
“Jesus Criss”, un nouvel ep pour l’artiste Blasphem
À la suite de la sortie du morceau « Shadow » et de quelques bons retours notamment, une diffusion à l’émission La dose Rap jouée sur 10 stations radio à travers le Québec, des rotations sur la webradio Kracradio et un article dans Le lien multimédia. Blasphem et Hopeless Pandora proposent maintenant « Jesus Criss », un EP de 6 titres mélangeant plusieurs sonorités et langages passant par le français, l’anglais et l’espagnol.
La diversité musicale que l’on retrouve dans Jesus Criss est synonyme des multiples sources d’inspiration de son producteur, Hopeless Pandora. Des racines hispaniques de Sugar Sugar en passant par l’ambiance jeux vidéo de Shadow et Ange Adversaire, même les textures sonores de Bad Boy Bluespartagent l’individualité de son producteur, qui a réussi à créer une musicalité singulière dans le Nouveau Monde du hip-hop québécois.
« Il n’y a pas de lumière sans obscurité, et quoique je me dirige toujours vers la lumière, j’ai décidé de mettre l’ombre sous le projecteur, David (Hopeless Pandora) m’a invité à faire un projet avec lui et ça a donné Jesus Criss » — Blasphem
Les 2 comparses ont exploité divers styles et sujets, par exemple, dans le morceau « Shadow », ils expriment leur côté sombre, dans « Je suis là », ils évoquent l’hypocrisie, la jalousie et la médiocrité humaine. Ange Adversaireparle de leurs démons intérieurs qu’ils combattent et de leur authenticité à travers cela. Sugar Sugar décrit plutôt bien comment on peut être en harmonie avec le désordre et comment on danse dans la grande valse des relations interpersonnelles conflictuelles, beaucoup de street knowledge et Blasphemvient saupoudrer un peu de relations amoureuses dysfonctionnelles toxiques avec lesquels faut pas s’en faire quand ça ne va pas, mais plutôt apprendre de nos erreurs, et continuer à aller de l’avant. Bordel est une pièce qui détend l’atmosphère, un exercice de style où les artistes se sont simplement amusés. Pour le dernier titre du projet, Bad boy blues est un morceau qui se veut romantique, le charme des imperfections, un petit côté dirty que l’on n’ose pas toujours aborder.
« Le franglais y est présent tout au long du EP ce qui miroite bien le style Montréalais et souligne bien la polémique du français qui bat de l’aile, mais qui sera toujours présent dans le cœur de notre culture, on peut y noter l’évolution du joual selon les régions, qui est une force en soit. Les langues sont des richesses, plus on en maîtrise, mieux c’est ! » — Blasphem
Selon les artistes, il faut tuer son ego pour pouvoir être la meilleure version de soi-même, on porte tous notre croix et vivons tous notre propre calvaire, le chemin de la réussite est parsemé d’échecs, et seul Dieu peut nous juger.
La musique de Jesus Criss est née de multiples cultures sociales, religieuses et économiques qui dansent main dans la main dans la ville de Montréal. Cette belle cacophonie s’harmonise parfaitement sur les lignes de percussions et les tempos de l’album.
Mixé et masterisé par Charles Labrèche (Le Gaucher), « Jesus Criss », distribué par Distrokid, est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes numériques.