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Dénombrement, un regard sur l’incarcération au féminin

Du 12 au 16 octobre prochain se tiendra l’exposition immersive Dénombrement, un regard sur l’incarcération au fémininprésentée par Le Collectif Art Entr’Elles au Ausgang Plaza. Cet évènement, organisé dans le cadre de la Semaine de réhabilitation sociale en partenariat avec la Société Elizabeth Fry du Québec et l’Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry, propose de lever le voile sur la réalité des femmes ayant eu des démêlés avec la justice. Le 14 octobre, la conférence Prise de parole des femmes judiciarisées : enjeux et conséquences y sera présentée.
Exposition Dénombrement, un regard sur l’incarcération au féminin, du 12 au 16 octobre 2021, au Ausgang Plaza.Cette installation vidéo documentaire est un parcours immersif qui nous plonge au cœur de l’expérience de six femmes détenues qui « font du temps », comptant les interminables jours entre les murs. Six cellules de prison alignées le long d’un couloir nous ouvrent la porte sur leur histoire, leur intimité, leurs espoirs et leurs regrets.« En dedans, tu es impuissante à tout, j’ai fait mon temps pas mal toute seule… »Dénombrement naît de la volonté des artistes d’Art Entr’Elles de mettre en lumière la réalité des femmes judiciarisées. Cette exposition propose aux spectateurs d’expérimenter, en parallèle, la lenteur d’un quotidien en cellule et les sensations intimes liées aux défis de la réintégration sociale. Les témoignages individuels, rassemblés dans cette œuvre collective, ouvrent une porte sur l’expérience de la judiciarisation telle que vécue par des femmes.Cette œuvre a été réalisée par Carole L., Christine M., Johanne A., Lise, Miki et Sylvie L., en collaboration avec la réalisatrice Émilie B. Guérette et le scénographe Hubert Lafore.

Le Festival International du Film sur l’Art est l’invité d’honneur du Palazzo Grassi à Venise

Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA) est fier
d’annoncer sa présence au Palazzo Grassi, à Venise, du 7 au 10 octobre 2021. Cette invitation est le fruit d’une nouvelle alliance avec ce musée d’art contemporain de la Collection Pinault, une
institution internationale de prestige, fondée en 2006 par le collectionneur et homme d’affaires
François Pinault. Sur invitation de cet emblématique pôle culturel européen, le Festival proposera
ainsi dans le Teatrino di Palazzo Grassiune programmation spéciale faisant honneur à des
productions québécoises et canadiennes
, de même qu’une sélection de films étrangers, qui se sont notamment distingués lors de récentes éditions du FIFA.

À la veille de son 40e anniversaire en mars 2022, le Festival cultive son ancrage à l’extérieur du pays, bâtissant de nombreux partenariats stratégiques et en faisant valoir son expertise en matière de programmation et de diffusion des productions sur l’art. « Le Festival a établi au fil des années de fructueux échanges avec d’emblématiques ambassadeurs de la culture sur la scène internationale. À l’instar du MoMA, du Louvre, de la National Gallery of Art de Washington D.C., de l’Opéra de Paris et du Studio Le Fresnoy, ce sont les représentants du Palazzo Grassi qui nous font aujourd’hui l’honneur de nous accorder leur confiance et nous offrir un somptueux écrin pour présenter une programmation exceptionnelle. À ce titre, ce sont des films de calibre international, des œuvres primées au FIFA et des œuvres d’artistes d’ici qui composent la programmation qui reflète une production canadienne plurielle et ambitieuse et le meilleur de la création dans le monde pour tou·te·s. », a indiqué Philippe U. del Drago, Directeur général et artistique du FIFA.

« Je me félicite également de cette première collaboration tant elle incarne une volonté commune
de valoriser activement les films sur l’art entre le Palazzo Grassi et le FIFA, qui va permettre de
présenter une sélection remarquable à Venise, une ville qui, riche d’un patrimoine exceptionnel, est aussi une capitale mondiale de l’art contemporain où François Pinault a souhaité présenter sa riche collection », déclare Bruno Racine, directeur et administrateur délégué de Palazzo Grassi – Punta della Dogana.

Enfin, ayant à cœur de célébrer la présence inédite du FIFA à Venise avec son fidèle public, Le FIFA mettra à disposition une partie de cette programmation via sa plateforme de webdiffusion
ARTS.FILM.
PROGRAMMATION EN SALLE AU PALAZZO GRASSI

Oeuvres canadiennes
Comme une vague de Marie-Julie Dallaire (2021, Canada)
La pomme de Katherine Nequado (2017, Canada) *
Mobilize de Caroline Monnet (2015, Canada)
Nikamowin de Kevin Lee Burton (2007, Canada)
Symposium / In the Distance de Luigi Capasso (2020, Canada) *
Wearing my Culture de Olivia Lya Thomassie (2018, Canada) *

(Co)productions internationales
Betty Boop Forever de Claire Duguet (2021, France)
BODY PLACE IMAGE de Gigisha Abashidze (2020, États-Unis, et Georgie).
BOOKANIMA : Andy Warhol de Shon Kim (2019, États-Unis, et Corée du Sud) *
J’ai retrouvé Christian B. de Alain Fleischer (2020, France), Prix du Meilleur Essai de la 39e édition du FIFA. *
Mary Bauermeister – One and One Is Three de Carmen Belaschk (2020, Allemagne et États-Unis).
Over the Top de Justine Cappelle (2020, Belgique)
Playback de Agustina Comedi (2019, Argentine).
The Walking Man de Giulio Boato, Lorenzo Danesin (2019, Italie) *
[The Black Man in the Cosmos] de Kitoko Diva (2020, France et Royaume-Uni).
We Are Not Princesses de Bridgette AugerItab Azzam (2018, Royaume-Uni, États-Unis), Grand Prix de la 38e édition du FIFA.

albin de la simone happy end

Sur une idée de Albin de la Simone, qui inaugure la série, tôt Ou tard lance Les Instrumentôt ou tard, collection d’albums sans paroles où les artistes du label mettent en sourdine leurs voix pour explorer d’autres voies. A l’heure où tout est bavard, place à la musique !

On l’avait presque oublié, depuis bientôt vingt ans qu’il enchante nos humeurs et dépose des mots délicats sur nos zones sensibles, mais Albin de la Simone est un musicien. Pas des moindres, pas
un simple auteur qui aurait choisi la musique par défaut, mais un garçon flexible et inventif qui aura illuminé de ses claviers, sur scène comme en studio, des artistes majeurs du paysage français. De Alain Souchon à Vanessa Paradis, de Alain Chamfort à Keren Ann, son nom dans les crédits est toujours une promesse de musicalité remarquable, quand il n’endosse pas le rôle de réalisateur (pour Jeanne Cherhal, Pierre Lapointe, Carla Bruni, Miossec ou Pomme) avec le soin rare de ceux qui taillent sur mesure et détaillent en orfèvres le son des autres.

« Depuis que je fais des interviews, on me parle essentiellement de mes textes, presque jamais de musique » observe-t-il pourtant à propos de ses propres albums et des concerts qui le mettent en lumière depuis 2003. L’envie d’un disque entièrement instrumental n’est pas née pour autant d’une piqûre d’orgueil ou d’une frustration mal placée, elle s’est imposée au bout de la trop longue trêve subie par Albin comme par tous les musiciens, empêchés pendant plus d’un an de jouer sur scène et de s’inspirer du mouvement de la vie pour écrire. Les mots ne venant plus, provisoirement, comme s’ils étaient coincés dans le sablier du temps perdu, Albin a choisi de ne pas attendre que l’inspiration des textes lui revienne pour entrer en studio. Il s’est donc installé trois jours durant dans son antre favori du studio Ferber, entouré d’instruments, accompagné seulement par l’ingénieur du son JB Brunhes et ses deux assistants, sans plan de vol précis mais avec une farouche volonté de jouer, d’improviser, de combiner, de se surprendre autant que de surprendre ceux qui ont l’habitude de l’entendre chanter.

Happy end, terme de cinéma, colle bien à cette époque bizarre, faite d’arrêts et de recommencements, d’espoir de fins heureuses, où la vie ressemble à un scénario qui s’écrit à l’encre effaçable, laissant l’imprévisible guider à tâtons ceux qui s’y laissent embarquer. Pénétrons ainsi dans cette maison ensoleillée, dessinée par Albin à Stromboli, sans trop savoir ce qui se cache derrière.


Le premier titre s’appelle justement Soleil, il évoque un genre de western au ralenti, lancinant comme du Morricone mis sous cloche, avec une balle de ping-pong en intruse insolite et déjà beaucoup de cette poésie contemplative dont ce disque déploierait sans se presser les décors et les ombres. « Je voulais faire une musique pour regarder par la fenêtre » dit Albin, et la merveilleuse mélodie de Merveille nous entraîne dans l’un de ces voyages immobiles
où la nostalgie sans tristesse fait office de seul bagage. Parfois Il pleut, ailleurs c’est la Californie, il y a Le Chalet, La Falaise ou Les Tulipes, presque rien au fond, sinon des sensations saisies au vol, suspendues et légères, avec de la buée parfois et aussi de franches éclaircies réconfortantes. On pourrait parler de minimalisme, vu
le temps imparti et l’absence volontaire d’esbroufe, mais cette musique semble au contraire maximaliste par ce qu’elle dessine en filigrane : cathédrales translucides, monuments de sable ou panoramas en trompe l’œil. A l’image de Nils Frahm, avec lequel il partage un lien étroit, un drôle de piano aux formes anguleuses et au son mat baptisé Una Corda, Albin n’a pas cherché ici à faire de la « grande musique », intimidante et hautaine, mais plutôt à poser des thèmes, des rythmes et des textures qu’il manipule en alchimiste, laisse coaguler pour en extraire arômes et couleurs, invitant l’auditeur à y creuser lui-même son refuge.

Le plaisir qu’il a pris à rassembler autour de lui ses instruments fétiches, le fidèle synthé « Helmut » qui l’accompagne depuis toujours, un ARP Odyssey, un Mellotron ou l’incroyable boîte
à surprises électroacoustique baptisée Ciboulette, se ressent derrière chaque note qui défile. Le goût ludique d’improviser en tirant au sort les instruments à mesure de l’enregistrement, façon Stratégies Obliques de Brian Eno et Peter Schmidt sans la prétention, a servi de sésame à des formes et des alliages imprévus qui rendent la matière de cette musique effrontément vivante. Ici un genre de rumba qui se danse en clapotant (Il pleut), là un diptyque séparé à la naissance (Umami/Un ami) et se joue des ressemblances et des différences, ailleurs des pas qui grincent entre les lattes et les notes dilatées d’un piano dans l’intimité (La chambre), en toute fin les ondes « ambient » pour évoquer la chaleur écrasante de l’Estremadure.

Depuis quand un disque avait à ce point glissé avec élégance
sur la mélancolie collective, évoqué dans le même élan une forme d’allégresse, sans avoir besoin d’élever la voix ? Du haut de La Falaise, un thème cinématographique transporte sa part de romanesque mieux que mille images imposées, comme si en allant puiser dans les souvenirs d’avant, Albin de la Simone avait voulu inventer la musique de tous les après. Happy end est à l’évidence aussi un début.

ECHO & THE BUNNYMEN rééditent leurs quatre premiers albums en vinyle noir 180-grammes

le 22 octobre ( Warner)

ECHO & THE BUNNYMEN se sont formés à Liverpool en 1978, avec Ian McCulloch au chant et à la guitare rythmique, Will Sergeant à la guitare solo et Les Pattinson à la basse. Ils seront bientôt rejoints par Pete De Freitas à la batterie et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

La première sortie du groupe est le 45-tours Pictures on My Wall, avec la face-B Read It in Books, sur Zoo Records en 1979. Pictures on My Wall apparaîtra sur leur incontournable premier album Crocodiles en 1980. Sorti en pleine explosion du post-punk, Crocodiles a confirmé la réputation du groupe comme l’un des meilleurs du genre, le NME le décrivant comme “probablement le meilleur album de cette année par un groupe britannique”. L’album a fini par entrer dans le Top 20, avant de figurer dans la liste des meilleurs premiers albums de tous les temps pour de nombreux critiques.

Les Bunnymen ont ensuite publié le EP Shine So Hard en 1981, enregistré live au Pavilion Gardens de Buxton, à la veille de la sortie de leur deuxième album studio Heaven Up Here cette même année. Il est devenu le premier album du groupe à figurer dans le Top 10 britannique, remportant au passage le prix du meilleur album du NME en 1981. Considéré comme légèrement plus sombre, Heaven Up Here a été produit par Hugh Jones et a été favorablement accueilli par les critiques et les fans, avec des titres comme A Promise, Over the Wall et Show of Strength.

De groupe culte, ECHO & THE BUNNYMEN se transforme rapidement en formation grand public en 1983 avec la sortie de leur troisième album Porcupine, produit par Ian Broudie. Porcupine offre au groupe ses meilleures performances dans les classements, The Cutter atteignant la huitième place dans les charts singles et Porcupine terminant à la deuxième place du top albums avant d’être certifié disque d’or.

En 1984, ECHO & THE BUNNYMEN publie son quatrième album studio, Ocean Rain, considéré par beaucoup comme le classique du groupe. L’album a été enregistré à Liverpool et à Paris en compagnie d’un orchestre de 35 musiciens, avec le compositeur primé Adam Peters pour les cordes. La célèbre illustration atmosphérique de la pochette a été réalisée dans les superbes Carnglaze Caverns, en Cornouailles, par le photographe Brian Griffin, qui avait également photographié les pochettes des trois albums précédents. Ocean Rain prolonge l’utilisation des cordes, créant une aura sombre et éthérée. Trois singles phares ont été extraits de l’album – Silver, Seven Seas et l’hymne The Killing Moon, qui a atteint la neuvième place du classement des singles britanniques et continue de fasciner les nouvelles générations.

QUE DU BEAU POUR CETTE 41E ÉDITION!

La 41e édition du Festival International de Jazz de Montréal présenté par le Groupe Banque TD en collaboration avec Rio Tinto, se terminera de brillante façon avec le concert de Patrick Watson et celui du spectacle hommage de Modibo Keita pour souligner les 50 ans de l’album What’s Going On de Marvin Gaye, présenté en primeur au Festival! D’ailleurs, mentionnons que ce spectacle fera l’objet d’une émission spéciale sur ICI MUSIQUE.
La météo presque estivale fut la toile de fond idéale pour le retour du jazz au centre-ville ! Du 15 au 19 septembre, le Festival a présenté plus d’une cinquantaine d’artistes renommés qui ont enfin pu renouer avec un “vrai” public et leur faire vivre des moments précieux.
De plus, cette année, le public du Québec mais aussi entre autres du Canada, des États-Unis, de la France, du Japon, du Mexique, du Brésil et du Pérou, ont pu vibrer à l’unisson grâce aux webdiffusions gratuites des performances en direct de la scène TD et de la scène Rio Tintoune première dans l’histoire du festival.
Soulignons que près de 50% des artistes étaient des femmes dont trois têtes d’affiche sur 5 et plus de 40% des artistes étaient issus de la diversité.
Aussi, chapeau bas pour le travail soutenu des valeureuses équipes du Festival, qui en cette année particulière, ont su faire briller les artistes et offrir un site convivial pour les festivaliers et festivalières.
« Au cours des cinq derniers jours, nous n’avons vu que du beau. Des beaux sourires, de belles personnes qui écoutent de la belle musique.
Ces beaux sourires nous les avons vus partout :derrière la scène, sur la scène et surtout devant la scène ! »
– Laurent SaulnierVice-président, programmation, Festival International de Jazz de Montréal
QUELQUES BEAUX MOMENTS CHOISIS
Nous avons vu et entendu :
La beauté apaisante de BEYRIESLa beauté classique de Théo Abellard TrioLa beauté éclectique de Teke :: Teke La beauté improvisée de MISCLa beauté naturelle de Charlotte Day WilsonLa beauté tragique d’ElisapieLa beauté brute de Dawn Tyler WatsonLa beauté angélique de Basia BulatLa beauté audacieuse de Flore LaurentienneLa beauté collective du Blues Summit de Guy BélangerLa beauté festive de The BrooksLa beauté douce de ClerelLa beauté sauvage de Steve Hill
DU CONTENU NUMÉRIQUE EXCLUSIF À REVOIR 
Pour ceux et celles qui veulent revivre certains instants musicaux, soulignons que plusieurs vidéos exclusives seront disponibles gratuitement sur le site web du Festival.
Les Cartes Postales de Montréal présentées par Groupe Banque TD vous feront vivre la musique aux quatre coins de la ville ! Du Vieux-Port au Mont-Royal en passant par le Mile-End, vous aurez droit à des performances exclusives d’artistes d’ici – Kid Koala, Leif Vollebekk, Dominique Fils-Aimé, Zach Zoya et Léonie Gray.
Molécules musicales avec François Chartier : Le Festival vous invite à découvrir un concept unique développé par François Chartier Créateur d’harmonies, présenté par la SAQ et enregistré à Barcelone. L’idée maîtresse du concert « Molécules Musicales » est la transposition en musique de l’empreinte acoustique vibratoire des aliments, vins et boissons. Pour l’occasion, trois grands musiciens se sont prêtés au jeu de cette première mondiale.
L’Accès Blues Rogers: Une première signée Rogers vous amène en coulisses pour une rencontre intimiste et exclusive avec Guy Bélanger, accompagné des meilleurs bluesman et blueswomen. Soyez témoins de l’énergie qui habitait les nombreux invités du Blues Summit 2021 présenté le 15 septembre dernier dans le cadre du Festival.
Les Nocturnes présentées par Loto-Québec : Les mythiques concerts de fin de soirée du Festival étaient également de retour cette année ! Voyez tout ce que vous ne pouvez habituellement pas voir. Suivez les artistes en coulisses et vivez avec eux la fébrilité des minutes précédant les spectacles de Nomadic Massive, Nate Husser, Fredy V & The Foundation et Snotty Nose Rez Kids.
Et ne manquez de voir ou revoir les concerts d’Oliver Jones, de Wynton Marsalis, de Charlie Haden et d’Erik Truffaz ! Les Trésors du Festival présentés par Rio Tinto sauront réveiller la fibre nostalgique des plus grands fans du Festival.
Visitez le montrealjazzfest.com pour découvrir ces capsules vidéo exclusives !

REMERCIEMENTS
Merci au partenaire présentateur du Festival, le Groupe Banque TD et au coprésentateur Rio Tinto pour leur confiance renouvelée, ainsi qu’à Rogers, à Loto-Québec, à la Société des Alcools du Québec et à Molson Export.
Le Festival tient aussi à remercier chaleureusement pour leur soutien inestimable : le Gouvernement du Canada par le biais de Patrimoine canadienDéveloppement économique Canadala Fondation Musicactionle Gouvernement du Québec par le biais du Ministère du Tourismele Secrétariat à la région métropolitaine et la SODEC, la Ville de Montréal et Tourisme Montréal.
Nous souhaitons également souligner la précieuse collaboration de nos partenaires média : Radio-Canada / CBC, La Presse, Montreal Gazette et 98.5.
Le Festival International de Jazz de Montréalvous donne rendez-vous du 30 juin au 9 juillet 2022 !
montrealjazzfest.com
#FIJM | @FestivalJazzMtl

SORTIE DE SECOURS

exposition éphémère de Brigitte Matte

Une ruelle montréalaise aux couleurs de Brigitte Matte accueillera l’exposition SORTIE DE SECOURS avec le désir de faire de cet événement éphémère un lieu accessible de rencontres, de découvertes et d’échanges autour de ses œuvres. La célébration de l’art et du fait d’être en vie ne feront qu’un dans une ambiance festive et décontractée.

Faisant suite à «Matte et Morphose» 2014, «Bleu Majesté» 2016 et «À ciel ouvert» hiver 2021, cette quatrième exposition solo s’affranchie du décorum, tout en incarnant la dualité intérieure de celle qui la présente.

Née de la soif de concevoir une parenthèse humaine dans le contexte sombre et rigide du chaos actuel, SORTIE DE SECOURS soumet au souffle de l’extérieur une étroite sélection d’œuvres de l’artiste comme autant de refuges où liberté et authenticité cohabitent.

bMatte, Brigitte Matte a l’âme riche et complexe

Artiste. Femme. Blanche. Hétérosexuelle. Québécoise. Brigitte. Matte. Vie. Montréal.

Fine observatrice des comportements humains et témoin accablé des injustices, elle démontre avec ses œuvres que la nuance existe encore malgré la dichotomie du « nouveau monde ». 

Naviguant parmi les eaux, changeantes, de ses opacités et de ses transparences, l’amante des couleurs et la battante fusionnent en elle pour créer sans filtre ni contrainte. L’émotion pure coule et se déverse chez Brigitte Matte, au rythme qui lui chante, telle la rivière pour rejoindre le fleuve. Baignée de musique et assoiffée de lumière, elle déborde d’une sensibilité artistique inspirée par la nature et par l’infinité insaisissable de ses teintes.

SORTIE DE SECOURS témoigne d’une échappée menant Brigitte Matte en allers-retours de sa main gauche adroite à son cœur, de la tempête à l’apaisement.

OÙ : * ruelle coté est de la rue de la Roche (entre la rue Brébeuf et de la Roche) à l’intersection de la rue Mont-Royal et la rue Gilford

QUAND : dimanche 19 septembre, de 13h30 à 18h30

COMMENT : à pied,

QUI : Brigitte Matte, artiste peintre

QUOI : exposition éphémère en pleine ruelle, à ciel ouvert, en présence de l’artiste

En cas de pluie l’événement sera remis au dimanche 26 septembre.

Suivez Brigitte Matte, artiste, sur Facebook !

Pour voir ses œuvres, c’est ICI !

À PROPOS – BRIGITTE MATTE

Artiste non conventionnelle, Brigitte Matte crée sans intention, sous l’impulsion, la tête à off. C’est entouré de musique — de son propre aveu, celle-ci lui colle à la peau —, qu’elle plonge. Avec des pinceaux larges, des spatules et même les doigts, elle peint couche sur couche, d’une manière presque sensuelle, à la recherche de textures, de dimensions. Puis, s’imposant le recul et en appelant de son imaginaire, elle remue, modèle, sublime l’abstrait, encore.

Agente d’artistes et directrice artistique convoitée — figurent notamment sur la longue liste de ses collaborateurs Michel Rivard, Boucar Diouf et Catherine Major —, la dynamo a toujours avalé les heures au rythme effréné de sa passion… Jusqu’au jour où elle s’est sentie fragilisée. C’est ainsi, en force tranquille rendue vulnérable qu’elle commence à peindre, dans une visée thérapeutique, « avec le cerveau droit », explique-t-elle, là où se bousculent les émotions. Des gestes instinctifs et du « laisser-aller » imposé des débuts, elle a tiré un plaisir nouveau, salvateur. Un ravissement même, qui l’a menée à explorer, et à parfaire sa technique, désormais reconnaissable, entre les murs du département d’arts visuels de l’UQÀM.

L’Orchestre de l’Agora présente la série de concerts Amalgames

Pour la toute première fois, l’Orchestre de l’Agora (OA) présente une série de concerts de musique de chambre, la série Amalgames. Les vendredis 17 septembre, 1er octobre, 8 octobre et 15 octobre 2021, à 19h30 chez Kin Experience.

Une envie collective

L’initiative est née d’un désir commun des musiciens et de l’équipe de l’OA de présenter de la musique de chambre au public : les musiciens ont directement participé à la programmation des concerts en proposant des thèmes et des œuvres de leurs choix. Des ensembles variés interpréteront des programmes audacieux pour cordes, piano, vents et cuivres. Les quatre concerts présentés devant public chez Kin Experience, un espace événementiel situé à proximité de la Place des Arts, feront briller autant de la musique du monde que celle de compositeurs québécois, canadiens et issus des premières nations, de même que des œuvres plus connues de Chostakovitch, Piazzolla, Brahms, Milhaud ou Prokofiev.

Un moment de rencontres

L’Orchestre de l’Agora, fondé par le chef Nicolas Ellis souhaite réinventer le rôle du musicien classique dans sa communauté et rendre la musique plus accessible. L’importance de créer un contact privilégié et intime entre le public et les musicien(ne)s est ainsi au cœur de ce projet. Chaque après-concert sera l’occasion pour le public de rencontrer nos musicien(ne)s autour d’un thé ou d’un verre, dans une ambiance festive et intime. Un bar sera disponible sur place et du thé Camellia Sinensis sera offert. Cette série permet aussi à l’OA d’étendre son impact dans la communauté, notamment en offrant de la musique au refuge pour femmes Chez Doris et en milieux de santé, avec la SAMS.

Amalgames inusités

  • 1er octobre 2021, 19h30 – Hautbois, clarinette, cor, violon, alto, contrebasse, piano.

La musique de chambre favorise souvent le blend, les sons qui s’entremêlent comme dans un quatuor à cordes, pour créer un tout harmonieux. Ce programme fait découvrir les façons dont certains compositeurs ont profité de timbres hétérogènes pour créer des œuvres tout à fait particulières.

Programme : Rebecca Clarke – Prelude, Allegro and Pastorale (Duo) ; Poulenc – Sonate pour hautbois et piano ; Brahms – Trio de cor, Mouv. I & II ; Prokofiev – Quintette en sol mineur, Op. 39.

Musiciens : Hautbois, Élise Poulin / Clarinette, Pedro Molina / Cor, Guillaume Roy  / Violon, Lise-Marie Riberdy / Alto, Marilou Lepage / Contrebasse, Samuel-San Vachon / Piano, Gaspard Tanguay-Labrosse

Le folk et le classique s’entrelacent

  • 8 octobre 2021, 19h30 – Quatuor à cordes, La Traverse (Nyckelharpa et violon de Hardanger)

Qu’il s’agisse des Danses hongroises de Brahms ou des Rhapsodies de Bartók, la musique folklorique a souvent été une source d’inspiration et de fascination pour les compositeurs classiques. Chaque œuvre de ce programme reflète à sa manière cette fascination. Certaines sont des transcriptions d’airs folkloriques, d’autres sont des œuvres originales qui rappellent certaines techniques de musique traditionnelle, comme le chant de gorge inuit. Le public pourra aussi découvrir les instruments folkloriques Nyckelharpa et violon de Hardanger (d’origine suédois et norvégiens) avec le duo La Traverse.

Programme : Sekstur from Vendsyssel / The Peat Dance (trad.) ; Wu Man – Two Chinese Paintings ; Rhiannon Giddens – At the purchaser’s option with variations ; Marcus Goddard – Allaqi ; Darius Milhaud, Quintette à cordes No.1 op 5 Mouv. IV ; Airs folkloriques avec Duo la Traverse.

Musiciens : Violon, Chloé Chabanole / Violon, Julien Patrice / Alto, Justin Almazan / Violoncelle, Thomas Beard / Duo La Traverse : Nyckelharpa, Simon Alexandre, Violon de Hardanger, Lise-Marie Riberdy

Les cordes enchantées

  • 15 octobre 2021, 19h30 – Quatuor à cordes, flûte, harpe et contrebasse.

Dans ce programme, la formation bien établie de quatuor à cordes est élargie pour inclure un nouvel instrument dans chaque pièce. Les œuvres comportant la flûte, la harpe et la contrebasse mettent en valeur leurs couleurs et textures uniques, soulignant la flexibilité et la diversité que ce nouvel ensemble de quintette a à offrir.

Programme : Hétu – Serenade op.45 ; Caplet – Conte fantastique ; Dvořák – Quintette à cordes, en sol majeur, Op. 77

Musiciens : Violon, Chloé Chabanole / Violon, Julien Patrice  / Alto, Cynthia Blanchon / Violoncelle, Thomas Beard / Contrebasse, Samuel-San Vachon / Flûte, Noémie Caron-Marcotte / Harpe, Alexandra Tibbitts

ANTOINE CORRIVEAU ANNONCE SA RENTRÉE MONTRÉALAISE 

Antoine Corriveau est un artiste à part entière. Débarqué dans le paysage québécois en 2011, c’est en 2014 qu’il marque l’imaginaire avec l’encensé Les Ombres Longues, pour lequel il rafle, par vote du public, le Prix de la chanson SOCAN avec sa pièce « Le nouveau vocabulaire »Cette Chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter paraît en octobre 2016, et récolte notamment 4 nominations au Gala de l’ADISQ, il figure sur la longue liste du Prix de musique Polaris 2017, se retrouve dans les dix finalistes du Prix Félix Leclerc – et remporte le Prix André « Dédé » Fortin pour l’émergence au Gala de la SPACQ en plus de celui de l’album indie rock de l’année au Gala des GAMIQ 2017. Manifestement la réputation de l’artiste n’est plus à faire. Et si la proposition peut paraître, a priori, nichée, le marché de la grande francophonie suit déjà de près la carrière de Corriveau. À ce titre, soulignons d’ailleurs qu’il figurait parmi les cinq nouvelles voix à surveiller dans Le Point (France) : « On le compare souvent à Bashung. Il est vrai que leurs voix, leurs écritures, leurs allures ne sont pas tout à fait étrangères. » Le EP Feu de forêt paraît sur étiquette Secret City Records en novembre 2019, enchante les critiques en plus de gagner dans la catégorie EP Folk de l’année au GAMIQ 2019. Il récolte quatre étoiles dans La Presse et que des éloges en France et aux États-Unis: « Il demeure, plus que jamais, un authentique trésor. Trésor qu’on a le privilège de côtoyer de son vivant.[…] » (Tsugi), « un rock enivrant et cinématographique » (Brooklyn Vegan). 


Regardez PISSENLIT – le documentaire (la suite) en cliquant ici.
Regardez PISSENLIT – le documentaire en cliquant ici.
Regardez le vidéoclip de « Albany » en cliquant ici

Regardez le lyric video de « Quelqu’un » en cliquant ici.

DATES DE SPECTACLE

04 novembre – Sherbrooke @ La Petite Boîte Noire

13 novembre – Gatineau @ Le Minotaure

18 novembre – Chicoutimi @ La Nuit des Temps

19 novembre – Québec @ Grand Théâtre

25 novembre – Montréal @ La Sala Rossa

Spicey pour la première fois à Danse Danse

Ebnflōh questionne le rôle du témoin dans une toute nouvelle création

 Pour sa première venue à Danse Danse,  Ebnflōh, compagnie dirigée par la chorégraphe Alexandra Spicey’ Landé, présentera en première mondiale son spectacle le plus ambitieux à date, La Probabilité du Néant, avec la complicité de huit danseurs de street dance qui habitent son travail chorégraphique : Banks, ‘Bibiman’, ‘Jigsaw’, ‘Kiddi’, Kosi, ‘Tealeaf’, ‘Hurricane Tina’ et ‘Rawss.’ Elle réunit sur un même plateau ces solistes virtuoses, et invite les spectateurs à les rejoindre au cœur du mouvement, en s’installant directement sur la scène du Théâtre Maisonneuve.

La Probabilité du Néant, du 5 au 9 octobre, au Théâtre Maisonneuve, Place des Arts.

Le témoin est-il observateur ou complice ?

L’indifférence à l’Autre aura-t-elle raison de nous ? Comment donner un sens à nos actes alors que nous sommes témoins de situations extrêmes qui nous entraînent aux confins du néant ? Poursuivant son exploration de la psyché humaine, Spicey établit la genèse de cette œuvre dans le « Bystander Effect » (« l’effet du témoin »). Le témoin est-il observateur ou complice ? Spicey brouille les pistes et les perspectives selon l’œil qui regarde. Sur scène, les spectateurs sont entourés de toiles de projection. Influencée depuis toujours par le cinéma et le théâtre, c’est la première fois que l’artiste joint la vidéo à son travail chorégraphique.


« Plus que jamais, La Probabilité du Néant veut rendre hommage à la volonté de nous unir, dans la force de ce qui nous rassemble, et la curiosité de ce qui nous distingue. »

—Alexandra ‘Spicey’ Landé, chorégraphe et directrice artistique d’Ebnflōh
 

Avec sa danse incisive, La Probabilité du Néant interroge nos perceptions, nos jugements, et les conséquences de nos choix. Dans l’étrange possibilité de notre propre autodestruction, elle nous rappelle aussi  notre lumineuse capacité de résistance et de résilience.
La Probabilité du Néant est la sixième œuvre de ‘Spicey’.

Le magazine MONCINÉ la nouvelle référence cinéma 100% québécoise!

 Voilà maintenant plus d’un an que nous préparons l’arrivée d’un nouveau magazine de cinéma. La nouvelle publication Monciné sera entièrement dédiée au cinéma en salle. Elle sera distribuée gratuitement à travers un réseau de plus de 30 cinémas du Québec. Les cinéphiles de la province pourront profiter pleinement de cette lecture avant la projection de leur film.  
« Fort de l’expérience de notre équipe qui a produit plusieurs magazines de cinéma au cours des 35 dernières années, dont le Magazine Le Clap à Québec et le Magazine Cinéma Beaubien à Montréal, nous nous sommes questionnés sur ce qui nous manquait comme amateurs du 7e art. La réponse à cette question fut fort simple et rapide : un média accessible, disponible partout au Québec, qui présente l’actualité cinématographique et fait découvrir l’envers du décor » nous mentionne Robin Plamondon, directeur général des cinémas Le Clap.
Le magazine Monciné, en version web et papier offrira des entrevues avec différents artisans du monde du cinéma, acteurs, réalisateurs, producteurs, scénaristes, techniciens et des analyses sur les processus créatifs et les choix déchirants auxquels les artisans doivent continuellement faire face tout au long du chemin qui les mène jusqu’au grand écran.Vous y trouverez aussi des articles qui jettent un regard sur le passé de l’industrie du cinéma afin de mieux comprendre certains films. Nos chroniqueurs se pencheront également sur le succès des grands classiques ou l’insuccès de certaines productions.
Le premier numéro comprend, en plus, des entrevues et des films à venir en salle, un dossier spécial Halloween et une chronique du cinéma vue par Hélène Florent.
Avec plus de 350 films prenant l’affiche au grand écran et 20 millions de personnes en moyenne qui viennent les voir chaque année, le cinéma est sans contredit l’activité culturelle la plus populaire auprès des Québécois. Monciné fera donc connaitre ces films et révélera toute la richesse des productions québécoises, européennes, américaines et du reste du monde, autant les films événements que ceux moins commerciaux.Monciné offrira également à ses lecteurs, la chance d’en apprendre davantage sur les proches parents du 7e art comme la littérature et les arts de la scène d’où provient souvent l’inspiration des grands succès au cinéma!
A PROPOS DE MONCINÉ
 
MONCINÉ, la référence cinéma partout en province!
Des dossiers, des entrevues, des chroniques et les films à venir en salle. Le magazine Monciné est publié 6 fois par année et est disponible en version papier dans près de 500 points de distribution, dont plus d’une trentaine de cinémas à travers le Québec. Vous pouvez consulter le magazine en version électronique ou vous abonner sur notre site Internet moncine.ca pour recevoir la version papier à la maison.
www.moncine.ca