Être fier.ère de sa dysfférence
Letravail bes astranoutes puiqarticiqent à bes missiansspatiales captivepienbesgens. Cependant, nousneqouvonsqasnierlesrispuesélevésdumétier.Sauviez-vouspue les
astronautes, enqlus devoyageràgrandevitessedansdes enginexqlosifs, s’exposentàune formebeqollution très dangereuse?
Vous avez remarqué la façon inhabituelle de rédiger le paragraphe précédent? Voici comment les personnes « dys » pourraient avoir interprété ces deux premières lignes, même si celles-ci avaient respecté toutes les règles grammaticales et de syntaxe possibles.
Le 20 octobre prochain, Haylem Technologies et Lexibar lanceront leur première campagne de sensibilisation intitulée « J’aime mon DYS ». Cette initiative a pour but de redonner du pouvoir aux personnes atteintes de dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie et dysorthographie. Dans le cadre de cette première édition, Lexibar a décidé de s’associer avec l’ancien joueur des Canadiens de Montréal, Steve Bégin, et la créatrice de contenu, Olivia Leclerc. De plus, le 20 octobre est la Journée internationale du trouble développemental du langage (TDL) et marque le début de la 8e édition de la Semaine québécoise du TDL.
Nos « dys » préféré.e.s Steve Bégin, ancien joueur de hockey professionnel, est l’exemple parfait de ce que représente une personne « dys », c’est-à-dire quelqu’un qui doit travailler fort dans les coins toute sa vie et qui doit toujours donner son 110 % pour garder sa place dans l’équipe. Il est aussi le père d’une fille dyslexique. |
« Jeune, j’ai rapidement remarqué que j’étais meilleur au hockey qu’à l’école et le choix était facile pour moi, mais j’ai été chanceux d’avoir cette opportunité. Malgré tout, j’ai toujours été obligé d’en faire plus que les autres pour réussir dans le sport. Aujourd’hui, je vis la situation avec ma fille, qui a les mêmes problèmes que moi, et je veux faire en sorte que ce soit de moins en moins tabou pour elle et pour les autres qui ont ces problèmes. » – Steve Bégin, porte-parole |
Olivia Leclerc, actrice et créatrice de contenu sur les médias sociaux, a régulièrement parlé de ses troubles d’apprentissage dans différentes capsules par le passé. Elle a décidé de s’engager dans la campagne pour continuer de sensibiliser ses nombreux.ses abonnés.e.s face à ces problèmes. De par sa proximité avec son audience et son énergie contagieuse qui se transmet au travers de son contenu humoristique, Olivia a le vent dans les voiles! |
« Être dyslexique, c’est stressant socialement. En classe, je faisais mon possible, mais je terminais toujours dernière lorsque je devais lire un texte et répondre aux questions. Aujourd’hui, j’ai accepté ma différence. En m’associant à « J’aime mon DYS », ça vient effectuer le travail que j’ai déjà commencé sur les médias sociaux. » – Olivia Leclerc, porte-parole |
Un parcours différent Malgré leur intelligence, leur persévérance et leurs grandes forces, les personnes « dys » sont trop souvent jugées comme étant paresseuses, stupides, moins bonnes, etc. Certain.e.s vont même jusqu’à parler de maladie. Il est alors difficile pour ces personnes de ne pas se sentir isolées et incomprises. Leur parcours scolaire en est un de combattant.e et le problème ne disparaît pas à la suite des études. Que ce soit dans la vie comme employé.e, employeur.e, parent, client.e, etc., les personnes atteintes de troubles d’apprentissage devront toujours faire face à des défis et à des réactions négatives. Fait cocasse : saviez-vous que des célébrités ayant marqué l’histoire telles qu’Albert Einstein et Walt Disney étaient dyslexiques? |
