Skip to main content

Étiquette : Musique

Octantrion

Nouvel album IISortie le 22.10.2021 chez Quart de Lune/UVM Distribution/IDOL
Octantrion est de retour avec son second album II. Toujours aussi inclassifiables, Éléonore Billy et Gaëdic Chambrier, qui mènent l’ensemble Octantrion, nous proposent un voyage musical dans les pays du nord de l’Europe, entre fjords colorés et grands espaces où la nature est reine.Né d’une envie commune de jouer des musiques vivantes, énergiques et sensibles, le duo Octantrion combine des influences traditionnelles et plus modernes dans un répertoire mêlant compositions et adaptations originales d‘airs nordiques, avec un instrumentarium hors du commun : cistre basse nordique, mandoloncelle, guitare-harpe, nyckelharpa suédois, hardingfele norvégien.Entre jazz, nea-folk et musique traditionnelle, Octantrion affirme sa forte personnalité sonore et sa densité artistique avec ce second abum encore plus dense que le premier, grâce à l’ajout de voix et l’appoint de musiciens traditionnels. L’album contient cinq reprises de morceaux traditionels suédois et islandais. La thématique du corbeau, comme symbole des cultures païennes nordiques/vikings, a été choisie et sert de fil rouge à ce disque. Le premier extrait s’appelle Chaman, et sa mélodie hypnotique est jouée au mandocello.

Pour regarder et diffuser le clip de Chaman :https://youtu.be/b2BT2kHk_FA

Weekend Affair

Nouvel album Quand vient la nuitSortie le 27/11/2021 chez Pil Records / Les Airs à Vif
Weekend Affair est de retour avec l’annonce de son nouvel album, Quand Vient La Nuit, prévu le 27 novembre 2011. Aux commandes du duo, on retrouve Cyril Debarge, lumineux compositeur dont les prouesses d’extraversion sont vite devenues la piste d’atterrissage idéale des textes mélancoliques de Louis Aguilar à l’humour parfois trop vrai, qui peint ses propres mots aux couleurs de sa voix profonde.Dignes héritiers d’une chanson française dans la lignée d’Alain Bashung, Etienne Daho ou Benjamin Biolay, Weekend Affair habille ses mélodies d’une poésie troublante et exaltée. Premier extrait, le duo nous dévoile un titre très pop appelé Fini de Jouer.Ce titre évoque le besoin de se retourner une dernière fois avant de commencer une nouvelle vie, de lancer dernier regard avant le départ. C’est une respiration, une pause sur le bord de la route. Un moment suspendu avant de se lancer corps et âme dans ce qui sera le reste de sa vie.Fini de jouer, la route est encore longue, mais au bout, il y a la mer. 

Pour regarder et diffuser le clip de Fini de Jouer :https://youtu.be/XAUWJO-xuW8

Chung Shui

À la suite des sorties des deux premiers extraits “High Waves” et “So Explicit”Chung propose un premier EP intitulé “Chung Shui” produit par Cotola. C’est dans une ambiance cinématographique que la parolière de LaSalle nous plonge dans son univers par des récits sur la réalité de la rue vue par une femme.

Qu’il s’agisse du refrain dancehall de King Shadrock sur le titre “Chung Shui”, de Kyilah sur le morceau “Love Rollercoaster” inspiré de Yatch Rockou des barres de Boy6lue sur “Next To Pop”, les productions soutenues de Cotola sont conçues pour accorder du temps aux artistes afin de bien délivrer leur flow et de donner le ton à ce premier opus.

Tout au long des instrumentaux, Chung se faufile, déterminée et d’une manière triomphante. Elle laisse considérablement son empreinte parsemée de joyaux sonores dans le décor urbain montréalais. Elle sait trouver l’équilibre entre un discours direct et des tournures de phrases intelligentes qui racontent l’expérience de sa vie sur une bande sonore digne du grand écran. Avec “Chung Shui”, la rappeuse qui progresse sans cesse, fait une entrée remarquée dans le milieu de la musique rap hardcore avec sa voix feutrée et des rythmes minimalistes sur une sélection de sample soul-jazz raffinée.   

Distribué par Symphonic sous l’étiquette Soltec Records“Chung Shui” est actuellement disponible sur toutes les plateformes numériques. 

D-TRACK DÉBARQUE AVEC « SHOT » ET ANNONCE LA SORTIE D’UN ALBUM LE 5 NOVEMBRE

Après avoir rendu hommage à notre culture nordique avec son premier single « Du Nord », David Dufour alias D-Track revient en force avec un nouveau single et annonce par la même occasion la sortie de son nouvel opus « Hull » le 5 novembre.

Deuxième avant-goût de ce qui nous attend avec l’album, « Shot» montre une autre facette de l’artiste. Comme lui seul sait si bien le faire, le rappeur à la verbe agile enchaine des lignes de rap bien ficelées sur une légendaire trame musicale aux sonorités modernes, mais qui n’est pas sans rappeler les bons vieux westerns. Il suffit d’écouter la chanson jusqu’à la fin pour confirmer cette référence.

Produit par Nicholas Craven, comme pour tout l’album à venir, ce morceau se veut un clin d’œil aux épreuves quotidiennes que les artistes doivent surmonter pour faire de leur art un gagne-pain. Soigneusement écrite par le Gatinois, la chanson met en images les anecdotes personnelles d’un rappeur qui tente de gagner son respect sur le ring des scènes musicales. Un thème à l’image du grand boxeur qui orne d’ailleurs la pochette de son single.

Avec ce nouveau morceau, D-Track prouve une fois de plus son caractère unique et livre un solide avant-goût de ce qu’il nous réserve avec l’album « Hull » le 5 novembre.

En attendant, « Shot » est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute.

I KILLED THE ORCHESTRA 

Apashe est de retour et donne suite à l’album Renaissance Remix, massive offrande de 28 titres lancée au printemps. Toujours aussi prolifique, le producteur de musique électronique a mis la table avec trois extraits instigateurs;  « Time Warp (ft. Sami Chaouki) », « Never Change (ft. YMIR) », et  « More More More (ft. Lubalin) ». Les trois titres ont cumulés plus de 3 000 000 d’écoutes sur Spotify depuis. I Killed The Orchestra, EP de quatre titres voit le jour aujourd’hui et met de l’avant la titanesque « Witch » mettant de l’avant la chanteuse ukrainienne Alina Pash.

« Cela a toujours été un de mes rêves de me produire avec un orchestre. Alors que les spectacles n’étaient pas possibles pendant la pandémie, nous avons préparé un livestream avec l’orchestre FilmHarmonique de Montréal afin qu’ils interprètent mes nouvelles compositions. J’ai adoré le résultat et j’ai décidé de façonner mon prochain EP autour des enregistrements de ce livestream. J’ai alors ”resample” ces superbes enregistrements pures et grandioses afin de les imprégner de l’atmosphère glauque des titres sombres que j’ai pu écrire en pleine pandémie. C’est ainsi qu’est né le titre « I Killed The Orchestra » ; un mélange de beauté et de violence. C’est ce que Covid représentait pour moi d’une certaine manière. » affirme l’artiste.

Apashe quittera pour la Russie en novembre. Celui qui possède un auditoire international n’a d’ailleurs pas ralenti au cours des derniers mois. L’artiste disciplinaire s’est produit à Los Angeles, à Denver, à Atlanta et tout ce vendredi à New York. L’immense talent et le cerveau créateur du Montréalais d’adoption l’a mené à relever cet exploit : afficher complet aux États-Unis.

Depuis 2011, Apashe a parcouru l’Europe, l’Australie, l’Asie et l’Amérique du Nord en tournées, en plus de fouler les planches de festivals comme Electric ForestTomorrowlandADEAlfa Future People et Nocturnal Wonderland. Au Québec, il s’est produit dans le cadre d’Ilesoniq, du Festival d’Été de Québec ainsi qu’à LIgloofest devant  un total de 10 000 personnes, et dans un M Telus affichant complet.Modernisant le classique comme il l’entend, il est le cerveau derrière un flot continu de pesants hymnes électro — notamment les succès mondiaux «No Twerk», «Battle Royale», «Majesty» et «Distance» ft. Geoffroy, et repris par Apple+GoProMarvelNetflixNBAadidasBudweiserHBOSonyEASamsungUFCDance TV RussieJD Sport UKRenault MéganeMTV ainsi que dans les films Fast & FuriousKingsmen IIJohn Wick II et «Raya and the Last Dragon de Disney. À 29 ans, tandis que les comparatifs pour le désigner en termes de réalisations se font rares, Apashe fait résolument partie de l’exception.

I KILLED THE ORCHESTRA 

1 More (Prelude)
2 Witch (feat. Alina Pash)
3 Never Change (feat. YMIR)
4 Time Warp (feat. Sami Chaouki)
5 More More More (feat. Lubalin)Apashe reçoit le Prix SOCAN musique électronique

Le Prix Musique électronique de cette année est remis à Apashe, la sensation montréalaise qui fait tourner les têtes à l’international grâce à sa fusion audacieuse de musique symphonique et d’électro sans compromis que l’on retrouve sur son grandiose album Renaissance. Cet album compte à ce jour au-delà de 65 millions d’écoutes sur les plateformes numériques et cumule les partenariats en musique à l’image dont l’ampleur étourdit. Pourtant, Apashe demeure un joyau caché de la scène locale, passant encore incognito dans les rues de sa ville. Par sa feuille de route et sa grande maîtrise de l’intensité, le producteur bruxellois d’origine et maintenant montréalais d’adoption depuis plus de 10 ans s’impose inévitablement tel un géant de son art.  

OURI Ossature

Ouri dévoile un quatrième extrait de son album à venir FRAME OF A FAUNA  donnant suite aux extraits instigateurs; FelicityHigh & Choking Pt.1. et Chains». « Ossature », une pièce atmosphérique ou la voix aérienne de l’artiste multidisciplinaire  se marie parfaitement aux cordes cristallines. Le titre propose des échantillonnages et revisite la pièce  “Intact Alef” de PTU (courtoisie de трип records [Trip records]).

« Pour cette chanson, j’ai revisité la séquence iconique de “Intact Alef” de PTU. трип records est un de mes labels préférés, ils suggèrent toujours de la musique impressionnantes. Des refrains rebels, des couplets coup de poing ponctué de nuances classiques et d’abrasion industrielles. Si le fond est dense, un soucis de finition est bien présent et un doux polissage définie la forme. » avance Ouri. 

Soucieuse de ne pas se définir par les contours d’une structure fixe, mais d’engendrer son propre spectre sonore, Ouri nous montre au fil des tableaux qui composent Frame of a Fauna tout ce qu’elle peut faire, et tout ce qu’elle fera.Avec Frame of a FaunaOuri explore la création complexe de formes. L’intangible apparaît malléable et l’invisible se chante désormais, alors que s’inspecte, par le son, la structure du corps. À travers ce premier album annoncé, l’artiste minutieuse s’affranchit du caractère soumis et froid qu’on attribue davantage à la musique ambiante pour enfin accroître sa présence et plonger dans son expérience personnelle.

Frame of a Fauna s’ouvre dans une chambre de Londres, puis migre vers Berlin — où l’artiste a assisté à l’accouchement de sa sœur — et voit sa conclusion arriver un an plus tard après un voyage soudain au Brésil, pour dire un dernier adieu à sa mère. Les cycle de la vie, de la mort et de la renaissance constante irradient ainsi à travers la création de cet album, alors qu’Ouri explore ce qui se trouve à l’intérieur de la grande roue du Dharma : le traumatisme, le contrôle et la vulnérabilité.

RENAUD GARCIA-FONS LE SOUFFLE DES CORDES

Renaud Garcia-Fons est l’un des virtuoses de la contrebasse les plus célèbre au monde. Depuis plus de 20 ans, il pense la contrebasse comme un instrument soliste, forge sa propre technique et développe un langage qui n’appartient qu’à lui. Son style unique est immédiatement reconnaissable. 

Il a à son actif 15 albums en tant que leader et compositeur, dans lesquels il produit une musique au carrefour des musiques du monde, du jazz, de la musique classique et des musiques traditionnelles. Après le succès en 2014 de l’album «Silk Moon »enregistré en duo avec le joueur de kemence, Derya Turkan, et la création de pièces pour quatuor à cordes pour France Musique dans le cadre des productions «  Alla Breve » , Renaud Garcia-Fons a eu envie avec Le souffle des cordes d’aller encore plus loin dans la rencontre des instruments classiques et traditionnels .Ce projet allie à la fois compositions et improvisations, réunissant des instruments à cordes de différentes régions du monde. Le répertoire original composé par Renaud Garcia-Fons est issu d’une véritable démarche d’écriture, qui respecte l’authenticité du jeu, du style et la culture de ces instruments de traditions différentes. 

Derya Turkan et Serkan Halili représentent les musiques ottomanes et du moyen orient, tandis que Kiko Ruiz à la guitare flamenca instille la ferveur des rythmes du flamenco ainsi que son lyrisme. 

Florent Brannens, Amandine Ley, Aurelia Souvignet et Nicolas Saint-Yves, tous membres de l’orchestre philarmonique de Radio France, s’appuyant sur l’écriture de Renaud Garcia-Fons, structurent l’ensemble du répertoire et apportent la rigueur de la musique de chambre à l’occidentale. Quant à la contrebasse de Renaud Garcia-Fons, instrument soliste à part entière, grâce à ses sonorités multiples et ses différents modes de jeu, elle constitue un véritable trait d’union entre ces différents mondes musicaux, mais aussi entre musique écrite et improvisée. 

Plus qu’un simple rapprochement, l’ensemble “Le souffle des cordes” témoigne d’une véritable envie de partage et d’échange entre les cultures.

Cet instrument d’habitude cantonné aux basses sonne tantôt comme une guitare flamenco, tantôt comme un oud, tantôt comme un ney. Renaud Garcia Fons fait spectaculairement chanter son instrument. – André Manoukian – France Inter

« Garcia-Fons est incontestablement le superlatif sur l’échelle de Richter de la contrebasse » (Sven Ferchow )

« CHRYSALIDE » LE NOUVEL ALBUM DE MARIE-LUCE BÉLAND

C’est la chanson-titre de son nouvel album, dont la parution est prévue pour le 22 octobre, mais c’est aussi et surtout, un mot magique qui incarne ce qu’elle est aujourd’hui, là, maintenant. Marie-Luce Béland est comme le papillon : elle se prend en main, elle sort de son cocon avec des nouvelles chansons à son image pop et indépendante.

« Cet album c’est une renaissance, la réappropriation de mon authenticité. Je me suis mise à nue, j’ai percé la chrysalide. Je suis prête à partager ma lumière. »

Libre dans ses mouvements comme dans ses rythmes et ses mots, Marie-Luce Béland est l’auteure-compositrice de chacun de ses pièces. Poussée par la grande popularité de « Roméo, » l’énorme succès qui a marqué son retour et qui s’est hissé jusqu’à la 2ième position du palmarès Correspondants (pendant 6 semaines), elle persiste et signe avec « 1-2-3 ». Ce nouvel extrait de la chanteuse de la Mauricie la montre sous son vrai jour. Bas les masques, la femme qu’elle est devenue fait un clin d’œil à la jeune fille qu’elle était. « Enfant sauvage, ne soit pas soumise. N’écoute rien de ce que les grands disent. La vie s’en va. Elle n’a pas de prix. Ils te comprendront quand ils seront petits, » chante-t-elle.

Fière et forte, la mère et l’amoureuse en elle, nous offre un disque qui lui colle à la peau. Produit par les Disques Phoenix, réalisé par Sam Harvey (« La belle montréalaise ») avec la participation des musiciens Jean-François Prud’homme, Slim Williams (Smokey Robinson, Oscar Peterson, Daniel Lavoie, The Neville Brothers) et Jesse Jaeo Tolbert, « Chrysalide » est une piste de danse aux saveurs éclatées d’électro-pop qui verra le jour le 26 octobre lors d’un spectacle privé au Ministère de Montréal.

Originaire de la République Dominicaine, Marie-Luce Béland a grandi et habite à Trois-Rivières. Steve Veilleux (Kaïn), compose son premier album, « À l’envers » (paru 2006) sur lequel on retrouve la très populaire pièce « Pleine lune », extrait qui la propulsera aux sommets des palmarès. Elle présente ensuite le EP « Quoiqu’il advienne » (2014) — réalisé par Pascal Dufour — avant de quitter la scène pour prendre du temps pour elle et vivre pleinement l’arrivée de son premier enfant. On la redécouvre en 2020, alors que Marie-Luce Béland gagne sa place au sein de l’équipe de Cœur de Pirate à l’émission de TVA, La Voix, où elle atteint les quarts de finale. Son prochain album « Chrysalide » est disponible dès le 22 octobre 2021.

« La partie plus difficile du changement et de la métamorphose est celle du combat avec soi-même. Marie-Luce n’a pas d’adversaire, même si elle se trouve dans un ring de boxe. C’est un combat en solitaire. Il n’y a pas de vaincu ni de gagnant, mais plutôt une victoire personnelle de renouvellement et de transformation. » Crimomedia, réalisateur.

Vidéo de « 1-2-3! », réalisateur : Crimomedia

Crédits photos : Crila

www.marielucebeland.com

Facebook : Marie-Luce Béland

Instagram : marielucebeland

L’ORCHESTRE DE L’AGORA DÉBUTE UN PARTENARIAT AVEC LA PRISON DE BORDEAUX

L’Orchestre de l’Agora (OA) débute un partenariat avec le centre de détention de Montréal (prison de Bordeaux) et y présentera 11 concerts-ateliers lors de la saison 2021-2022. La prison de Bordeaux est la plus importante prison provinciale du Québec (capacité maximale de 1 357 prévenus/détenus) et accueille des prisonniers masculins condamnés à des peines de moins de deux ans d’emprisonnement et des prévenus en attente de procès. L’objectif des concerts-ateliers de l’OA (un par mois jusqu’en juillet 2022) est d’utiliser la musique comme outil de réhabilitation sociale – un concept en symbiose avec la mission de l’Orchestre de l’Agora, qui consiste à réinventer le rôle des musiciens classiques dans la communauté en misant sur leur talent et leur engagement.

Des ensembles formés de deux à quatre musiciens de l’OA ont élaboré avec le chef et directeur artistique Nicolas Ellis des programmes d’une soixantaine de minutes qu’ils présenteront et expliqueront aux détenus. Ces concerts-ateliers, qui auront lieu à la chapelle de la prison, favoriseront la réflexion, les discussions et les échanges. Jusqu’ici, l’Orchestre a présenté deux concerts-ateliers à Bordeaux en juin et septembre 2021 : le résultat a été concluant et touchant. Il est reconnu que la musique classique a des bienfaits sur la santé mentale et favorise la paix sociale, d’où l’intérêt de mettre ces bienfaits à profit en milieu carcéral.

L’origine du projet

Une rencontre entre Nicolas Ellis et Stéphane Roy (aumônier à l’établissement de détention de Montréal) a d’abord mené l’équipe de l’Orchestre à visiter la prison de Bordeaux. De la cellule d’un détenu à la chapelle en passant par le gymnase, où l’équipe a notamment pu discuter avec les détenus, cette première visite à la prison a confirmé la pertinence de mettre sur pied un projet de concerts-ateliers à Bordeaux. L’Orchestre a alors présenté un premier concert-atelier le 16 juin dernier. Cette présentation a eu lieu devant une quinzaine de détenus, qui ont fait preuve d’une écoute attentive et d’une ouverture à cette forme d’art, qui était nouvelle pour nombre d’entre eux. Suite à cette expérience qui s’est caractérisée par des échanges francs et simples, tous les musiciens de l’Orchestre de l’Agora ont souhaité participer au projet.

Un moment d’échanges

La régularité des concerts-ateliers permettra d’avoir un impact plus grand auprès des détenus, mais aussi d’en faire profiter le plus grand nombre. La musique classique apaise les tensions en réduisant le stress et favorise le calme et l’introspection; les concerts-ateliers auront entre autres une influence positive sur l’atmosphère au sein de la prison. La musique sera utilisée comme un outil de réhabilitation sociale permettant le développement de l’ouverture aux autres, de l’écoute, puis du partage du ressenti et des émotions. La musique est l’un des meilleurs outils pour créer des ponts, une forme de langage universel qui transcende les barrières sociales. Comme le disait Hans Christian Andersen, « où les mots manquent, la musique parle ». Ultimement, l’objectif des concerts-ateliers est de contribuer à diminuer le taux de récidive pour ceux qui sortiront par la suite des murs de Bordeaux.

Une pause dans le quotidien

Dans la dernière année, tous ont pu avoir un aperçu de l’impact d’un état de confinement sur le plan aussi bien physique que mental. Les répercussions de la pandémie dans les prisons ont été d’autant plus fortes que les visites ont souvent été très limitées. L’introduction des concerts-ateliers permet aux détenus de vivre et de partager avec leurs proches, lors des visites, une expérience qui sort du quotidien de la prison et qui se rapproche de ce que peut vivre la population en liberté. Ces heures consacrées à la musique sauront inspirer les détenus à vouloir faire mieux pour la suite de leur parcours; il s’agit là d’un fort vecteur de réhabilitation. L’Orchestre de l’Agora et le directeur artistique Nicolas Ellis sont très enthousiastes à l’idée de développer ce projet social qui a beaucoup de potentiel, en collaboration avec l’établissement de détention de Montréal et M. Stéphane Roy, aumônier.

UN TROISIÈME ALBUM POUR
DAVE HARMO

Quelques semaines seulement après l’impressionnante envolée de son extrait « Envie de partir », Dave Harmo nous présente un magnifique troisième album : L’abri de la tempête. Ces neuf chansons aux accents new folk sont toutes plus authentiques les unes que les autres et nous dévoilent un auteur-compositeur-interprète en pleine possession de ses moyens. Un album à découvrir avec les oreilles et le cœur grand ouverts.
 
Déjà un succès !
À peine sorti sur les plateformes, le premier extrait « Envie de partir » était déjà en voie de se tailler une place au sommet du palmarès BDS. Accueillie chaleureusement dans de multiples radios, la chanson a bien préparé le terrain pour qu’on découvre sans retenue l’univers de Dave Harmo, qui nous livre aujourd’hui un album d’une grande beauté.
 
Authentique et touchant
L’abri de la tempête s’ouvre sur la route sinueuse et enivrante d’« Envie de partir » où pulsion, guitares acoustiques et trompette donnent l’élan à un univers musical original cimenté par la réalisation de Yanik Garon. Habile parolier, Dave Harmo poursuit avec « Mais toi, tu fais quoi ? », une critique bien ficelée des grands parleurs et petits faiseurs. Puis vient une reprise très colorée de l’incontournable « Pour l’amour qu’il nous reste » de Francine Raymond, que Dave Harmo s’approprie à merveille au son de son banjo et des cuivres de Josiane Rouette. Avec « La côte », l’auteur-compositeur tend ensuite la main à ceux et celles qui ont le courage de se choisir en premier, puis il nous invite à nous mettre à « L’abri de la tempête », là où l’amour prend son essor. « La face cachée de la lune », avec une ambiance presque spatiale, rend hommage à tous ces enfants qui vivent avec une différence. Autant de sujets sensibles et universels qui s’éclaircissent avec l’espoir qui émane de « Déterrer la lumière » et « Demain sera plus beau », deux pièces entraînantes et lumineuses à souhait. L’album se termine sur « Encore et encore », un vibrant hommage que Dave Harmo livre à son père sur le chemin de leur dernier adieu. Par cet album vif et sincère, Dave Harmo assume un folk rassembleur avec aplomb. L’abri de la tempête est disponible sur toutes les plateformes numériques dès vendredi et sera lancé sur scène le 9 octobre au Verre Bouteille, à Montréal.
 
Dave Harmo en spectacle :
9 octobre — Montréal, Verre Bouteille
9 novembre — Magog, fête des Vendanges
20 novembre — Saint-Hyacinthe, Zaricot
2 juin 2022 — Lavaltrie, Café culturel de la Chasse-galerie
 
Qui est Dave Harmo ?
Diplômé en composition musicale classique à l’Université de Montréal et en musique de film à l’UQAM, Dave Harmo a composé la musique d’une quinzaine de courts-métrages. Multi-instrumentiste, il roule sa bosse de nombreuses années au sein du groupe Marco et les Torvis avant de lancer un premier album en 2018,De ville en aiguille, dont la chanson titre est nommée au Gala country 2019 dans la catégorie Chanson de l’année. Son premier album le mène également en finale du Festival de la chanson de Saint-Ambroise. Son deuxième album, Plâtrer les trous de mémoire, sort le 17 août 2020 et son premier extrait lui vaut d’être la future star iHeartRadio du mois d’août chez Énergie 94,3 FM. « Va-t’en pas » passe également 24 semaines dans le top 30 du palmarès BDS, tout un succès pour l’auteur-compositeur. L’abri de la tempête est son troisième album complet et l’extrait « Envie de partir » est en voie de devenir un incontournable.