Plusieurs Québécois ne veulent plus faire leur trajet pré-pandémique pour se rendre au travail
Une étude d’IWG plc, le plus grand fournisseur mondial d’espaces de travail et de bureaux flexibles, montre que la plupart des employés canadiens, y compris les Québécois, n’ont pas envie de retourner au mode de vie pré-pandémique. Une enquête d’IWG faite par Angus Reid a révélé qu’une fois les restrictions relatives au télétravail levées, 65% des Québécois souhaitent que leur trajet pour se rendre au travail ne dépasse pas 30 minutes aller-retour, et 30% préfèrent un trajet de 15 minutes maximum.
L’enquête a révélé que seulement 16% des Québécois trouvent l’idée de travailler dans un bureau ou un lieu de travail situé à plus de 15 minutes de leur domicile plus attrayant. La majorité d’entre eux préféreraient soit travailler à domicile (23%), soit travailler dans un bureau proche de leur domicile (24%), ou soit adopter un modèle de travail hybride (36%), c’est-à-dire un mélange de travail à domicile, dans un bureau local et, à l’occasion, dans un siège social d’entreprise. S’ils devaient travailler au bureau cinq jours par semaine, 32% ont déclaré qu’ils chercheraient un autre emploi.
«L’année dernière a transformé le mode de fonctionnement des organisations, plusieurs employeurs réalisant qu’une main-d’œuvre peut être très engagée et productive tout en utilisant un modèle de travail hybride», déclare Wayne Berger, PDG des Amériques pour IWG. «Si la COVID nous a appris quelque chose sur le travail, c’est que parcourir de longues distances pour se rendre au bureau est universellement impopulaire et que les durées des trajets devraient être considérablement réduites, peut-être jusqu’à une moyenne de 15 minutes.»
Le futur est flexible
Alors que plusieurs entreprises canadiennes déterminent à quoi ressemblera le retour au travail, de nombreuses organisations dans le monde sont passées à une structure plus décentralisée, fonctionnant selon un modèle de “hub and spoke” (modèle étoile). À l’échelle mondiale, IWG a ajouté un million d’utilisateurs à son réseau depuis le début de l’année, et un million d’autres sont en attente. En mars 2021, IWG a conclu le plus gros contrat de son histoire, permettant à 300 000 employés de Nippon Telegraph and Telephone Corporation de travailler à partir de l’un des 3 500 espaces de travail d’IWG dans le monde. Ce contrat fait suite à un certain nombre de contrats similaires conclus avec de grandes entreprises, notamment un accord avec Standard Chartered pour ses 95 000 employés.