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Étiquette : DEVENIR PÈRE SOLOPARENTAL : L’AVENTURE HORS DU COMMUN DE PIERRE-LUC DELISLE!

DEVENIR PÈRE SOLOPARENTAL : L’AVENTURE HORS DU COMMUN DE PIERRE-LUC DELISLE!

Selon le Code Civil du Québec, il n’est pas encore totalement l’égale d’avoir recours aux services d’une mère porteuse, bien qu’il existe désormais « la gestation pour autrui », un accord mutuel selon laquelle une femme accepte de porter volontairement l’enfant d’un couple ou d’une personne.

Mais ne devient pas père soloparental qui veut. Le jeune homme d’affaires Pierre-Luc Delisle à la tête de Delisoft, nous explique que dans la majorité des adoptions, les prérequis sont extrêmement sévères : « Il faut posséder sa propre maison et qu’une chambre soit déjà prête pour le bébé. Il y a une multitude de détails à gérer avant que le tout soit en règle pour l’arrivée de l’enfant. Ce qui risque malheureusement d’en décourager plus d’un. » La pandémie de la COVID-19 n’a certes pas aidé le processus pour ceux et celles qui désiraient adopter en 2020-2021 . À l’époque, plusieurs aéroports étaient fermés, alors que dans tous les services gouvernementaux, les délais d’attente étaient interminables.

Adopter son propre enfant

C’est pour ces raisons que Pierre-Luc a eu recours aux services d’une mère porteuse pour réaliser son rêve et qu’il a dû adopter son propre enfant : « Il a même fallu que la mère accouche en Ontario », poursuit-il. « Car ici au Québec, le nom de la mère doit obligatoirement figurer sur le certificat de naissance, ce qui n’est pas le cas chez nos voisins ontariens.» Et pourquoi ne pas adopter un enfant de la DPJ? « Il faut absolument que tu sois un couple de deux personnes », répond-t-il. : « Ça n’a aucun bon sens! Au mieux, il y a des délais incommensurables. De plus, la majorité des centres d’adoption refusent les conjoints de même sexe et encore moins une personne seule. »

Par expérience, Pierre-Luc vous dirait qu’il est primordial de choisir une mère porteuse de confiance, qui a pleine conscience de l’aventure dans laquelle elle s’embarque. Si elle réalise dès le départ que son geste s’avère une bonne action pour autrui et pour le futur enfant, les relations risquent d’être bien différentes. Pour que sa fille Jadore (oui, c’est son prénom!) qui a déjà 18 mois, obtienne facilement sa carte d’assurance maladie du Québec, elle a dû être considérée comme un enfant « adopté » aux yeux de la RAMQ, puisque tous les détails du processus d’une mère porteuse ne sont pas encore à jour et uniformisés. Dans le cas de la fécondation in vitro, même si le Québec a récemment débloqué des fonds pour développer et offrir cette méthode, nous sommes encore bien en retard dans le domaine. Surtout en vertu de la loi : « Tant au niveau de la gestation, que de la naissance de l’enfant », précise-t-il. « Une fois de plus, tout est une question de délais sans fin. »

La fameuse question

Si les mères porteuses sont de plus en plus présentes dans les médias et qu’elles s’incrustent petit à petit dans nos mœurs, il n’en reste pas moins qu’il s’agit encore d’un véritable débat dans notre société. Bien que le dossier progresse au Québec, la naissance de Jadore devient rapidement un sujet de conversation lorsqu’il croise des gens. La grande majorité lui pose la même question : combien ça coûte? Tu n’avais pas peur qu’elle garde l’enfant? Que penses-tu des fameux stéréotypes? Tout ça le fait bien rire à chaque fois. Il répond toujours qu’il n’y a pas de prix pour réaliser ses rêves. Qu’après avoir mis tout son cœur et toute son âme dans sa réussite professionnelle et la construction de ses entreprises à succès, il lui fallait réaliser le plus gros projet de sa vie.

Pour y parvenir, Pierre-Luc a dû grandement se documenter sur le sujet via de fastidieuses recherches, dans lesquelles il a consacré énormément de temps. Il a également su économiser l’argent qu’il lui fallait et s’est finalement lancé dans cette grande aventure : « Plusieurs me demandent aussi si la petite est heureuse sans la présence de sa maman. Laissez-moi vous dire que Jadore est drôlement bien entouré par une grand-maman, une tante, une marraine et même une parraine qui l’aiment inconditionnellement. Ce n’est pas les présences féminines qui manquent chez nous! Je désirais ce bébé et j’étais prêt à lui consacrer du temps, de l’énergie et de l’amour, dans le but de lui offrir beaucoup de bonheur. »

Le plus beau cadeau du monde

Dans quelques années, le jeune père racontera à sa fille que papa désirait un enfant plus que tout au monde et qu’une gentille dame a prêté « sa maison » pendant neuf longs mois, pour que papa puisse réaliser son rêve et recevoir le plus beau cadeau du monde : la vie. Et c’est là toute la beauté de cette histoire!

Une histoire qui sera aussi disponible pour les adultes dans quelques mois directement sur le site web de Pierre-Luc Delisle.