractéristiques de la signature graphique et esthétique de la métropole. Le Livart tient à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et le Conseil des arts de Montréal (CAM), en collaboration avec Culture Montréal pour son soutien financier dans le cadre du volet « Production, diffusion, promotion et consolidation écoresponsables » du Programme de partenariat territorial en lien avec la collectivité de l’île de Montréal. |